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Les Codes APE et la NAF 

NAF et Codes APE 

A savoir : le classement APE / NAF n’a qu’une finalité statistique : le code APE peut fournir une présomption d’exercice d’une activité donnée mais n’en est pas la preuve. Des litiges portant sur la nomenclature d’activités peuvent toutefois impacter les entreprises. 

1. Présentation générale………………………………………………………………………………………………………………… 
2. Préambule et cadre juridique………………………………………………………………………………………………………. 
2.1 Une révision mondiale des nomenclatures d’activités et de produits…………………………………………….. 
2.2 Cadre juridique et usage des nomenclatures…………………………………………………………………………….. 
3. Principaux effets de la révision 2008……………………………………………………………………………………………. 
3.1 Nature des principaux changements de la nomenclature d’activités …………………………………………….. 
3.1.1 Concepts et structure……………………………………………………………………………………………………….. 
3.1.2 Codification …………………………………………………………………………………………………………………….. 
3.2 Nature des principaux changements de la nomenclature de produits …………………………………………… 
3.2.1 Concepts et structure……………………………………………………………………………………………………….. 
3.2.2 Codification …………………………………………………………………………………………………………………….. 
4. Le réseau des nomenclatures économiques ………………………………………………………………………………… 
4.1 Les familles de nomenclatures économiques ……………………………………………………………………………. 
4.1.1 Échanges extérieurs………………………………………………………………………………………………………… 
4.1.2 Activités et produits………………………………………………………………………………………………………….. 
4.1.3 Production industrielle ……………………………………………………………………………………………………… 
4.2 Les correspondances entre nomenclatures économiques ………………………………………………………….. 
4.2.1 Correspondance activités-produits …………………………………………………………………………………….. 
4.2.2 Correspondance avec les nomenclatures douanières ………………………………………………………….. 
4.2.3 Correspondance avec les nomenclatures de collecte de la production…………………………………… 
4.3 Le réseau des principales nomenclatures d’activités et de produits et leurs relations : représentation graphique……………………………………………………………………………………………………………………………… 
5. Les principes d’élaboration des nomenclatures d’activités et de produits ………………………………………… 
5.1 Le champ des nomenclatures d’activités et de produits ……………………………………………………………… 
5.1.1 Le champ couvert par la NAF……………………………………………………………………………………………. 
5.1.2 Le champ couvert par la CPF……………………………………………………………………………………………. 
5.2 Les critères de regroupement dans la NAF ………………………………………………………………………………. 
5.2.1 Les critères de définition des classes et des sous-classes …………………………………………………… 
5.2.2 Les critères de définition des groupes et divisions……………………………………………………………….. 
5.3 Le classement des unités selon l’activité ………………………………………………………………………………….. 
5.3.1 Définition des unités ……………………………………………………………………………………………………….. 
5.3.2 Activités principales, secondaires et auxiliaires ………………………………………………………………….. 
5.3.3 Détermination de l’activité principale …………………………………………………………………………………. 
5.3.3.1 Principe général de la valeur ajoutée ………………………………………………………………………… 
5.3.3.2 Modalités d’application : critères de remplacement de la valeur ajoutée ………………………… 
5.3.3.3 La méthode « top down » ………………………………………………………………………………………… 
5.3.3.3.1 Cas général ………………………………………………………………………………………………… 
5.3.3.3.2 Cas particulier du commerce …………………………………………………………………………. 
5.3.3.4 Traitement des activités à intégration verticale …………………………………………………………… 
5.3.3.5 Traitement des activités à intégration horizontale………………………………………………………… 
5.3.4 Changement d’activité principale d’une unité………………………………………………………………………. 
5.4 Donneurs d’ordre et sous-traitance …………………………………………………………………………………………. 
5.4.1 Définitions ……………………………………………………………………………………………………………………… 
5.4.2 Règles de classification ……………………………………………………………………………………………………. 
5.4.3 Traitement des produits des activités sous-traitées dans la CPF …………………………………………… 
5.5 Règles et conventions de traitement ……………………………………………………………………………………….. 
5.5.1 Section A « agriculture, sylviculture et pêche »……………………………………………………………………. 
5.5.2 Installation in situ …………………………………………………………………………………………………………….. 
5.5.3 Réparations et entretien …………………………………………………………………………………………………… 
5.5.4 Limite commerce-production …………………………………………………………………………………………….. 
5.5.5 Section K : « activités financières et d’assurance » et section M « activités spécialisées,
scientifiques et techniques » …………………………………………………………………………………………… 
5.5.6 Section O « administration publique »………………………………………………………………………………… 
5.5.7 Section T « activités des ménages en tant qu’employeurs ; activités indifférenciées des ménages
en tant que producteurs de biens et services pour usage propre »……………………………………….. 
6. Codification des nomenclatures …………………………………………………………………………………………………. 
7. Guide de lecture des nomenclatures d’activités et de produits ……………………………………………………….. 
7.1 Intitulés et notes explicatives ………………………………………………………………………………………………….. 
7.2 Structure des notes explicatives ……………………………………………………………………………………………… 
7.3 Le bon usage des notes explicatives ……………………………………………………………………………………….. 
7.4 La gestion des notes explicatives ……………………………………………………………………………………………. 
7.5 Des outils complémentaires : les tables de passage …………………………………………………………………. 

1. Présentation générale

 

Les nomenclatures d’activités et de produits françaises, la NAF et la CFP, ont été révisées au 1er janvier 2008. La
NAF rév. 2 et la CPF rév. 2 succèdent à la NAF rév. 1 et la CPF rév. 1 qui étaient en vigueur depuis le 1er janvier
2003.

Les nomenclatures d’activités et de produits françaises ont été adoptées en application des textes suivants : 

Le Décret n° 2007-1888 du 26 décembre 2007 portant approbation des nomenclatures d’activités et de produits françaises ; 

Le règlement (CE) n° 1893/2006 du Parlement européen et du Conseil du 20 décembre 2006 établissant la nomenclature statistique des activités économiques NACE rév.2 et modifiant le règlement (CEE) n° 3037/90 du Conseil ainsi que certains règlements (CE) relatifs à des domaines statistiques spécifiques ;

Le décret n° 2002-1622 du 31 décembre 2002 portant approbation des nomenclatures d’activités et de produits ;

Le décret n° 2005-333 du 7 avril 2005 relatif au Conseil national de l’information statistique et au comité du secret statistique, et notamment son article 21 ;

L’Arrêté du 27 avril 2005 relatif aux modalités d’organisation et au fonctionnement de la Commission nationale des nomenclatures économiques et sociales ;
Vu l’avis de la Commission nationale des nomenclatures économiques et sociales en date du 22 juin 2007,

Cette opération de classification s’inscrit dans un processus de révision d’ensemble des nomenclatures d’activités et de
produits aux niveaux mondial, européen et français. Les révisions de la NAF et de la CPF, pilotées par l’INSEE
sous l’égide de la Commission nationale des nomenclatures économiques et sociales (CNNES) du Conseil national
de l’information statistique (CNIS), ont fait l’objet d’une large concertation avec les services statistiques ministériels,
les administrations et les représentants de l’ensemble des fédérations professionnelles.

Ce document (Source : INSEE) décrit le contexte de la révision opérée en 2008, ses principaux objectifs et ses grandes
caractéristiques, en termes de concepts, de structure ou de codification. Le cadre juridique des nouvelles
nomenclatures et leurs usages sont précisés. La NAF et la CPF sont ensuite replacées dans le réseau de
l’ensemble des nomenclatures économiques qui se déploie aux niveaux international, européen et national. La
méthodologie qui préside à la définition et à la structuration de la NAF et de la CPF est ensuite exposée,
complétée par les règles de classement des unités productives en fonction des diverses activités qu’elles peuvent
exercer. Quelques règles et conventions de classement précisant les frontières entre certains secteurs sont
également données et un « guide de lecture » permettant de tirer le meilleur parti de l’ensemble des informations
disponibles sur les deux nomenclatures vient clôturer ce document.

2. Préambule et cadre juridique

2.1 Une révision mondiale des nomenclatures d’activités et de produits

Le réseau des nomenclatures d’activités et de produits en vigueur jusqu’en 2007 avait pour l’essentiel été conçu
dans les années 1980 et mis en place au début des années 1990. Il avait vieilli du fait de l’évolution des
technologies et de l’organisation économique et sociale des entreprises. D’autre part, certains pays – comme les
États-Unis, le Canada ou le Japon – avaient développé des classifications spécifiques non compatibles avec celles
en usage en Europe (par exemple la nomenclature d’activité NAICS en usage pour l’Amérique du Nord). Un
processus de révision complète des nomenclatures d’activités et de produits a ainsi été engagé par l’ONU à la fin
des années 1990. Il s’est déroulé en deux temps : une mise à jour légère, ne portant pour les nomenclatures
d’activités que sur une vingtaine de postes et conservant la structuration antérieure a abouti à la « révision 1 »
mise en place au 1er janvier 2003 (la NAF rév. 1 et la CPF rév. 1 pour la France), une révision beaucoup plus
profonde avec remise à plat des concepts, des structures agrégées et des postes détaillés préparée à partir de la
fin de l’année 2000 a conduit à l’entrée en application de la « révision 2 » ou « révision 2008 », présentée dans cet
ouvrage (la NAF rév. 2 et la CPF rév. 2 pour la France) au 1er janvier 2008.

Les deux principaux objectifs du processus de « révision 2008 » des nomenclatures d’activités et de produits ont
ainsi été :

• leur modernisation, afin de mieux refléter les évolutions économiques de ces vingt dernières années ;
• la recherche d’une meilleure comparabilité des grands systèmes de classification utilisés dans le monde, afin
de favoriser les comparaisons internationales de données économiques.

Ce processus a abouti à la mise au point de deux nomenclatures « mères », la CITI rév. 4 et la CPC ver. 2 au
niveau international, de nomenclatures « régionales » cohérentes avec les deux nomenclatures internationales (la
NACE rév. 2 et la CPA 2008 pour l’Europe) et de nomenclatures nationales, qui dans le cas de l’Union Européenne
sont strictement emboîtées dans les nomenclatures européennes (cf. 4.1.2).

2.2 Cadre juridique et usage des nomenclatures

Les nomenclatures d’activités et de produits ont été élaborées principalement en vue de faciliter l’organisation de
l’information économique et sociale. Leur finalité est donc essentiellement statistique et d’ailleurs les critères
d’ordre juridique ou institutionnel sont écartés en tant que tels dans leur construction. Lors de l’utilisation de ces
nomenclatures à d’autres fins que statistiques (notamment administratives), il convient de garder en mémoire cette

finalité originelle : le type d’unités pris en compte, la méthode de détermination de l’activité principale, les modalités
d’agrégation, les principes de construction sont fortement liés à ces objectifs d’information statistique.

Le décret n° 2007-1888 du 26 décembre 2007 portant approbation des nomenclatures d’activités et de produits
précise l’usage de ces nomenclatures.

Ainsi l’obligation d’utiliser les nomenclatures d’activités et de produits est limitée, dans le décret, aux organismes
dans la mouvance des administrations. « Ces nomenclatures (et leurs adaptations éventuelles) seront utilisées
dans les textes officiels, décisions, documents, travaux et études ainsi que dans les systèmes informatiques des
administrations et établissements publics et dans les travaux effectués par des organismes privés à la demande
des administrations » (article 4, alinéa III).

La NAF et la CPF constituent une infrastructure offerte à tous, permettant des classements économiques. « Ces
nomenclatures constituent un cadre statistique d’intérêt général, dont il convient de promouvoir l’utilisation » (article
4, alinéa I). Des nomenclatures spécifiques répondant à des besoins particuliers ou portant sur un domaine
particulier peuvent être mises en relation avec les deux nomenclatures centrales du système de statistiques
économiques que constituent la NAF et la CPF. Ces extensions ont été prévues par le décret. « Ces
nomenclatures pourront donner lieu à des adaptations agrégées ou détaillées, sur un domaine partiel ou en vue
d’applications spécifiques :

– les nomenclatures plus agrégées se définissent par des regroupements exacts de rubriques élémentaires ;
– les nomenclatures plus détaillées se définissent par des éclatements exactement emboîtés dans les rubriques
élémentaires » (article 4, alinéa II).

Un exemple typique d’une telle extension est la nomenclature des activités artisanales NAFA rév. 2 (NAFA :
Nomenclature des Activités Française pour l’Artisanat) qui détaille la NAF sur le champ de l’artisanat.
Il est dans la nature des choses que la NAF et la CPF soient utilisées, y compris pour des objectifs non
statistiques. Les notes explicatives sont suffisamment détaillées pour que leur emploi soit facilité et pour que les
utilisateurs soient avertis des possibilités et des limites de l’outil. Des précautions sont toutefois à prendre lors
d’utilisations non statistiques des nomenclatures : en complément du décret n° 2007-1888, elles sont évoquées
dans une circulaire ministérielle.

Pour définir un champ d’application réglementaire, par exemple dans le domaine social ou fiscal, les
nomenclatures sont un outil potentiel, mais pas forcément suffisant ni nécessairement adapté à l’objectif poursuivi.
Aux utilisateurs de définir les indications complémentaires utiles, que ce soit dans un cadre réglementaire ou dans
un cadre contractuel. « Si un texte réglementaire ou un contrat fait référence à ces nomenclatures, les signataires
ont l’entière responsabilité du champ qu’ils entendent couvrir. Il leur appartient d’expliciter ce champ aussi
complètement qu’il est nécessaire » (article 5 du décret n° 2007-1888, alinéa III). Et, bien entendu, les litiges seront
appréciés par les tribunaux en fonction des intentions du législateur, de l’autorité exerçant le pouvoir réglementaire
ou des contractants. Diverses administrations ou établissements publics peuvent avoir recours à ces
nomenclatures selon des modalités qui leur sont propres pour gérer des dossiers relatifs à des entreprises, mais
elles en assument les conséquences : « Les modalités d’application, et en particulier le classement des unités
économiques dans des postes précis de ces nomenclatures, par une administration ou un service public en vue
d’une utilisation spécifique (non statistique) de ces nomenclatures sont de l’entière responsabilité du service
utilisateur » (article 5, alinéa II).

L’INSEE classe les entreprises (ou les unités légales) et les établissements selon le code APE (activité principale
exercée, déterminée par rapport à la NAF), à partir de leurs déclarations ou de résultats d’enquête. Ce classement
n’a qu’une finalité statistique : le code APE peut fournir une présomption d’exercice d’une activité donnée mais n’en
est pas la preuve. Par ailleurs, l’INSEE n’a ni le pouvoir juridique ni la mission de contrôler chaque déclaration
individuelle. « L’attribution par l’Institut national de la statistique et des études économiques (INSEE), à des fins
statistiques, d’un code caractérisant l’activité principale exercée (APE) en référence à la nomenclature d’activités
ne saurait suffire à créer des droits ou des obligations en faveur ou à charge des unités concernées » (article 5,
alinéa I).

3. Principaux effets de la révision 2008

3.1 Nature des principaux changements de la nomenclature d’activités

3.1.1 Concepts et structure

À l’exception des règles de classement des donneurs d’ordre sous-traitant la totalité de leur production, les
principaux concepts ont été peu modifiés. Cependant, leur application fait moins souvent appel que précédemment
à l’usage de conventions et l’articulation entre activités, produits et biens échangés suivis dans les nomenclatures
douanières a été légèrement assouplie (cf. 4.2).

La taille de la nouvelle NAF est légèrement plus importante que celle de la précédente (732 postes au niveau le
plus détaillé, celui des sous-classes, contre 712 précédemment). La nomenclature française se rapproche
également de la nomenclature européenne : la refonte de la NACE et son affinement (615 classes contre 514
actuellement) ont permis de prendre en compte certaines spécificités structurelles françaises et rendu ainsi inutile
l’ajout de beaucoup de subdivisions purement nationales.

La structure des nomenclatures d’activités est sensiblement modifiée au profit des services d’une part, des activités
à fort contenu technologique d’autre part. Elle connaît quatre bouleversements principaux :

• la création de deux sections transversales, l’une (section J) relative à l’information et à la communication
(production, distribution, traitement et transmission de l’information et des produits culturels) qui regroupe
l’édition littéraire, l’édition musicale, l’édition de logiciels, les activités audio-visuelles, les services de
télécommunications, les services informatiques et les activités liées à Internet, l’autre (section E) à un
ensemble d’activités liées à l’environnement (captage et distribution d’eau, assainissement, collecte et gestion
des déchets, récupération en vue de recyclage des déchets, dépollution) ;

• la création d’une division (division 26) pour les industries des technologies de l’information et de la
communication (TIC) reflétant la convergence technologique entre les industries de l’informatique, des
télécommunications et de l’audiovisuel ;
• la séparation, parmi les services rendus principalement aux entreprises, entre « activités spécialisées,
scientifiques et techniques » (section M) et « activités de services administratifs et de soutien » (section N) ;
• l’identification systématique des activités d’entretien et de réparation, par une division de l’industrie
manufacturière pour les biens d’équipement (division 33), par un groupe du commerce pour l’automobile
(groupe 45.2) et par une division des services pour les ordinateurs et les biens personnels et domestiques
(division 95).

3.1.2 Codification

Le schéma de codification antérieur de la NAF sur 4 positions a été abandonné au profit d’une codification sur 5
positions (code NACE à 4 chiffres complété par une position spécifique nationale, sous forme de lettre). Ce choix
rend bien visible l’articulation de la nomenclature nationale avec la nomenclature européenne et, également, facilite
le découpage national en sous-classes en cas de nombreuses subdivisions ou en cas de révision ultérieure. Pour
la position spécifique nationale, le choix d’une lettre de préférence à un chiffre évite également toute confusion
avec la codification utilisée par la nomenclature de produits. La lettre est soit A, B, C, etc. lorsqu’il y a subdivision
de la classe en plusieurs sous-classes, soit Z lorsque la sous-classe s’identifie à la classe.

3.2 Nature des principaux changements de la nomenclature de produits

3.2.1 Concepts et structure

La nouvelle classification des produits française CPF rév. 2 conserve une structure identique à celle de la
nomenclature européenne (CPA 2008). Elle reste une nomenclature de produits associés aux activités, structurée
comme la NACE (NACE rév. 2). Par ailleurs, la partie « biens » de la CPA – donc de la CPF – a été révisée en
fonction des changements intervenus dans le système harmonisé de désignation et de codification des
marchandises (SH), nomenclature douanière dont la révision a été effectuée en 2007.
La CPF rév. 2 est sensiblement plus détaillée que la CPF rév. 1 (3 142 postes au niveau le plus fin contre 2 608 en
CPF rév. 1).

Le champ de la CPF est élargi avec la prise en compte des services en ligne, des ouvrages de construction, des
originaux, des déchets valorisés non issus d’une activité économique ou des actifs incorporels non financiers ; les
matières premières secondaires sont considérées comme des produits distincts des matières premières. D’autre
part, la description de quelques domaines a été notablement affinée : produits agricoles et agro-alimentaires, biens
et services TIC, santé-action sociale, services de réservation, hôtellerie-restauration et certains services
professionnels, scientifiques et techniques.

3.2.2 Codification

La CPF rév. 2 reste codée sur 6 positions numériques dont les 4 premières sont, en général, identiques à celles
des classes correspondantes de la NAF rév. 2. Le lien entre la NAF et la CPF s’effectue quelquefois à un niveau
plus élevé que celui des classes, le plus souvent au niveau de la division. Des codes ”00′ en troisièmes et
quatrièmes positions des codes des sous-catégories de la CPF rév. 2 indiquent alors que les produits de la division
ne sont en général pas spécifiques à l’une des classes de la NAF rév. 2.

4. Le réseau des nomenclatures économiques

4.1 Les familles de nomenclatures économiques

4.1.1 Echanges extérieurs

Le Système Harmonisé (SH) de désignation et de codification des marchandises est placé sous la responsabilité
de l’Organisation Mondiale des Douanes (OMD). Il se décline en Europe par la Nomenclature Combinée (NC),
statistique et tarifaire. La NC est codifiée avec deux chiffres au-delà des six premiers du code SH. Sa variante
française (la NGP) ne décline que de rares secteurs de la NC (vins, fromages, produits chimiques) en recourant à
un 9ème chiffre.

L’ensemble forme donc un système gigogne dont l’emboîtement est directement visible sur le code. Le dispositif
est révisable : le SH est révisé tous les cinq ans. La dernière révision efffectuée en 2007 a conduit à une
rénovation importante : le nombre de rubriques élémentaires a été légèrement réduit (de 5224 à 5069) et la
description des produits a été améliorée, notamment de ceux issus des technologies de l’information et de la
communication. La NC et la NGP sont retouchées chaque année et révisées à chaque modification du SH. La NC
compte environ 10 000 rubriques.

4.1.2 Activités et produits

La Classification internationale type des industries CITI (rév. 4) et la Classification Centrale des Produits CPC
(ver. 2) ont été officialisées par la Commission statistique des Nations Unies en 2006. Chacun des biens de la CPC
correspond à une position du SH ou à un nombre entier de ces positions. Toutefois la « révision 2008 » des
nomenclatures a légèrement affaibli le lien entre la CPC et le SH. Pour chacun des biens ou des services, l’activité
CITI d’origine (la plus probable) de chaque position de la CPC est précisée.
Mais la structure de la CPC reflète celle d’une balance des paiements : les biens transportables puis les services ;
elle est donc très différente de celle de la CITI qui va des activités primaires aux activités tertiaires. La CPC est
aussi beaucoup plus détaillée que la CITI et l’expansion de ces deux nomenclatures a été forte lors de la dernière
révision : 2600 produits élémentaires en CPC ver. 2 contre 2 100 pour la CPC ver 1.1 et 419 classes pour la CITI
rév. 4 contre 298 pour la CITI rév 3.1.

La NACE (acronyme pour Nomenclature d’Activités des Communautés Européennes) est organisée comme la
CITI ; elle présente donc un tronc commun avec la CITI (uniquement « visible » au niveau à deux chiffres, celui des
divisions qui sont communes aux deux nomenclatures) mais elle explicite un plus grand détail (615 classes pour la
NACE rév. 2 contre 419 pour la CITI rév. 4) ; les éclatements de positions de la CITI n’interviennent qu’aux deux
derniers niveaux détaillés et la codification de la NACE est obtenue par renumérotation des groupes et classes, en
restant sur quatre positions numériques (plus un point séparateur pour distinguer les codes de ceux de la CITI). En
France, la Nomenclature d’Activités Française NAF (rév. 2) dérive de la NACE en y ajoutant un niveau
supplémentaire, celui des sous-classes codées sur 5 positions (4 chiffres communs avec la NACE complété par
une position spécifique nationale, sous forme de lettre). Elle comprend 732 sous-classes : plus précisément 85
classes de la NACE rév. 2 sont redécoupées en 202 sous-classes nationales et 530 classes européennes sont
reprises à l’identique au niveau des sous-classes. La NAF et la NACE comptaient précédemment 712 et 514
postes : la « révision 2008 » s’est ainsi traduite par une expansion moindre de la NAF (+ 20 postes) que de la
NACE (+ 101 postes), autrement dit par une plus grande proximité entre ces deux nomenclatures.
L’ensemble CITI, NACE, NAF est donc emboîté sur le modèle du commerce extérieur. Mais cet emboîtement n’est
pas toujours complètement lisible dans la codification au niveau des groupes et des classes de la CITI et de la
NACE. En effet, certains groupes de la CITI ont été éclatés en plusieurs groupes au niveau de la NACE, ce qui a
conduit à quelques décalages de codification entre groupes et classes de la CITI d’une part et groupes et classes
de la NACE. En revanche, l’emboîtement NACE-NAF est rigoureusement respecté à tous les niveaux.

Un schéma semblable était initialement prévu, au début des années 90, pour décliner les produits du niveau
international jusqu’au niveau national. La mise en évidence de l’articulation entre les activités et les produits a été
jugée prioritaire en Europe. Il a donc fallu restructurer les éléments de la CPC selon l’activité d’origine pour en faire
la CPA (Classification des Produits associée aux Activités). A cette occasion, certains éléments de base de la CPC
ont été détaillés, d’une part en ce qui concerne les biens en respectant les positions SH en général (ou sinon les
positions NC), d’autre part en explicitant le contenu des rubriques en ce qui concerne les services. Ce schéma a
été reconduit lors de la dernière révision, avec toutefois plus de souplesse (cf. 4.2.2).

4.1.3 Production industrielle

Le besoin, propre à l’Europe, d’observer un grand détail dans le suivi de la production industrielle concerne
essentiellement les biens manufacturés. Le suivi simultané des échanges extérieurs (ou intra-communautaires)
implique que le champ des produits s’exprime comme une somme de positions douanières NC. Ce qui fait que la
liste PRODCOM (Production Communautaire) est à la fois un détail de la CPA et une agrégation de la NC. Sa
codification reprend donc les six chiffres de la CPA, plus deux chiffres spécifiques supplémentaires, pour repérer
les quelques 5 000 produits enquêtés. La liste PRODCOM est mise à jour chaque année.
PRODFRA, qui constitue la déclinaison française de PRODCOM, est elle aussi mise à jour chaque année. Elle est
(le plus souvent) plus détaillée que PRODCOM et couvre un champ légèrement plus large.

4.2 Les correspondances entre nomenclatures économiques

4.2.1 Correspondance activités-produits

Le dispositif central français comporte deux nomenclatures concernant respectivement les activités et les produits :
la NAF et la CPF. Le plus souvent, à un poste de la NAF correspond symétriquement en produits un poste ou un
groupe de postes de la CPF. La correspondance poste à poste vise les rubriques les plus agrégées dans les deux
nomenclatures, généralement au niveau classe, parfois au niveau division. Mais la CPF comporte une ventilation
poussée des produits qui n’a pas son équivalent en activités puisque son niveau de détail est quatre fois plus
important que celui de la NAF.

Disposer d’un même cadre général pour décrire et classer à la fois les unités de production selon leur activité
(principale) et les produits – biens ou services – qui en résultent est très utile, pour plusieurs raisons : le plus grand
détail de la nomenclature de produits vient compléter la description des postes de la nomenclature d’activités, la
collecte des données sur la production par produits est facilitée, le passage secteurs-branches ou celui entre la
production et la valeur ajoutée sont plus aisés.

Quelques secteurs présentent toutefois une articulation un peu moins bonne entre activités et produits, qui conduit
à l‘absence d’une correspondance unique au niveau classe entre la NAF et la CPF :

• Pour l’agriculture (division 01), l’association équilibrée de la culture et l’élevage au sein d’une même
exploitation est suffisamment fréquente pour conduire à créer un poste spécifique « agriculture et élevage
associés » (01.50Z) dont les produits relèvent d’autres catégories, appartenant soit à la culture soit à l’élevage.
Tous les produits de la division 01 sont ainsi partagés entre la sous-catégorie NAF qui est naturellement à
l’origine de leur production et la sous-catégorie 01.50Z.

• Pour la division 03 « pêche et aquaculture », le lien entre NAF et CPF s’effectue au niveau division, car la
quasi-totalité des produits peuvent provenir de la pêche ou de l’aquaculture.

• Pour la division 31 « fabrication de meubles », le lien entre NAF et CPF s’effectue pour la plupart des classes
au niveau division. En effet, la fabrication de sièges ne fait plus l’objet d’une classe spécifique en NAF mais a
été éclatée dans les différentes classes de fabrication de meubles qui sont organisées par fonction alors que
les sièges sont ventilés en CPA par matière (traitement modifié par rapport aux versions précédentes des
nomenclatures).

• Pour la division 47 « commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles » le lien entre NAF
et CPF s’effectue au niveau division (traitement modifié par rapport aux versions précédentes des
nomenclatures), car la quasi-totalité des produits peuvent provenir soit de commerces spécialisés, soit de
commerces non spécialisés ou encore de la vente hors magasin (vente à distance, sur éventaires ou marchés,
à domicile ou par automate).

• Pour une dizaine de cas spécifiques relevant des divisions 26, 27 et 28 de l’industrie manufacturière, des souscatégories de la CPF rév. 2 doivent être partagées entre des sous-classes de la NAF rév. 2 appartenant à des
classes différentes de la nomenclature. Ces situations viennent d’une cohérence imparfaite entre la NACE
rév. 2 et la CPA 2008, due à ce que la révision des nomenclatures de produits a été préparée après celle des
nomenclatures d’activités et a souffert d’un manque de temps dans sa finition.

• Rappelons enfin que la correspondance activités-produits n’est pas garantie au niveau des sous-classes NAF
qui subdivisent les classes NACE, même si elle a été recherchée. Sont notamment systématiquement
partagées entre les sous-classes NAF de la même classe les catégories et sous-catégories de la CPA de
l’industrie manufacturière dont le 5ème chiffre est 9 (de la forme xx.xx.9x) qui correspondent à des opérations
sous-traitées du processus de production lorsque le donneur d’ordre est propriétaire des inputs (cf. 5.4.3 pour
plus de précision sur le contenu de ces postes).

Même si elle n’est pas parfaite, l’association entre activités et produits est un outil puissant de cohérence
statistique, aux niveaux européens et français. Ce n’est pas le cas au niveau mondial puisque la correspondance
CITI – CPC nécessite une table de passage. En contrepartie de ce choix européen, le passage entre la
nomenclature européenne (et française) de produits et la CPC de l’ONU n’est un simple emboîtement qu’au niveau

le plus détaillé. Aux niveaux plus agrégés, il nécessite, lui aussi, une table de passage.
4.2.2 Correspondance avec les nomenclatures douanières

La comparabilité des flux intérieurs (production, consommation, etc.) avec les échanges extérieurs repose sur une
correspondance rigoureuse entre la classification relative aux biens et les nomenclatures douanières. Ce choix de
construction, mondial et européen, se retrouve dans la classification française des produits. Il se retrouve aussi
dans la nomenclature d’activités ; beaucoup de rubriques industrielles se définissent par « fabrication de X », X
étant un agrégat de la nomenclature de produits, exprimable par une liste (plus ou moins simple) dans les
nomenclatures de commerce extérieur.

En conséquence, certaines associations d’activités qui peuvent sembler « naturelles » ne se retrouvent dans la
NAF que si les produits correspondants ont pu faire l’objet d’un regroupement à partir des classifications
douanières, lesquelles sont plus sensibles à la description des biens (en particulier, leur « contenu » ou leur
destination) qu’à leur origine.

Au sein de la classification des produits, certaines distinctions utiles en production ou en consommation ne sont
pas retenues en raison de la correspondance avec les nomenclatures douanières.

De même, certaines activités industrielles qui se définissent essentiellement par une technique ou un savoir-faire
sont restreintes aux services industriels rendus à des tiers lors d’un rapport de sous-traitant à donneur d’ordre. Par
exemple, les techniques de la fonderie donnent lieu à la fonte sur album (fabrication en séries de produits tels que
radiateurs, baignoires, plaques d’égout, etc.) et à la production de pièces diverses en fonte, réalisées selon les
spécifications d’un tiers. Suivant une approche fonctionnelle, on retrouvera la fonderie sur album intégrée à
différentes activités du type : fabrication de radiateurs (en fonte, mais aussi autres), fabrication de baignoires (en
fonte, mais aussi autres), etc., tandis que l’activité fonderie ne sera définie que par la prestation technique rendue
à un tiers, hors fonderie sur album. On parle alors de service industriel : activité de type industriel, basée sur un
savoir-faire technique, dans le cadre de la fabrication d’un bien, isolée seulement quand elle s’exerce pour compte
de tiers, ce qui est le cas général des activités de services.

Toutefois la « révision 2008 » des nomenclatures a légèrement affaibli le lien entre les nomenclatures centrales de
produits comme la CPC ou la CPA et les nomenclatures douanières (SH et NC) au profit d’un maintien d’un
couplage fort entre la NACE et la CPA et de la pertinence intrinsèque de ces nomenclatures.
Deux exemples illustrent ce changement :

• le premier a trait à la nouvelle classe de la NACE (et donc de la NAF) 10.85 « fabrication de plats préparés ».
Cette classe est transversale par rapport à l’organisation en filières de l’industrie agro-alimentaire au sein de la
division 10. La CPA est en correspondance parfaite avec la NACE qu’elle détaille en 5 sous-catégories de
produits selon l’ingrédient majoritaire. Par contre, le SH et la NC conservent la logique par filière et n’opèrent
pas de distinction entre les « préparations à base de … » (qui restent classées en NACE et CPA dans les
postes traditionnels correspondant au découpage en filières) et « les plats préparés à base de … » (qui sont
regroupés dorénavant en classe 10.85 de la NACE et de la CPA) ;

• le second a trait à l’édition de livres. Si les nomenclatures douanières distinguent les livres thématiques des
livres d’images, des partitions musicales, des atlas ou des encyclopédies, elles ne vont pas au delà dans la
description du contenu des ouvrages. La CPA 2002 restait calée sur ce schéma alors que la CPA 2008
distingue, dans la catégorie 58.11.1 « livres imprimés », 7 sous catégories : les manuels éducatifs, les livres
professionnels, techniques et savants, les livres d’enfants, les dictionnaires et encyclopédies, les atlas et
autres livres contenant des cartes, les cartes géographiques, marines ou autres et les autres livres, brochures,
dépliants et articles similaires (qui regroupent les livres de littérature, les livres d’art, et les livres pratiques de
type guide touristique ou recueil de recettes de cuisine).

Ces deux exemples montrent qu’on a amélioré la pertinence ou le détail de la NACE et de la CPA mais au prix
d’une moins bonne articulation entre la CPA et le SH ou la NC.

4.2.3 Correspondance avec les nomenclatures de collecte de la production

Par construction, la liste PRODCOM est une liste très détaillée, agrégation de la NC, qui est emboîtée dans la
CPA : les produits donnant lieu à ces enquêtes industrielles sont également définis en termes de commerce
extérieur.
Comme pour les nomenclatures douanières, la « révision 2008 » a légèrement affaibli le lien entre les
nomenclatures centrales de produits comme la CPC ou la CPA et la liste PRODCOM.

4.3 Le réseau des principales nomenclatures d’activités et de produits et leurs relations : représentation graphique

Activités. On a des nomenclatures gigognes : CITI mère de la NACE, NACE mère de la NAF ; les
structures sont identiques et seul le degré de détail change ; il s’agit de nomenclatures emboîtées.

Produits (biens et services). Au niveau des rubriques élémentaires, le passage de la CPA vers la CPC
se fait par emboîtement. Mais l’organisation des divers regroupements des rubriques élémentaires est différente
dans les deux classifications. Aux niveaux agrégés, la correspondance se fait donc par une table de passage.

Enfin, la CPF est identique à la CPA (même structure, même détail).

Enquêtes de production. Le dispositif national (PRODFRA) est relié au dispositif européen (PRODCOM),
limité pour l’instant au domaine industriel.

Échanges extérieurs de marchandises. On retrouve le même schéma d’emboîtement que pour les
nomenclatures d’activités : SH mère de la NC, NC mère de la NGP.

Niveau international. Les positions élémentaires de la CPC s’expriment (pour les biens) à l’aide des
positions élémentaires du système harmonisé (SH) par une table de correspondance poste à poste. De même, les
activités qui donnent lieu à fabrication de biens transportables voient leurs produits caractéristiques définis en
termes de positions élémentaires SH. La correspondance CITI – CPC est médiocre. Toute position élémentaire de
la CPC se réfère à l’activité d’origine la plus probable en CITI.

Niveau européen. La CPA est en correspondance avec la NACE par construction. Il s’agit d’une relation
activités-produits admettant plus de détail pour les produits dans le cadre d’une structuration commune des deux
nomenclatures. La classification des enquêtes industrielles (PRODCOM) s’emboîte dans la CPA ; cette dernière
(comme PRODCOM) est exprimable, à son niveau le plus fin, en termes de positions NC élémentaires (sur le
champ des biens), sans que l’organisation des regroupements soit la même dans la CPA et dans la NC. Dans la
quasi-totalité des cas, la CPA peut s’exprimer en correspondance avec le seul SH ; le recours à la NC (plus
détaillée) est très souvent nécessaire pour la correspondance avec les positions PRODCOM.
Niveau français. Les relations à ce niveau sont l’héritage des relations au niveau européen : l’articulation
activités-produits NAF – CPF est bonne au niveau des classes, un peu moins à celui-des sous-classes, entre
lesquelles certaines sous-catégories de la CPA peuvent être partagées ; le dispositif de collecte des données
élémentaires sur la production est lié au niveau européen quand il existe (industrie), à la CPF dans le cas
contraire ; la nomenclature douanière française NGP peut être regardée comme formée de briques élémentaires
permettant d’exprimer le champ des biens de la CPF, par construction puisque la CPF est identique à la CPA.

5. Les principes d’élaboration des nomenclatures d’activités et de produits

La nomenclature d’activités vise à classer les différentes activités économiques, c’est-à-dire les activités
socialement organisées en vue de la production de biens ou de services. Ne sont donc pas concernés les actes
économiques s’analysant comme un transfert de revenu (versement d’intérêt à un prêteur, par exemple) ou une
opération financière (émission d’un emprunt par exemple) ni les actions qui ne relèvent pas de la sphère
économique (le racket par exemple). Le champ des activités économiques est, en principe, celui retenu en
comptabilité nationale.

La nomenclature de produits vise à classer les biens ou les services issus des activités économiques (ou dégradés
lors de leur utilisation). La classification centrale doit pouvoir décrire les biens et services de différents points de
vue (production, échanges, utilisations) sans exclure l’usage de nomenclatures spécialisées.
Les unités de production sont au cœur de la représentation statistique du système productif : d’une part elles
exercent différentes activités dont la principale détermine le classement dans la nomenclature d’activités, d’autre
part elles sont à l’origine des biens et services produits décrits dans la nomenclature de produits.

5.1 Le champ des nomenclatures d’activités et de produits

5.1.1 Le champ couvert par la NAF

La NAF est une nomenclature des activités économiques productives. Elle décompose l’univers des activités
économiques de telle sorte qu’un code de la NAF puisse être associé à une unité statistique exerçant l’activité qu’il
désigne.

Il y a activité économique lorsque des ressources – telles que des biens d’équipement, de la main-d’œuvre, des
techniques de fabrication ou des produits intermédiaires – sont combinées pour produire des biens ou des services
spécifiques. Toute activité est caractérisée par une entrée de ressources, un processus de production et une sortie
de produits (biens ou services).

Une activité ainsi définie peut consister en un processus unique (par exemple le tissage), mais peut également
comporter différents sous-processus relevant chacun d’une autre catégorie de la classification (ainsi, la fabrication
d’une voiture se décompose en activités spécifiques telles que la fonderie, le forgeage, le soudage, l’assemblage,
la peinture, etc.). Si le processus de production est organisé de manière à constituer une série intégrée d’activités
élémentaires au sein d’une même unité statistique, la combinaison de toutes ces activités est considérée comme
une seule activité.

La NAF n’est pas destinée à proposer des catégories pour des types particuliers d’unités statistiques : les unités
peuvent exercer plusieurs activités économiques, et peuvent être définies de façons différentes en fonction de
caractéristiques spécifiques (du lieu d’implantation notamment, cf. 5.3.1).

La NAF n’établit aucune distinction en fonction du régime de propriété, du type de forme juridique ou du mode
d’exploitation, car de tels critères ne se rapportent pas aux caractéristiques de l’activité proprement dite. Les unités
exerçant le même type d’activité économique sont classées de la même manière, qu’il s’agisse d’entreprises
constituées en société, d’entrepreneurs individuels ou d’administrations publiques, que l’entreprise mère soit une
entreprise étrangère ou non ou que l’unité se compose ou non de plusieurs unités. Il n’existe donc pas de lien
entre la NAF et la classification des unités institutionnelles utilisée dans le système de comptabilité nationale.

Le fait que les travaux soient exécutés par des machines ou à la main, dans une usine ou dans un ménage, n’est
pas pertinent pour la définition des activités manufacturières. La distinction « moderne » / « traditionnel » ne
constitue pas un critère.

La NAF ne fait pas de distinction entre production formelle ou informelle, ou entre production légale et illégale. Des
classifications selon le régime de propriété, le type d’organisation ou le mode d’exploitation peuvent être établies
indépendamment de la NAF. Des nomenclatures croisées avec la NAF fourniront de précieuses informations
supplémentaires.

De manière générale, la NAF ne fait pas de distinction entre les activités marchandes et les activités non
marchandes, telles qu’elles sont définies dans les systèmes de comptabilité nationale, même si la distinction est
importante dans ces systèmes. La ventilation d’activités économiques selon ce principe est utile chaque fois que
l’on collecte des données pour des activités susceptibles d’être à la fois marchandes et non marchandes. Il
convient alors d’établir une classification croisée entre ce critère et les catégories de la NAF. Les services non
marchands compris dans la NAF ne sont assurés que par des administrations publiques ou des institutions sans
but lucratif au service des ménages, principalement dans les domaines de l’éducation, de la santé et de l’action
sociale.

La NAF inclut des catégories couvrant la production indifférenciée de biens ou de services par les ménages pour
leur usage propre. Ces catégories ne portent toutefois que sur une partie des activités économiques des ménages,
les activités clairement identifiées des ménages étant classées dans d’autres parties de la NAF.
Des métiers, attributs de personnes physiques, recouvrent parfois la définition de certaines activités : c’est le cas
quand la qualification du chef d’entreprise est essentielle pour l’exercice de l’activité même de l’entreprise :
professions libérales, artisanales ou réglementées. Mais il n’y a pas, de façon générale, de lien entre les
nomenclatures d’emplois et de professions et les nomenclatures d’activités : il y a bien des employés dans
l’industrie et des ouvriers dans le secteur tertiaire.

5.1.2 Le champ couvert par la CPF

Par rapport à la CPF rév. 1, le champ de la nomenclature de produits a été élargi, en CPF rév. 2, par la prise en
compte des produits suivants :

• services en ligne, ouvrages de construction, originaux (originaux de création littéraire, artistique, audiovisuelle,
programmes informatiques originaux, originaux de recherche, etc.) ;
• déchets valorisés non issus d’une activité économique, considérés comme produits des activités de collecte
des déchets ;
• actifs incorporels non financiers (exploitation des droits de propriété intellectuelle).
Autre changement, les matières premières secondaires sont considérées comme des produits distincts des
matières premières.

5.2 Les critères de regroupement dans la NAF

Les critères employés pour définir et délimiter les catégories d’une nomenclature, à quelque niveau que ce soit,
dépendent de nombreux facteurs, notamment de l’usage auquel la nomenclature est destinée et de la disponibilité
des données. Ces critères sont appliqués différemment selon les niveaux de la nomenclature : les critères retenus
pour les niveaux plus fins de la nomenclature tiennent compte des similitudes dans les processus de production
proprement dits, alors que ces similitudes sont moins pertinentes aux niveaux supérieurs.

5.2.1 Les critères de définition des classes et des sous-classes

Les critères concernant la manière dont des activités sont combinées dans les unités de production et réparties entre celles-ci sont fondamentaux pour la définition des classes et sous-classes (à savoir, les catégories les plus
détaillées de la NAF). Ils doivent garantir que les classes et sous-classes de la NAF permettent bien la
classification sectorielle des unités et que les unités relevant d’une classe ou d’une sous-classe donnée exercent
des activités aussi similaires que possible.

La NAF rév. 2, qui tient compte de la quatrième révision de la CITI, accorde généralement plus d’importance au
processus de production dans la définition des différentes classes et sous-classes. En d’autres termes, des
activités sont regroupées lorsqu’elles comportent un processus commun pour la production de biens ou de
services, en utilisant des technologies similaires.

En outre, les classes et sous-classes de la NAF sont définies de telle sorte que, dans la mesure du possible, les
deux conditions suivantes soient remplies :

a) la production de la catégorie de biens et services qui caractérise une classe ou une sous-classe donnée
représente le gros de la production des unités relevant de cette classe ou de cette sous-classe ;
b) la classe ou la sous-classe contient les unités qui produisent la majeure partie de la catégorie de biens et
services qui la caractérisent.

Un autre aspect majeur pris en compte pour définir les classes et sous-classes de la NAF est l’importance relative
des activités à y inclure. En général, des classes distinctes sont prévues pour les activités couramment exercées
dans la plupart des pays de l’Union ou pour des activités d’importance particulière dans l’économie mondiale. Par
souci de comparabilité internationale, il a fallu introduire un certain nombre de classes dans la CITI et dans la
NACE et, par voie de conséquence, dans la NAF également. Des postes spécifiques ont été créés au niveau
français pour répondre à des besoins nationaux non pris en compte au niveau de la NACE. Une consistance
suffisante de ces postes a été recherchée, notamment en termes de taille. Ainsi, n’ont été créées dans la NAF
rév. 2, en général, que des sous-classes dont le poids est supérieur à 2 milliards d’euros en terme de chiffre
d’affaires ou qui emploient plus de 15 000 personnes.

5.2.2 Les critères de définition des groupes et divisions
Contrairement au principe suivi au niveau des classes et des sous-classes, le processus de production et les
technologies employées dans les activités productives sont moins importants quand il s’agit de regrouper ces
activités à un niveau d’agrégation supérieur. Au niveau le plus élevé (celui de la section), les facteurs importants
sont les caractéristiques générales des biens et des services produits, ainsi que l’utilisation potentielle des
statistiques, notamment dans le cadre de la comptabilité nationale.

Les principaux critères employés pour délimiter les niveaux intermédiaires de la NAF, groupes et divisions, se
rapportent aux caractéristiques suivantes des activités des unités productrices :

• le caractère des biens et services produits,
• les emplois auxquels ces biens et services sont destinés,
• les moyens, les processus et la technique de production.

En ce qui concerne les caractéristiques des biens et services produits, on tient compte de leur composition
physique, de leur stade de fabrication et des besoins auxquels ils répondent. Distinguer les catégories de la NAF
d’après la nature des biens et services produits permet de regrouper les unités productrices en fonction des
similitudes et des liens existant en ce qui concerne les matières premières consommées, les origines de la
demande et les débouchés pour les biens et services produits.

Le poids attribué à ces critères varie d’une catégorie à l’autre. Pour beaucoup de biens de consommation courante
et pour le secteur des services, ces trois aspects spécifiques sont si proches que la question de leur pondération
n’est pas significative. Dans le cas des produits intermédiaires, la composition physique et le stade de fabrication
des biens ont fréquemment un poids prépondérant. Dans le cas de biens nécessitant un processus de production
complexe, l’emploi final des biens, la technique et l’organisation de la production l’emportent souvent sur la
composition physique des biens.

5.3 Le classement des unités selon l’activité

5.3.1 Définition des unités

Une multitude d’informations sont nécessaires pour brosser un tableau statistique complet de l’économie.
Cependant, le niveau d’organisation auquel il est possible de recueillir l’information varie en fonction du type de
données. Les données sur les bénéfices d’une société, par exemple, peuvent n’être disponibles que centralement
pour un ensemble de sites, tandis que celles sur le volume des ventes le seront pour chacun des sites. Pour
pouvoir observer et analyser les données de façon satisfaisante, il est nécessaire de définir une famille d’unités
statistiques constituant les éléments de base pour la collecte des données et leur classement conformément à la
NAF.

À des besoins différents répondent des unités statistiques différentes : toutefois, chaque unité constitue une entité
spécifique définie de manière à pouvoir être identifiée et reconnue formellement sans risque d’être confondue avec
une autre. Il peut s’agir d’une unité légale ou physique clairement identifiable ou, par exemple dans le cas de l’unité
de production homogène, d’un concept statistique.

Les unités prévues par le règlement du Conseil relatif aux unités statistiques sont les suivantes1 :

a) le groupe d’entreprises ;
b) l’entreprise ;
c) l’unité d’activité économique (UAE) ;
d) l’unité locale ;
e) l’unité d’activité économique au niveau local (UAE locale) ;
f) l’unité institutionnelle ;
g) l’unité de production homogène (UPH) ;
h) l’unité de production homogène au niveau local (UPH locale).
Les liens qui unissent les différents types d’unités statistiques sont illustrés dans le tableau ci-après :
Un ou plusieurs lieux Un seul lieu
Une ou plusieurs activités Entreprise
Unité institutionnelle
Unité locale
Une seule activité UAE
UPH
UAE locale
UPH locale

1
Règlement (CEE) n° 696/93 du Conseil du 15 mars 1993 relatif aux unités statistiques d’observation et d’analyse du système productif dans la
Communauté (JO L 76 du 30.3.1993, p.1).

5.3.2 Activités principales, secondaires et auxiliaires

Une unité peut exercer une ou plusieurs activités économiques correspondant à une ou plusieurs rubriques de la
NAF.

L’activité principale d’une unité statistique est l’activité qui contribue le plus à la valeur ajoutée totale de cette unité.

L’activité principale est identifiée par la méthode dite « top-down » ou « de haut en bas » (cf. 5.3.3.3) et ne
représente pas nécessairement 50 % ou davantage de la valeur ajoutée totale de l’unité.

Une activité secondaire est toute autre activité de l’unité qui donne lieu à la production de biens ou de services
appropriés pour être destinés à des tiers. La valeur ajoutée d’une activité secondaire doit toujours être inférieure à
celle de l’activité principale (sauf exceptions liées à l’application de la méthode top-down ou à la règle de
classement en commerce spécialisé).

Il convient de faire une distinction entre les activités principales et secondaires d’une part et les activités auxiliaires
d’autre part. Les activités principales et secondaires sont généralement exercées avec le soutien d’un certain
nombre d’activités auxiliaires, telles que la comptabilité, le transport, le stockage, les achats, la promotion des
ventes, les travaux de réparation et d’entretien, etc. Par conséquent, les activités auxiliaires sont celles qui ont
pour seul objet de servir de soutien aux activités économiques principales et secondaires d’une unité en
fournissant des biens ou des services au seul usage de cette unité.

Une activité est dite auxiliaire si elle répond aux conditions suivantes :

a) desservir uniquement la ou les unités considérées ;
b) concourir aux coûts courants de l’unité ;
c) produire le plus souvent des services ou, exceptionnellement, des biens qui n’entrent pas dans la composition
du produit final de l’unité et n’engendrent pas de formation brute de capital fixe ;
d) exister et avoir une importance comparable dans des unités productrices similaires.

Les activités suivantes ne doivent donc pas être considérées comme auxiliaires :
Groupe
d’unités
légales sous
contrôle
Unité légale
Partie locale
d’une unité
légale
Entreprise
Unité locale
Unité
d’activité
économique
au niveau
local
Groupe
d’entreprises
Unité
institutionnelle
Unité de
production
homogène
Unité
d’activité
économique
Unité de
production
homogène au
niveau local
Comptes nationaux
Unités administratives Unités statistiques

a) la production de biens et services entrant dans la formation de capital, par exemple les travaux de construction
pour compte propre, à classer séparément dans la rubrique « construction » si les données sont disponibles, et la
production de logiciels informatiques ;

b) la production qui, bien que partiellement consommée dans le cadre d’activités principales, est, pour une part
significative, commercialisée ;

c) la production de biens ou de services qui, par la suite, font partie intégrante de la production de l’activité
principale ou secondaire (par exemple la production, par l’un des services d’une entreprise, de boîtes servant à
l’emballage de ses produits) ;

d) la production d’énergie (centrale électrique ou cokerie intégrée), même si la totalité de la production est
consommée par l’unité mère ;

e) l’achat de biens pour la revente en l’état ;

f) les activités de recherche et de développement, pour autant qu’il n’y ait pas fourniture de services consommés
dans la production courante.
Dans tous ces cas, il convient, à chaque fois que des données séparées sont disponibles sur ces activités, de
constituer des unités distinctes qui seront reconnues comme des unités d’activité économique (cf. 5.3.1) et
classées en fonction de leur activité.

5.3.3 Détermination de l’activité principale

5.3.3.1 Principe général de la valeur ajoutée

À chaque unité figurant dans le répertoire statistique d’entreprises2
est associé un code NAF en fonction de son
activité économique principale. L’activité principale est celle qui contribue généralement le plus à la valeur ajoutée
de l’unité (sauf exceptions liées à l’application de la méthode top-down ou à la règle de classement en commerce
spécialisé). L’attribution des codes NAF est facilitée par les notes explicatives de la NAF, les décisions prises par
les instances chargées de l’interprétation des nomenclatures d’activités aux niveaux international, européen et
national et les tables de correspondance ainsi que par des références à d’autres systèmes de classification, tels
que la CPA, la CPF, le SH, la NC, PRODCOM, etc.

Dans le cas simple où une unité n’exerce qu’une seule activité, le classement est déterminé par la rubrique de la
NAF couvrant l’activité de cette unité. Lorsqu’une unité exerce plusieurs activités (à l’exclusion des activités
auxiliaires, cf. 5.3.2), l’activité principale est déterminée d’après la valeur ajoutée correspondant à chaque activité,
conformément aux règles décrites ci-dessous.

La valeur ajoutée est le concept de base utilisé pour déterminer le classement d’une unité selon l’activité
économique. La valeur ajoutée brute est, par définition, la différence entre la production de l’unité et sa
consommation intermédiaire. Elle constitue une mesure de la contribution de chaque unité économique au produit
intérieur brut (PIB).

5.3.3.2 Modalités d’application : critères de remplacement de la valeur ajoutée

Afin de déterminer l’activité principale d’une unité, il faut connaître les différentes activités exercées par cette unité
ainsi que la part de la valeur ajoutée générée par chacune de celles-ci. Il est parfois impossible d’obtenir des
informations sur la valeur ajoutée des diverses activités exercées et le classement doit alors être déterminé à l’aide
de critères de remplacement. Ces critères peuvent être les suivants :

a) Critères de remplacement basés sur la production :
– production brute de l’unité imputable aux biens ou services en rapport avec chaque activité,
– valeur des ventes ou chiffre d’affaires des groupes de produits issus de ces activités.
b) Critères de remplacement basés sur les moyens de production :
– masse salariale par activité (ou revenu dans le cas des travailleurs indépendants),
– nombre de personnes affectées aux différentes activités au sein de l’unité,
– heures de travail imputables aux différentes activités de l’unité.

Ces critères doivent être utilisés en remplacement des données sur la valeur ajoutée lorsque celles-ci ne sont pas
connues, de manière à se rapprocher au mieux du résultat qui aurait été obtenu sur la base de la valeur ajoutée.
L’utilisation de critères de remplacement ne modifie pas les procédés permettant de déterminer l’activité principale,
car il ne s’agit que d’approximations de la valeur ajoutée à des fins opérationnelles.

Règlement du Conseil (CEE) n° 2186/93

L’utilisation pure et simple des critères de remplacement susmentionnés peut cependant parfois induire en erreur.
Tel sera systématiquement le cas lorsque la structure des critères de remplacement n’est pas directement
proportionnelle à la valeur ajoutée (inconnue).

Lorsque l’on utilise le critère des ventes (chiffre d’affaires) en remplacement de la valeur ajoutée, il ne faut pas
perdre de vue que, dans certains cas, la valeur ajoutée n’est pas proportionnelle au chiffre d’affaires. Ainsi, la part
de la valeur ajoutée dans le chiffre d’affaires est, en général, beaucoup moins importante pour une activité de
commerce que pour une activité manufacturière. Même dans le secteur manufacturier, le rapport entre les ventes
et la valeur ajoutée qui en résulte peut varier entre les activités et à l’intérieur de celles-ci. Dans certains cas, le
chiffre d’affaires est défini d’une manière spécifique qui lui fait perdre toute utilité pour la comparaison avec
d’autres activités (activités d’intermédiation financière ou d’assurance, par exemple). Les mêmes considérations
devraient être présentes à l’esprit lors de l’utilisation de la production brute en tant que critère de remplacement.
Des nombreuses unités exercent à la fois des activités commerciales et non commerciales. Dans ce cas, le chiffre
d’affaires afférent au commerce n’est pas un bon indicateur de la part de valeur ajoutée inconnue de l’activité
commerciale. La marge brute (différence entre le chiffre d’affaires afférent au commerce et les achats de biens
destinés à la revente corrigés des variations des stocks) est alors un bien meilleur indicateur. Toutefois, les marges
commerciales peuvent varier à l’intérieur d’un même commerce de gros et de détail, ainsi qu’entre les différentes
activités commerciales. En outre, il convient de tenir compte des règles de classement spécifiques au commerce
de détail, qui sont énoncées au point 5.3.3.3.2.

Des précautions semblables sont à prendre en cas d’utilisation de critères de remplacement basés sur les moyens
de production. La proportionnalité entre la masse salariale ou l’emploi, d’une part, et la valeur ajoutée, d’autre part,
n’est pas garantie si l’intensité de main-d’œuvre des diverses activités diffère. L’intensité de main d’œuvre varie
considérablement entre les différentes activités économiques, y compris entre les activités d’une même sousclasse de la NAF. Exemple : la fabrication d’un même produit à la main ou par un procédé mécanisé.

5.3.3.3 La méthode « top down »

5.3.3.3.1 Cas général

Il peut arriver dans certains cas que des parts considérables des activités exercées par une unité relèvent de
plusieurs sous-classes de la NAF, par exemple en cas d’intégration verticale d’activités (combinaison de l’abattage
d’arbres avec le sciage du bois, de l’exploitation d’une carrière d’argile avec celle d’une briqueterie), d’intégration
horizontale d’activités (combinaison de la fabrication de produits de boulangerie avec celle de confiseries en
chocolat) ou de combinaison d’activités au sein d’une unité statistique. Dans ces situations, l’unité doit être classée
suivant les règles exposées ici.

Lorsqu’une unité exerce des activités ne correspondant qu’à deux rubriques différentes de la NAF, l’une des
rubriques représentera toujours plus de 50 % de la valeur ajoutée, sauf dans le cas hautement improbable où les
deux activités des deux rubriques différentes représentent chacune 50 %. L’activité qui représente plus de 50 % de
la valeur ajoutée est l’activité principale et le classement de l’unité selon la NAF rév. 2 est déterminé par cette
activité.

Dans le cas plus complexe d’une unité exerçant plus de deux activités correspondant à plus de deux rubriques
différentes de la NAF, et lorsque aucune de ces rubriques ne représente plus de 50 % de la valeur ajoutée, le
classement de cette unité doit être déterminé au moyen de la méthode dite « top-down » décrite ci-dessous.

La méthode top-down repose sur un principe hiérarchique : le classement d’une unité au niveau le plus bas doit
être cohérent avec le classement de l’unité aux niveaux supérieurs. Pour ce faire, il convient tout d’abord
d’identifier la rubrique pertinente au niveau le plus élevé avant de passer aux niveaux inférieurs du classement, en
procédant comme suit :

a) identifier la section dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante ;
b) à l’intérieur de cette section, identifier la division dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante ;
c) à l’intérieur de cette division, identifier le groupe dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante ;
d) à l’intérieur de ce groupe, identifier la classe dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante ;
e) à l’intérieur de cette classe, identifier la sous-classe dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante.

Exemple : soit une unité exerçant les activités suivantes (les pourcentages indiquent les parts de valeur ajoutée) :
Section Division Groupe Classe Sousclasse
Description de la sous-classe Part
C 25 25.9 25.91 25.91Z Fabrication de fûts et emballages métalliques
similaires
10 %
28 28.1 28.11 28.11Z Fabrication de moteurs et turbines, à l’exception
des moteurs d’avions et de véhicules
6 %
28.2 28.24 28.24Z Fabrication d’outillage portatif à moteur incorporé 5 %
28.9 28.95 28.95Z Fabrication de machines pour les industries du
papier et du carton
8 %
28.99 28.99A Fabrication de machines d’imprimerie 13 %
28.99B Fabrication d’autres machines spécialisées 10 %
G 46 46.1 46.14 46.14Z Intermédiaires du commerce en machines,
équipements industriels, navires et avions
7 %
46.6 46.61 46.61Z Commerce de gros (commerce interentreprises)
de matériel agricole
28 %
M 71 71.1 71.12 71.12B Ingénierie, études techniques 13 %
• Identification de la section principale parmi les suivantes :
Section C « industrie manufacturière » (52 %)
Section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » (35 %)
Section M « activités spécialisées, scientifiques et techniques » (13 %)
• Identification de la division principale à l’intérieur de la section C :
Division 25 « fabrication de produits métalliques, à l’exception des machines et des équipements » 10 %
Division 28 « fabrication de machines et équipements n.c.a. ». 42 %
• Identification du groupe principal à l’intérieur de la division 28 :
Groupe 28.1 « fabrication de machines d’usage général » 6 %
Groupe 28.2 « fabrication d’autres machines d’usage général » 5 %
Groupe 28.9 « fabrication d’autres machines d’usage spécifique » 31 %
• Identification de la classe principale à l’intérieur du groupe 28.9 :
Classe 28.95 « fabrication de machines pour les industries du papier et du carton » 8 %
Classe 28.99 « fabrication d’autres machines d’usage spécifique » 23 %
• Identification de la sous-classe principale à l’intérieur de la classe 28.99 :
Sous-classe 28.99A « fabrication de machines d’imprimerie » 13 %
Sous-classe 28.99B « fabrication d’autres machines spécialisées » 10 %

La sous-classe correcte est donc la sous-classe 28.99A « fabrication de machines d’imprimerie », même si la
sous-classe dont la part dans la valeur ajoutée est la plus importante est la sous-classe 46.61Z « commerce de
gros (commerce interentreprises) de matériel agricole ».

Le schéma suivant illustre le raisonnement suivi dans l’exemple ci-dessus :

En raison d’un nombre de groupes et de classes plus important dans la NACE et dans la NAF que dans la CITI,
l’application de la méthode top-down à la NAF peut donner lieu à un classement différent de celui que l’on
obtiendrait en appliquant la méthode à la CITI. Il convient donc, dans la mesure du possible, d’appliquer la
méthode en se basant d’abord sur la CITI pour identifier la classe de la CITI, puis de passer à la NAF, afin de
s’aligner sur les classifications mondiales.

En ce qui concerne la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles », la méthode doit être
adaptée selon les indications du paragraphe 5.3.3.3.2.

5.3.3.3.2 Cas particulier du commerce

La section G fait la distinction entre commerce de gros et commerce de détail, outre le commerce des véhicules à
moteur. Il se peut qu’une unité exerce des activités commerciales à intégration horizontale sous diverses formes :
à la fois de gros et de détail, en magasin ou non ou vente de nombreux types de biens. Si les biens vendus par
l’unité ne correspondent pas à une sous-classe unique représentant au moins 50 % de la valeur ajoutée, la
méthode top-down doit être appliquée avec prudence et en prenant en compte des niveaux supplémentaires.
À l’intérieur de la division 46 « commerce de gros, à l’exception des automobiles et des motocycles », une
première distinction supplémentaire doit être faite entre le groupe 46.1 « intermédiaires du commerce de gros » et
l’agrégation des groupes 46.2 à 46.9. Il convient tout d’abord de déterminer à laquelle de ces deux catégories
l’unité appartient, sur la base de la valeur ajoutée. Si le choix se porte sur le regroupement 46.2-46.9, il faut ensuite
déterminer s’il s’agit d’un commerce de gros « non spécialisé » ou « spécialisé » (voir ci-dessous). Enfin, il faut ensuite faire un choix, en appliquant toujours la méthode top-down, entre les différents groupes, classes et sousclasses.

À l’intérieur de la division 47 « commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles », une
première distinction doit être faite entre les groupes 47.1 à 47.7 « commerce de détail en magasin » d’une part et
les groupes 47.8 à 47.9 « commerce de détail hors magasin » d’autre part. Il convient donc tout d’abord de
déterminer à laquelle de ces deux catégories l’unité appartient, sur la base de la valeur ajoutée. Si le choix se porte
sur « commerce de détail en magasin », il faut ensuite déterminer s’il s’agit d’un commerce « non spécialisé » ou
« spécialisé » (voir ci-dessous). Enfin, il faut ensuite faire un choix, en appliquant toujours la méthode top-down,
entre les différents groupes, classes et sous-classes.
Le schéma ci-après illustre le raisonnement à suivre pour classer une unité dans l’une des différentes sous-classes
de la division 47 « commerce de détail, à l’exception des automobiles et des motocycles ».
Division 46
Commerce de gros
spécialisé et non spécialisé
46.2 – 46.9
Intermédiaires du commerce
de gros
46.1
Non spécialisé
46.9
Spécialisé
46.2 – 46.7
46.2 46.3 46.4 46.5 46.6 46.7
20

Dans le commerce de gros et de détail, la distinction entre « spécialisé » et « non spécialisé » dépend du nombre
de classes dont relèvent les biens vendus, seules les classes représentant au moins 5 % (et moins de 50 %) de la
valeur ajoutée étant retenues :

a) si les produits vendus relèvent de quatre classes au plus de l’un des groupes 46.2 à 46.7 (pour le commerce de
gros) ou 47.2 à 47.7 (pour le commerce de détail), l’unité est considérée comme faisant du commerce spécialisé. Il
suffit alors de déterminer l’activité principale en appliquant la méthode top-down sur la base de la valeur ajoutée,
en sélectionnant tout d’abord le groupe principal, puis la classe et la sous-classe dans ce groupe :
b) si les produits vendus relèvent de cinq classes au moins de l’un des groupes 46.2 à 46.7 (pour le commerce de
gros) ou 47.2 à 47.7 (pour le commerce de détail), l’unité doit être considérée comme un magasin non spécialisé.

Dans le cas du commerce de détail, elle doit être classée dans le groupe 47.1. Si les produits alimentaires,
boissons et tabacs comptent pour au moins 35 % de la valeur ajoutée, l’unité est affectée à la classe 47.11 de la
NAF rév. 2 et, sinon, à la classe 47.19. Le choix de la sous-classe à l’intérieur des classes 47.11 et 47.19 dépend
des caractéristiques du magasin (notamment sa taille).
Les règles de classement sont toujours fondées sur l’activité de commerce de détail de l’unité. Si en plus de ses
activités de commerce de détail, une unité exerce également une activité secondaire, le classement de l’unité dans
la classe appropriée s’effectuera uniquement en fonction de la composition de ses activités de commerce de détail.

5.3.3.4 Traitement des activités à intégration verticale

Il y a intégration verticale d’activités lorsque les différents stades de la production sont réalisés successivement au
sein de la même unité et lorsque la production à un stade sert de moyen de production pour le stade suivant (par
Division 47
En magasin
47.1 – 47.7
47.2 47.3 47.4 47.5 47.6 47.7
Sur éventaires
et marchés
47.8
A
prédominance
alimentaire
47.11
Autres
47.19
Hors magasin
47.8 – 47.9
Autres
47.9
Non
spécialisé
47.1
Spécialisé
47.2 – 47.7

exemple la combinaison de l’abattage d’arbres avec le sciage, de l’exploitation d’une carrière d’argile avec celle
d’une briqueterie ou de la confection avec le tissage).
En ce qui concerne la NAF rév. 2, l’intégration verticale doit être traitée comme toute autre forme d’activités
multiples : l’activité principale de l’unité est celle qui contribue le plus à la valeur ajoutée, conformément à la
méthode top-down. Il s’agit là d’un traitement différent de celui préconisé dans les versions antérieures de la NAF.

S’agissant des activités agricoles, le traitement de l’intégration verticale dans certaines situations spécifiques est
expliqué au point 5.5.1.

Si, à partir des comptes établis par l’unité, il s’avère impossible de déterminer la valeur ajoutée ou les critères de
remplacement pour chacun des stades de la production dans le cas de l’intégration verticale, on pourra recourir à
des comparaisons avec des unités similaires. Une autre solution consiste à évaluer les produits intermédiaires ou
finis à partir des prix du marché.

5.3.3.5 Traitement des activités à intégration horizontale

Il y a intégration horizontale d’activités lorsque plusieurs activités sont exercées simultanément en utilisant les
mêmes facteurs de production. Il convient également de se baser sur la valeur ajoutée, en utilisant la méthode topdown et en prenant les précautions décrites plus haut concernant l’emploi de critères de remplacement.

5.3.4 Changement d’activité principale d’une unité

L’activité principale des unités est susceptible de changer avec le temps, brusquement ou progressivement, en
raison de facteurs saisonniers ou à la suite de décisions prises par la direction d’une entreprise de modifier la
structure de la production. Si de telles situations appellent certes un changement du classement des unités
concernées, des modifications trop fréquentes sont sources d’incohérences entre les statistiques à court terme
(mensuelles ou trimestrielles) et les statistiques à long terme, au point de rendre leur interprétation extrêmement
difficile.

Lorsqu’une unité exerce deux activités qui contribuent chacune à 50 % environ de la valeur ajoutée, une règle de
stabilité a été introduite pour éviter des modifications trop fréquentes ne reflétant pas de changement substantiel
de la réalité économique. Selon cette règle, l’activité principale n’est à modifier que lorsque l’activité principale
avant la modification a représenté moins de 50 % de la valeur ajoutée pendant deux ans au moins.

5.4 Donneurs d’ordre et sous-traitance

5.4.1 Définitions

Sous-traitance

Accord contractuel selon lequel le donneur d’ordre demande au sous-traitant d’accomplir des tâches spécifiques,
telles que des éléments du processus de production ou même le processus de production tout entier, des services
liés à l’emploi ou des activités d’appui. Le terme sous-traitance est également valide si le sous-traitant est une
unité subsidiaire et que les tâches sont accomplies aux conditions du marché ou non. Le donneur d’ordre et le
sous-traitant peuvent être installés sur le même territoire économique ou sur des territoires économiques différents.
L’emplacement effectif n’affecte la classification d’aucune de ces deux unités.

Donneur d’ordre

Unité qui entre en relation contractuelle avec une autre unité (sous-traitant) pour que cette unité effectue des
tâches spécifiques, telles que des éléments d’un processus de production et même le processus de production tout
entier, des services liés à l’emploi ou des activités d’appui.
Sous-traitant
Unité qui effectue des tâches spécifiques, telles que des éléments d’un processus de production ou même le
processus de production tout entier, des services liés à l’emploi ou des activités d’appui dans le cadre d’une
relation contractuelle avec un donneur d’ordre.

Industrie manufacturière

Transformation physique et/ou chimique de matériaux, substances ou composants en nouveaux produits. Les
matériaux, substances ou composants sont des matières premières produites par l’agriculture, la sylviculture, la
pêche ou les industries extractives ainsi que les produits finis ou semi-finis issus d’autres activités manufacturières.
5.4.2 Règles de classification
Les règles suivantes expliquent comment classer les activités de sous-traitance des donneurs d’ordre et des soustraitants tels qu’ils sont définis au paragraphe 5.4.1. Il est important de souligner que ces règles s’appliquent
uniquement aux activités de sous-traitance. Lorsqu’un donneur d’ordre ou un sous-traitant est simultanément
impliqué dans d’autres activités, son classement doit être déterminé en appliquant la règle de l’activité principale à
l’ensemble de ses activités.
– Sous-traitance d’éléments d’un processus de production industrielle (industrie manufacturière)

Un donneur d’ordre confie une partie du processus de production à un sous-traitant.
Règles de codification : le donneur d’ordre doit être classé comme s’il effectuait l’ensemble du processus de
production. Le sous-traitant est classé avec les unités produisant les mêmes biens ou services pour leur compte
propre.
– Sous-traitance de l’ensemble du processus de production industrielle (industrie manufacturière)
Premier cas

Un donneur d’ordre qui possède les principales matières premières sous-traite l’ensemble du processus de
production industrielle à une autre unité.

Règles de codification : le donneur d’ordre qui possède les principales matières premières (par exemple, textiles
pour la production de vêtements, bois et accessoires métalliques pour la fabrication de meubles) et possède donc
les produits issus de la fabrication, mais a confié la production à des sous-traitants, est classé dans la section C de
la NAF (industrie manufacturière), dans la sous-classe correspondant au processus de production complet. Le
sous-traitant est classé avec les unités qui produisent les mêmes biens pour leur compte propre.

Deuxième cas

Le donneur d’ordre qui ne possède pas les principales matières premières sous-traite l’ensemble du processus de
production industrielle à une autre unité.

Règles de codification : le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres et ne possède pas les principales
matières premières doit être classé dans la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles »
(en fonction de l’activité et du produit spécifique vendu) si c’est sa seule activité. S’il a d’autres activités, il est
classé en fonction du principe de valeur ajoutée, soit dans la section G, soit dans d’autres sections. Le soustraitant est classé comme les unités qui produisent les mêmes produits pour leur compte propre.

– Sous-traitance des activités de construction
Le donneur d’ordre sous-traite les travaux de construction à un sous-traitant en restant le responsable du
processus de construction.
Règles de codification : le donneur d’ordre ainsi que le sous-traitant sont classés dans la section F
« construction », plus spécifiquement dans les sous-classes qui correspondent aux activités de construction qu’ils
effectuent.

– Sous-traitance des activités d’appui
Le donneur d’ordre effectue la totalité ou une partie du processus de production (d’un bien ou service) mais
délègue certaines activités d’appui, telles que la comptabilité ou les services informatiques, à un sous-traitant. Ces
activités d’appui ne font pas partie du processus de production de base, elles n’aboutissent pas directement au
bien ou service final mais elles apportent un soutien aux activités générales du donneur d’ordre en tant qu’unité de
production.

Règles de codification : le donneur d’ordre est classé sous le même code NAF qui représente le processus de
production de base. Le sous-traitant est classé dans l’activité spécifique qu’il effectue, par exemple NAF 69.20Z
« activités comptables », NAF 62.02A « conseil en systèmes et logiciels informatiques », etc.
– Sous-traitance des services liés à l’emploi

Dans le cas de la sous-traitance de services liés à l’emploi, il convient d’établir une distinction entre sous-traitance
sur une base temporaire ou à long terme ou permanente.
Règles de codification :
a) Dans la sous-traitance sur une base temporaire, le donneur d’ordre est classé sur la base de l’activité
effectivement accomplie (par exemple, industrie manufacturière). Le sous-traitant est classé en NAF 78.20Z
« activités des agences de travail temporaire ».
b) Dans la sous-traitance sur une base à long terme ou permanente, le donneur d’ordre est classé sur la base de
l’activité effectivement accomplie (par exemple, industrie manufacturière). Le sous-traitant est classé en NAF
78.30Z « autre mise à disposition de ressources humaines ».
– Sous-traitance des activités de production de services

Le donneur d’ordre sous-traite une partie ou la totalité de la prestation de services (à l’exception des services
d’appui, voir la règle « Sous-traitance des activités d’appui » ci-dessus) à une autre unité.
Règles de codification :
a) Le donneur d’ordre qui sous-traite une partie des activités de services doit être classé comme s’il fournissait
l’ensemble du processus de service. Le sous-traitant est classé en fonction de la part de la prestation de services
qu’il assume.
b) Si le donneur d’ordre sous-traite l’ensemble des activités de services, le donneur d’ordre et le sous-traitant sont
tous deux classés comme s’ils assuraient l’ensemble de l’activité de service.
– Sous-traitance de l’ensemble du processus de production agricole
Premier cas
Un donneur d’ordre qui possède les semences ou les plantes (jeunes plants, boutures) ou les arbres fruitiers (y
compris la vigne) ou les troupeaux d’élevage sous-traite l’ensemble du processus de production agricole à une
autre unité.
Règles de codification : le donneur d’ordre qui possède les semences ou les plantes (jeunes plants, boutures) ou
les arbres fruitiers (y compris la vigne) ou les troupeaux d’élevage et possède donc les produits issus de la
production, mais a confié la production à des sous-traitants, est classé dans la division 01 « culture et production
animale, chasse et services annexes », dans la sous-classe correspondant au processus de production complet.
Le sous-traitant est classé dans la classe appropriée du groupe 01.6 « services annexes à l’agriculture et à
l’élevage (à l’exclusion des services vétérinaires) ».
Deuxième cas
Le donneur d’ordre qui ne possède pas les semences ou les plantes (jeunes plants, boutures) ou les arbres
fruitiers (y compris la vigne) ou les troupeaux d’élevage sous-traite l’ensemble du processus de production à une
autre unité.
Règles de codification : le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres et ne possède pas les semences ou
les plantes (jeunes plants, boutures) ou les arbres fruitiers (y compris la vigne) ou les troupeaux d’élevage est
classé dans la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » (en fonction de l’activité et du
produit spécifique vendu) si c’est sa seule activité. Le sous-traitant est classé comme les unités qui produisent les
mêmes produits pour leur compte propre.
– Sous-traitance de l’ensemble du processus de production forestière
Premier cas

Un donneur d’ordre qui possède la forêt sous-traite l’ensemble du processus de production forestière à une autre
unité.

Règles de codification : le donneur d’ordre qui possède la forêt et possède donc les produits issus de la production,
mais a confié la production à des sous-traitants, est classé dans la division 02 « sylviculture et exploitation
forestière », dans la sous-classe correspondant au processus de production complet. Le sous-traitant est classé en
sous-classe 02.40Z « services de soutien à l’exploitation forestière ».
Deuxième cas
Le donneur d’ordre qui ne possède pas la forêt sous-traite l’ensemble du processus de production à une autre
unité.

Règles de codification : le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres et ne possède pas la forêt est classé
dans la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » (en fonction de l’activité et du produit
spécifique vendu) si c’est sa seule activité. Le sous-traitant est classé comme les unités qui produisent les mêmes
produits pour leur compte propre.
– Sous-traitance de l’ensemble du processus de production de poissons d’élevage
Premier cas
Un donneur d’ordre qui possède les alevins sous-traite l’ensemble du processus de production de poissons
d’élevage à une autre unité.
Règles de codification : le donneur d’ordre qui possède les alevins et possède donc les produits issus de la
production, mais a confié la production à des sous-traitants, est classé dans le groupe 03.2 « aquaculture », dans
la sous-classe correspondant au processus de production complet. Le sous-traitant est classé dans la sous-classe
appropriée du groupe 03.2 « aquaculture ».
Deuxième cas
Le donneur d’ordre qui ne possède pas les alevins sous-traite l’ensemble du processus de production à une autre
unité.
Règles de codification : le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres et ne possède pas les alevins est
classé dans la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » (en fonction de l’activité et du
produit spécifique vendu) si c’est sa seule activité. Le sous-traitant est classé comme les unités qui produisent les
mêmes produits pour leur compte propre.
– Sous-traitance de l’ensemble du processus de production d’énergie

Premier cas

Un donneur d’ordre qui possède l’énergie primaire (pétrole, charbon, gaz, bois, résidu agricole, etc.) sous-traite
l’ensemble du processus de production d’énergie à une autre unité.
Règles de codification : le donneur d’ordre qui possède l’énergie primaire (pétrole, charbon, gaz, bois, résidu
agricole, etc.) et possède donc les produits issus de la production, mais a confié la production à des sous-traitants,
est classé dans la section D « production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné », dans
la sous-classe correspondant au processus de production complet. Le sous-traitant est classé dans la sous-classe
appropriée de la section D « production et distribution d’électricité, de gaz, de vapeur et d’air conditionné ».
Deuxième cas
Le donneur d’ordre qui ne possède pas l’énergie primaire (pétrole, charbon, gaz, bois, résidu agricole, etc.) soustraite l’ensemble du processus de production à une autre unité.

Règles de codification : le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres et ne possède pas l’énergie primaire
(pétrole, charbon, gaz, bois, résidu agricole, etc.) est classé dans les sous-classes 35.14Z « commerce
d’électricité » ou 35.23Z «commerce de combustibles gazeux par conduites » (en fonction de l’activité et du produit
spécifique vendu) si c’est sa seule activité. Le sous-traitant est classé comme les unités qui produisent les mêmes
produits pour leur compte propre.
25
– Sous traitance d’autres activités de production de biens
Pour la pêche et les industries extractives, le donneur d’ordre qui confie la production à d’autres doit être classé
dans la section G « commerce ; réparation d’automobiles et de motocycles » (en fonction de l’activité et du produit
spécifique vendu) si c’est sa seule activité. Le sous-traitant est classé comme les unités qui produisent les mêmes
produits pour leur compte propre.

5.4.3 Traitement des produits des activités sous-traitées dans la CPF

En général, les activités sont classées sans faire de différence entre les activités sous-traitées et celles qui sont
exercées pour compte propre. Si cette distinction n’est pas faite dans la NAF en ce qui concerne les activités, les
produits résultant de celles-ci, eux, diffèrent selon que l’unité manufacturière est propriétaire des matériaux
consommés ou non. Lorsqu’elle ne l’est pas, le produit de l’activité est le service effectué à partir de ces matières
et incorporé à celles-ci, et c’est pour ce service que le sous-traitant est rémunéré. En principe, dès lors, la CPF fait
la distinction entre les biens produits pour compte propre (ou en sous-traitance quand le sous-traitant possède les
intrants) et les services sous-traités. Des catégories et sous-catégories spécifiques de services industriels, portant
généralement le code zx.yy.9 pour les premières et zx.yy.99 pour les secondes, sont prévues et libellées
« opérations sous-traitées intervenant dans …».

5.5 Règles et conventions de traitement

Les paragraphes ci-dessous présentent les règles et définitions à suivre pour classer les unités dans certaines
sections spécifiques. Les descriptions générales, les définitions et les caractéristiques des sections sont
présentées dans les notes explicatives correspondantes de la NAF.

5.5.1 Section A « agriculture, sylviculture et pêche »

Dans l’agriculture, il est parfois difficile de décomposer la valeur ajoutée pour les unités qui produisent du raisin et
fabriquent du vin à partir de ce raisin, ou pour les unités qui produisent des olives et les utilisent pour la fabrication
d’huile. Dans de tels cas, le critère de remplacement qui convient le mieux est celui du « nombre d’heures
travaillées ». L’application de ce critère à de telles activités à intégration verticale conduira normalement à leur
classement dans la section A « agriculture, sylviculture et pêche ». Dans des cas similaires concernant d’autres
produits agricoles, les unités seront classées, par convention, dans la section A « agriculture, sylviculture et
pêche » afin de garantir un traitement harmonisé.

5.5.2 Installation in situ

Les unités dont l’activité principale consiste à installer ou à assembler les matériels ou équipements nécessaires
pour qu’un bâtiment puisse remplir sa fonction sont classées dans la section « construction » (division 43).
L’installation de machines ou d’équipements autres que ceux nécessaires pour que les bâtiments (ou ouvrages de
génie civil) puissent remplir leur fonction est classée dans le groupe 33.2 « installation de machines et
d’équipements industriels ».

5.5.3 Réparations et entretien

Les unités qui exercent des activités de réparation ou d’entretien de biens sont classées dans l’une des catégories
suivantes, en fonction des types de bien en question :
a) groupe 33.1 « réparation d’ouvrages en métaux, de machines et d’équipements »
b) division 43 « travaux de construction spécialisés »
c) groupe 45.2 « entretien et réparation de véhicules automobiles »
d) division 95 « réparation d’ordinateurs et de biens personnels et domestiques ».
Les unités assurant la révision générale d’avions, de locomotives ou de navires relèvent de la même sous-classe
que les unités qui les fabriquent.

5.5.4 Limite commerce-production

Une unité vendant (au détail ou non) les produits qu’elle fabrique, et eux seuls, est classée en production (de biens
ou de services), l’intégration ne s’appliquant pas au commerce tant qu’il s’agit d’une activité auxiliaire de la
production. Ceci implique qu’une boulangerie produisant et vendant sur un même lieu est classée en fabrication.
Mais les établissements de vente au détail sont toujours classés en commerce si la fabrication a lieu dans un
établissement différent. Ainsi un réseau de dépôts de pain, alimenté par une boulangerie industrielle, donnera lieu
à un classement en commerce pour chaque dépôt. Le classement global de ce type d’entreprises pourra mettre en
balance le commerce et l’industrie, à partir des effectifs des établissements concernés, sachant que la valeur
ajoutée par tête est généralement très différente dans les secteurs industriel et commercial.

Le cas de la charcuterie artisanale, associant généralement production (et vente de cette production) à la
commercialisation de produits achetés, a été réglé par une convention globale en classant toutes ces unités en
production ; à l’inverse, les bouchers restent globalement classés en commerce.

5.5.5 Section K : « activités financières et d’assurance » et section M « activités spécialisées,
scientifiques et techniques »

À la section K, deux sous-classes sortant quelque peu du champ traditionnellement couvert par la NAF, à savoir la
production économique, ont été ajoutées : il s’agit des sous-classes 64.20Z « activités des sociétés holding » et
64.30Z « fonds de placement et entités financières similaires ». Les unités classées dans celles-ci ne tirent aucun
revenu de la vente de produits et n’emploient généralement pas de personnel (à l’exception, dans certains cas,
d’une ou deux personnes à titre de représentants légaux). Ces unités sont parfois appelées « sociétés boîtes aux
lettres » ou « entités ad hoc » (en anglais special purpose entities), car elles se limitent à un nom et une adresse.

Elles sont nombreuses dans certains pays pour des raisons d’avantages fiscaux.
Avant d’affecter une unité à l’une de ces deux sous-classes, il faut examiner si elle ne doit pas être classée soit dans la sous-classe 70.10Z « activités des sièges sociaux », soit dans la sous-classe 70.22Z « conseil pour les
affaires et autres conseils de gestion » de la division 70 de la section M.
Plus spécifiquement :

a) la sous-classe 64.20Z « activités des sociétés holding », comprend les activités des sociétés holding, dont
l’activité principale est d’être propriétaire du groupe, et qui n’assurent ni l’administration ni la gestion de celui-ci ;
b) la sous-classe 64.30Z « fonds de placement et entités financières similaires », est très particulière dans la NAF,
car elle ne désigne pas une activité économique, mais bien des unités ;
c) la sous-classe 66.30Z « gestion de fonds », comprend les activités effectuées pour le compte de tiers ;
d) la sous-classe 70.10Z « activités des sièges sociaux », comprend la supervision et la gestion d’autres unités de
la même société ou entreprise, l’exercice du contrôle opérationnel et la gestion des opérations courantes ;
e) la sous-classe 70.22Z « conseil pour les affaires et autres conseils de gestion », comprend le conseil et
l’assistance apportés sur des questions telles que la planification d’entreprise stratégique et organisationnelle, les
objectifs et les politiques de marketing, les politiques en matière de ressources humaines, etc. Pour déterminer
l’activité principale d’une unité exerçant plusieurs des activités susmentionnées, il convient, comme dans les autres
cas, de se baser sur la valeur ajoutée. Les plus-values ne sont pas de la valeur ajoutée et ne doivent donc pas être
prises en compte. L’ajout des nouvelles sous-classes précitées constitue un changement important par rapport à la
NAF rév. 1.

5.5.6 Section O « administration publique »

La NAF ne fait pas de distinction selon le secteur institutionnel (au sens de la comptabilité nationale) auquel une
unité institutionnelle appartient. En outre, il n’existe pas, dans la NAF, de catégorie décrivant l’ensemble des
activités des administrations publiques. Aussi les organismes d’administration publique ne sont-ils pas tous classés
automatiquement dans la section O « administration publique ». Les unités qui exercent des activités aux niveaux
national, régional ou local et qui relèvent expressément d’autres domaines de la NAF sont classées dans la section
appropriée. Par exemple, un établissement d’enseignement secondaire géré par une administration publique
centrale ou locale relève du groupe 85.3 (section P), tandis qu’un hôpital public relève de la sous-classe 86.10Z
(section Q). Par ailleurs, la section O n’est pas réservée aux organismes d’administration publique, mais comprend
également des unités privées assurant des « activités d’administration publique » typiques.

5.5.7 Section T « activités des ménages en tant qu’employeurs ; activités indifférenciées des

ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre »
La division 97 comprend exclusivement les activités des ménages employant du personnel domestique. Les
produits de cette activité sont assimilés à de la production en comptabilité nationale et c’est pour cette raison, ainsi
que pour les besoins de certaines enquêtes, que cette division a été incluse dans la NAF rév. 2. Les activités de
même nature réalisées par des prestataires de services indépendants ne sont pas classées dans cette division.

Par exemple, les services de garde d’enfants à domicile assurés par des prestataires de services indépendants
sont à classer en 88.91A, la blanchisserie-teinturerie en 96.01B, les activités des préposés au parcage des
véhicules en 96.09Z, etc.

Les collectes de données réalisées dans le cadre des enquêtes sur les forces de travail ou l’utilisation du temps,
par exemple, ont fait naître le besoin de décrire les activités pour usage propre. Si les activités marchandes doivent
normalement être décrites en suivant les règles définies pour l’identification du bon code NAF, l’application de ces
mêmes règles aux activités des ménages pour usage propre s’est avérée malaisée parce qu’à la différence des
activités marchandes, il est difficile d’en chiffrer la valeur ajoutée. Ces activités combinent souvent des travaux
agricoles, de construction, de confection, de réparation ou autres services. La division 98 « activités indifférenciés
des ménages en tant que producteurs de biens et services pour usage propre » correspond aux divisions 96 et 97
de la NAF rév. 1, lesquelles avaient été introduites afin de couvrir ces activités. La division 98 ne concerne pas les
statistiques communautaires relatives aux entreprises, mais bien les collectes de données portant sur les activités
des ménages et les activités de subsistance.

6. Codification des nomenclatures

Schéma de codification des nomenclatures
Nomenclature Activités Produits
Niveau NACE NAF CPA CPF
21 Sections 1 lettre idem idem idem
88 Divisions 2 chiffres idem idem idem
272 Groupes NACE / NAF 3 chiffres idem idem idem
615 Classes NACE / NAF 4 chiffres idem idem idem
732 Sous-classes NAF —- 4 chiffres + 1 lettre —- —-

1342 Catégories —- —- 5 chiffres idem
3142 Sous-catégories —- —- 6 chiffres idem

La CITI et la NACE sont codifiées de la même façon, au point séparateur près ; les sections et divisions sont
communes à la CITI et à la NACE. Celle-ci détaille la CITI au niveau des groupes et des classes (la CITI comporte
238 groupes et 419 classes). La codification d’une classe NACE (ou NAF) se présente ainsi : 12.34 (exemple fictif).
12 est l’indicatif de l’une des 88 divisions ; 12.3 est l’indicatif d’un des 272 groupes et 12.34 celui d’une des 615
classes. Les lettres des sections ne sont pas rappelées avant les chiffres.

La codification de la NAF s’effectue sur cinq positions : quatre chiffres et une lettre, avec un point de séparation
après les deux premiers chiffres (exemple fictif : 12.34A). C’est sous cette forme qu’apparaît le code APE (Activité
Principale Exercée) attribué par l’INSEE aux entreprises et aux établissements. Les 4 chiffres sont ceux de la
classe européenne de la NACE. La lettre en cinquième position est propre aux sous-classes nationales. Elle est
codée A, B, C, etc. lorsqu’il y a subdivision de la classe en plusieurs sous-classes ou Z lorsque la sous-classe
s’identifie à la classe.

Les nomenclatures d’activités spécifiques, par exemple la nomenclature des activités artisanales (NAFA),
s’emboîtent sur la NAF et une lettre ou un chiffre supplémentaire est nécessaire.

La codification de la CPF, identique à celle de la CPA, s’effectue à l’aide de 6 positions numériques. Le radical
commun aux activités et aux produits correspond, sauf cas particuliers, à la codification sur les quatre premiers
chiffres de la classe européenne. Le lien entre la NAF et la CPF s’effectue quelquefois à un niveau plus élevé que
celui des classes, le plus souvent au niveau de la division. Des codes ”00′ en troisièmes et quatrièmes positions
des codes des sous-catégories de la CPF rév. 2 indiquent alors que les produits de la division ne sont en général
pas spécifiques à l’une des classes de la NAF rév. 2.

L’identification d’une rubrique PRODCOM se fait en utilisant un numéro (séquentiel ou structurant) à deux chiffres
après les six chiffres de la CPA et un nouveau point de séparation (12.34.56.78 par exemple).
La classification européenne des échanges extérieurs (Nomenclature Combinée ou NC), bien que pouvant être
formellement considérée comme une subdivision de la CPA, conserve sa codification propre, marquant sa filiation
avec le Système Harmonisé (SH) ; elle ajoute deux positions au radical commun constitué des six premiers
chiffres, mais sans points de séparation (1234 56 78 par exemple). La NC est revue chaque année.

7. Guide de lecture des nomenclatures d’activités et de produits

7.1 Intitulés et notes explicatives

L’intitulé se veut bref (c’est surtout vrai pour les nomenclatures d’activités) et caractéristique du centre de la
catégorie qu’il recouvre ; pour étoffer le contenu, il faut aller rechercher dans les notes explicatives.
Dans un souci de clarté et de brièveté, les notes explicatives ne mentionnent que les produits ou les activités qui
semblent les plus significatifs à un instant donné. Elles reprennent aussi les cas marginaux dès lors qu’ils peuvent
être sujets à diverses interprétations et de façon à mieux préciser les limites entre postes.

L’évolution des structures économiques comme des marchés entraîne l’apparition de nouvelles activités et de
nouveaux produits qu’il faut pouvoir classer. Des erreurs ou contradictions dans la rédaction des notes doivent
aussi pouvoir être corrigées. Les notes explicatives sont donc sujettes à modifications et compléments. Entre deux
éditions, la mise à jour et le suivi historique des notes explicatives de la NAF rév. 2 et de la CPF rév. 2 sont
accessibles par Internet sur le site insee.fr, rubrique « Définitions et méthodes » J « Nomenclatures, zonages ».

7.2 Structure des notes explicatives

Les notes explicatives ont une structure type
Il convient d’abord de remonter la hiérarchie de la nomenclature (d’activités notamment) autant que nécessaire, car
des commentaires valables pour une section, une division ou un groupe ne sont pas en général répétés pour
toutes les classes et sous-classes. Les notes caractérisent globalement le contenu d’un poste, précisent son
contenu central et ses cas limites (inclusions ou exclusions). Exceptionnellement, elles contiennent des remarques
relatives à certaines conventions particulières de classement.

La note générale

Des notes générales, sous forme de texte libre, sont beaucoup plus souvent utilisées que dans l’édition précédente
portant sur la NAF rév. 1 et la CPF rév. 1. Elles sont assez systématiques au niveau section et division, mais on
en trouve aussi pour certaines classes et sous-classes. Par rapports aux notes précisant le contenu central, et les
cas limites d’inclusions et d’exclusions, la note générale vise une description synthétique, plus conceptuelle,
portant sur les processus de production, les marchés ou les inputs utilisés qui caractérisent le poste concerné.
Le commentaire sur le contenu central commence par cette phrase :

Cette rubrique (sous-classe le plus souvent) comprend :

– suivent quelques indications (ou exemples) précisant la partie centrale de la rubrique.
En cas d’intitulé autosuffisant et de contenu strictement limité, il n’y a pas de commentaire sur le contenu central :
cette situation est toutefois assez rare en nomenclature d’activités.

Le commentaire sur les limites comprend deux volets :
Cette rubrique (sous-classe le plus souvent) comprend aussi :

– suivent quelques indications ou exemples précisant des cas limites ou ceux auxquels on ne pense pas d’emblée
et qui appartiennent bien à la rubrique.
Cette rubrique (sous-classe le plus souvent) ne comprend pas :
– suivent quelques indications ou exemples précisant des cas limites ou ceux pour lesquels la précision semble
utile et qui n’appartiennent pas à la rubrique (avec renvoi sur la bonne rubrique).

Cette description concerne la nomenclature d’activités ; les notes explicatives similaires des produits de la CPF
sont plus compactes (C : pour « comprend », CA : pour « comprend aussi », NC : pour « ne comprend pas ») mais
suivent les mêmes principes.

Des remarques complémentaires

Bien entendu, il reste toujours une marge d’appréciation sur ce qu’il convient d’écrire : trop de détails obscurcissent
la recherche ; mais il en faut suffisamment pour bien guider l’utilisateur. Par ailleurs, il faut gérer les
interdépendances : une précision qui complète utilement le commentaire qui la précède peut induire en erreur en
cas de lecture hors du contexte ou lors de « zapping » dans la nomenclature.

L’interprétation doit donc toujours être effectuée en considérant l’ensemble du document, de façon à rechercher le
classement le mieux adapté. Par exemple, bien qu’il existe une sous-classe relative aux objets divers en bois
(16.29Z), il n’y a pas de jouets en bois dans ce groupe ; la sous-classe relative aux jeux et jouets (32.40Z)
concerne les jouets en toutes matières.
Outre les notes explicatives qui définissent les frontières entre postes, les règles générales d’utilisation de la
nomenclature (en particulier, les règles de classement) peuvent, dans quelques cas, être contredites et
remplacées par des conventions ou règles particulières valables uniquement pour les postes où elles sont
explicitées.

7.3 Le bon usage des notes explicatives

La « qualité » des classements effectués dans toute nomenclature hiérarchisée est d’abord fonction de l’exactitude
de ces classements du niveau le plus agrégé vers les niveaux plus détaillés : se tromper de sous-classe est moins
grave que se tromper de section ou de division.

Par construction, la CPF détaille la NAF même si le lien entre ces deux nomenclatures est particulier (cf. 4.2.1).
Tout ne pouvant être écrit dans les notes explicatives de la nomenclature d’activités, une bonne compréhension du
contenu des postes conduit à « enchaîner » les informations fournies par :

1. les intitulés de la NAF,
2. les notes explicatives de la NAF,
3. les produits correspondants dans la CPF (via les codes « produits » associés listés
après les notes explicatives de chaque poste NAF),
4. les notes explicatives de la CPF,
5. éventuellement, les postes de la NC sur le champ des biens et de PRODCOM sur le
champ industriel.

7.4 La gestion des notes explicatives

Les notes explicatives ne sont pas couvertes par les textes réglementaires sur la NAF et la CPF et sont donc
adaptables en tant que de besoin. Trois instances sont compétentes pour instruire une proposition de modification
de frontières ou une décision de jurisprudence :

• Au niveau international, le Sous-groupe technique auprès du Groupe d’Experts de l’ONU en charge des
nomenclatures économiques et sociales a entre autres pour attributions de répondre aux questions posées à
l’ONU, en provenance des pays, organismes, entreprises ou particuliers, sur le classement d’activités et de
produits dans les nomenclatures internationales concernées. Il lui arrive donc d’interpréter les nomenclatures.
Ses « décisions » ont valeur de jurisprudence et sont mises en ligne sur le site Internet de la Division de

Statistiques des Nations Unies.

• Au niveau européen, le Groupe de travail NACE – CPA est chargé de veiller à l’interprétation homogène des
nomenclatures et de prendre en compte les décisions internationales. Ses interprétations ont valeur de
jurisprudence européenne.
• Au niveau national, la CNNES est l’enceinte dans laquelle les questions d’interprétation, limitées aux questions
et problèmes purement nationaux, peuvent être utilement débattues dès lors qu’elles revêtent une importance
particulière. L’interprétation courante et la mise à jour des notes explicatives relèvent de l’INSEE, qui assure la
représentation française au sein des comités de gestion international et européen compétents et anime le
secrétariat général de la CNNES.

7.5 Des outils complémentaires : les tables de passage

Des tables de passage analytiques entre nomenclatures, notamment entre la NAF rév. 2 et la CPF rév. 2 et leurs
versions antérieures ont été établies. Elles sont disponibles sur le site insee.fr, rubrique « Définitions et méthodes »
J « Nomenclatures, zonages ». Ces tables permettent de comprendre l’articulation entre les anciennes et les
nouvelles nomenclatures. Les lignes de chaque table représentent les liens théoriques entre postes de niveau le
plus détaillé des deux nomenclatures mises en rapport.

La table la plus riche en information est celle entre la NAF rév. 1 et la NAF rév. 2. Elle est déclinée en 2 versions,
l’une triée sur les classes de la NAF rév. 1, l’autre sur les sous-classes de la NAF rév. 2. Les lignes de cette table
représentent les liens entre une classe (ou une partie de classe) de la NAF rév. 1 et une sous-classe (ou une partie
de sous-classe) de la NAF rév. 2. Les liens partiels sont repérés par l’ajout d’un ‘p’ au code du poste concerné. Les
éléments nécessaires à la compréhension du contenu du lien sont décrits en utilisant une terminologie voisine de
celle des notes explicatives de la NAF :
– CC : contenu central. Représente une part importante de l’activité de l’un ou de l’autre poste.
– CA : contenu annexe. Représente une part accessoire de l’activité des deux postes.
– NC : contenu exclu. Utile quand les deux postes sont identiques à une composante près facilement identifiée.

Les ‘NC’ d’un lien correspondent généralement à des ‘CA’ de liens impliquant au moins l’un des deux postes
concernés.

Pour mieux préciser les contenus des liens, des références aux postes de la CPA 2002 (identique à ceux de la
CPF rév. 1) ont souvent été opérées (là aussi le code du poste de la CPA est suivi d’un ‘p’ quand seule une partie
de ce poste est concernée par le lien).

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Toute transaction payante sur la Plateforme (y comprend l’acquisition d’un ou plusieurs Accès) est soumise aux présentes Conditions Générales que l’Abonné déclare accepter sans réserve(s).


Les présentes Conditions générales sont en consultation permanente sur la Plateforme en pied de page d’accueil.  L’Abonné a l’obligation de les copier et/ou les imprimer et à en conserver une copie. Les présentes Conditions Générales constituent l’intégralité des documents contractuels opposables entre les Parties.


Chaque nouvelle version des Conditions générales est adressée à l’Abonné par courrier électronique, qui en l’absence du refus de les accepter, rendent caduques les précédentes versions.


Les présentes Conditions Générales constituent un Contrat conclu à distance entre professionnels, conclu sans la présence physique simultanée des parties, ces dernières utilisant exclusivement pour la conclusion des présentes, une ou plusieurs techniques de communication à distance.


L‘Abonné souscrit au Service en sa qualité de professionnel, prestataire de services, commerçant ou libéral (juriste ou non) diligent et informé. A ce titre, à l’exclusion des dispositions d’ordre public du Code français de la consommation, applicables aux non professionnels, l’Abonné ne bénéficie pas des dispositions protectrices dudit Code.


ARTICLE 1 : OBJET DE LA PLATEFORME


L’Editeur commercialise, sur la Plateforme, un Service d’informations juridiques et de mise à dispositions de documents juridiques standards (contrats, lettres, packs juridiques…).


L’Editeur n’assure pas de conseil juridique mais un Service de fourniture de documentation juridique.


Conformément à l’article 66-1 de la Loi n° 71-1130 du 31 décembre 1971 portant réforme de certaines professions judiciaires et juridiques, la Plateforme est un organe de presse et de communication au public par voie électronique en droit d’offrir à ses abonnés, lecteurs ou auditeurs une diffusion en matière juridique de renseignements et informations à caractère documentaire.


La Plateforme ne dispense pas de consultations juridiques à titre habituel et/ou payant.


L’Abonné, lecteur ou auditeur de la Plateforme est informé des dispositions légales suivantes telles que fixées par la Loi n°2004-575 du 21 juin 2004 :


« Article 54


Nul ne peut, directement ou par personne interposée, à titre habituel et rémunéré, donner des consultations juridiques ou rédiger des actes sous seing privé, pour autrui :


1° S’il n’est titulaire d’une licence en droit ou s’il ne justifie, à défaut, d’une compétence juridique appropriée à la consultation et la rédaction d’actes en matière juridique qu’il est autorisé à pratiquer conformément aux articles 56 à 66.


Les personnes mentionnées aux articles 56,57 et 58 sont réputées posséder cette compétence juridique.


Pour les personnes exerçant une activité professionnelle réglementée mentionnées à l’article 59, elle résulte des textes les régissant.


Pour chacune des activités non réglementées visées à l’article 60, elle résulte de l’agrément donné, pour la pratique du droit à titre accessoire de celle-ci, par un arrêté qui fixe, le cas échéant, les conditions de qualification ou d’expérience juridique exigées des personnes exerçant cette activité et souhaitant pratiquer le droit à titre accessoire de celle-ci.


Pour chacune des catégories d’organismes visées aux articles 61,63,64 et 65, elle résulte de l’agrément donné, pour la pratique du droit à titre accessoire, par un arrêté qui fixe, le cas échéant, les conditions de qualification ou d’expérience juridique exigées des personnes pratiquant le droit sous l’autorité de ces organismes.


L’agrément prévu au présent article ne peut être utilisé à des fins publicitaires ou de présentation de l’activité concernée ;


2° S’il a été l’auteur de faits ayant donné lieu à condamnation pénale pour agissements contraires à l’honneur, à la probité ou aux bonnes moeurs ;


3° S’il a été l’auteur de faits de même nature ayant donné lieu à une sanction disciplinaire ou administrative de destitution, radiation, révocation, de retrait d’agrément ou d’autorisation ;


4° S’il a été frappé de faillite personnelle ou d’autre sanction en application du titre VI de la loi n° 85-98 du 25 janvier 1985 précitée ou, dans le régime antérieur à cette loi, en application du titre II de la loi n° 67-563 du 13 juillet 1967 précitée ;


5° S’il ne répond en outre aux conditions prévues par les articles suivants du présent chapitre et s’il n’y est autorisé au titre desdits articles et dans les limites qu’ils prévoient.


Une personne morale dont l’un des dirigeants de droit ou de fait a fait l’objet d’une sanction visée au présent article peut être frappée de l’incapacité à exercer les activités visées au premier alinéa par décision du tribunal judiciaire de son siège social, à la requête du ministère public.


La condition de diplôme ou de compétence juridique prévue au 1° est applicable à l’expiration d’un délai d’un an à compter de la promulgation de la loi n° 97-308 du 7 avril 1997.


Article 55


Toute personne autorisée par le présent chapitre à donner des consultations juridiques ou à rédiger des actes sous seing privé, pour autrui, de manière habituelle et rémunérée, doit être couverte par une assurance souscrite personnellement ou collectivement et garantissant les conséquences pécuniaires de la responsabilité civile professionnelle qu’elle peut encourir au titre de ces activités.


Elle doit également justifier d’une garantie financière, qui ne peut résulter que d’un engagement de caution pris par une entreprise d’assurance régie par le code des assurances ou par un établissement de crédit ou une société de financement habilités à cet effet, spécialement affectée au remboursement des fonds, effets ou valeurs reçus à ces occasions.


En outre, elle doit respecter le secret professionnel conformément aux dispositions des articles 226-13 et 226-14 du code pénal et s’interdire d’intervenir si elle a un intérêt direct ou indirect à l’objet de la prestation fournie.


Les obligations prévues à l’alinéa précédent sont également applicables à toute personne qui, à titre habituel et gratuit, donne des consultations juridiques ou rédige des actes sous seing privé. »


L’Abonné est informé que l’Editeur n’engage pas sa responsabilité au titre de l’usage qui est fait des documents fournis. L’Abonné est informé que les documents fournis ne dispensent pas d’une consultation personnalisée d’un professionnel du droit et qu’ils sont à adapter et à personnaliser selon ses besoins.


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Toute transaction passée sur la Plateforme est définitive, non remboursable et non modifiable, pour la période contractuelle définie ci-après. 


ARTICLE 2 : CONDITIONS D’ACCES A LA PLATEFORME


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–  Être un professionnel qui agit dans le cadre de ses activités ;   


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Conformément aux articles L221-5 et s. du Code de la consommation et préalablement à l’achat immédiat ou à la passation d’une commande sur la Plateforme et à la conclusion du contrat, les présentes Conditions Générales sont communiquées à l’Abonné qui reconnaît en avoir pris connaissance lors de la création de son compte (lors du processus de commande en ligne).


L’Editeur communique de manière claire et compréhensible à l’Abonné, les informations suivantes sur le Service :


–  Les caractéristiques essentielles du Service numérique sont les suivantes : accès à une plateforme de documentation juridique segmentée par domaine du droit avec mise à disposition de modèles de documents juridiques et des services accessoires selon la formule d’Accès sélectionnée :


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Durée minimale de l’abonnement : 12 mois à compter de la date de la commande du Service


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L’Abonné est informé qu’il ne peut télécharger directement les modèles de contrats, ces derniers sont mis à la disposition de l’Abonné par une autorisation d’accès individuelle (« Cloud ») à formuler à partir du Desk.  


L’Abonné est mis en possession de son accès dans les 72 heures suivant la conclusion de la transaction. 


Les informations relatives à l’identité de l’Editeur, ses coordonnées postales, téléphoniques et électroniques, et à ses activités sont précisées en en-tête et en pied de page des présentes.


La possibilité de recourir à une médiation conventionnelle en cas de litige est précisée en pied de page des présentes.


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Avant chaque commande, l’Abonné déclare avoir pris connaissance des caractéristiques essentielles des modèles de contrats en visualisant leurs Descriptifs sur la Plateforme LegalPlanet ou Uplex.fr


Les Dates et le Prix des offres spéciales et/ou promotionnelles à durée limitée, sont indiqués sur la Plateforme.


L’accès à la Plateforme est payant sur la base de la Formule sélectionnée par l’Abonné. L’Abonné est informé qu’aucune résiliation n’est possible après avoir passé une transaction sur la Plateforme. A ce titre, la formule « jours gratuits » est une durée d’accès non facturée à l’Abonné et non pas une gratuité du service qui lui permettrait de tester le Service sans engagement.  


L’Editeur est soumis à une obligation de moyen concernant la mise à jour des modèles de documents fournis et de la veille juridique proposée. L’Abonné a l’obligation de vérifier auprès de son conseil, les chiffres, barèmes, grilles et textes annoncés dans les documents et les points juridiques abordés (montants des salaires, textes de loi …). L’Editeur n’encourt aucune responsabilité au titre des mises à jour des documents mis à la disposition de l’Abonné.


Si la présente clause élusive de responsabilité venait à être écartée par une juridiction, l’Abonné accepte, pour tout dédommagement, y compris au titre de ses frais de procédure, d’être indemnisé à la hauteur du prix payé pour une année d’accès à la Plateforme.


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Pour réaliser une transaction, l’Abonné complète les champs nécessaires à son achat, accepte les présentes Conditions Générales ainsi que la Politique de traitement de données personnelles de l’Editeur et procède au paiement en ligne en communicant ses coordonnées bancaires qui sont enregistrées dans un système sécurisé. Le contrat électronique entre l’Abonné et l’Editeur est alors conclu sous réserve d’encaissement définitif du prix par l’Editeur.


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L’Abonné reçoit également, par courrier électronique, dans un délai de 24 heures suivant la passation de commande, une confirmation en langue française, comprenant :


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–  l’indication, en euros hors taxes et toutes taxes comprises, du prix de la transaction ;


–  le mode de paiement utilisé ;


–  une facture de paiement acquitté sous réserve d’acceptation de la transaction bancaire par la banque de l’Abonné.


ARTICLE 6 : PRIX D’ACCET ET PRIX DE VENTE 


Les prix des Accès ne sont valables qu’à la date de passation de la commande. Les prix des modèles peuvent être modifiés par l’Editeur. Seul le Prix affiché sur la Plateforme fait foi entre les parties.


L’Editeur met en œuvre ses meilleurs efforts pour garantir l’exactitude des Prix et des informations présentes sur la Plateforme. Si le Prix d’un modèle est erroné suite notamment à une erreur matérielle, l’Abonné dispose de la possibilité de passer la commande au prix correctement établi ou d’annuler sa commande et bénéficier du remboursement du ou des modèles.


ARTICLE 7 : PAIEMENT 


L’Editeur accepte le paiement par cartes bancaires françaises (Carte Bleue, Visa, Eurocard / Mastercard), belges, luxembourgeoises, italiennes, suisses et américaines uniquement.


Ne sont pas considérés comme libératoires de la dette de l’Abonné, la remise d’un n° de carte de paiement tant que l’accord du centre n’est pas obtenu, ni d’un virement avant confirmation de notre banque. Le contrat de vente n’est parfait que lorsque le montant devant être perçu par l’Editeur conformément aux modalités de paiement est réceptionné par la banque de l’Editeur.  A défaut, et sauf cas de force majeure ou dispositions prévues par la loi, le Contrat est réputé non formé. Le Prix des modèles est payable au comptant en totalité lors de la commande.   


L’Editeur se réserve le droit d’annuler ou suspendre toute commande en cas de refus d’autorisation de paiement par carte bancaire opposé par l’établissement bancaire de l’Abonné.


Le compte bancaire correspondant à la carte bancaire utilisée pour le paiement sera débité dès la passation de la commande. L’Editeur se réserve le droit de procéder à l’annulation d’une commande qui présenterait, lors des vérifications de coordonnées bancaires, un risque d’utilisation frauduleuse de carte bancaire.


L’Editeur se réserve le droit de vérifier les données personnelles renseignées par l’Abonné et d’appliquer les mesures jugées nécessaires (demande de justificatifs ou annulation de la commande) afin d’éviter toute utilisation frauduleuse de numéros de cartes bancaires.


Pour garantir des achats en toute sécurité, l’Editeur met en place, avec son prestataire de paiement sécurisé, toutes les procédures nécessaires à une protection contre l’utilisation frauduleuse de la carte bancaire de ses Clients :


–  Contrôle et blocage des commandes identifiées comme frauduleuses


–  Contrôle et blocage des adresses IP identifiées comme frauduleuses


En cas de débit frauduleux constaté sur le compte bancaire de l’Abonné, ce dernier a l’obligation de s’adresser exclusivement à son établissement bancaire dans les plus brefs délais. Cet établissement est le seul habilité à régulariser la ou les opérations constatées et à rembourser l’Abonné.


Tout paiement par chèque adressé à l’Editeur doit être accompagné d’une photocopie de la carte d’identité de l’Abonné et porter au verso la référence de la commande. L’Editeur  se réserve le droit de ne pas valider une commande tant que l’encaissement du chèque n’est pas effectif.


Il est entendu que l’Abonné s’expose à une procédure judiciaire en cas d’opposition sur un paiement réalisé sur la Plateforme en raison d’un litige commercial avec l’Editeur ou afin d’échapper à sa durée minimale d’engagement contractuel.


ARTICLE 8 : DROIT DE MODIFICATION


L’Editeur se réserve le droit de modifier, d’interrompre temporairement ou définitivement la vente d’un ou plusieurs modèles de documents et ce à tout moment en raison notamment de l’expiration des droits opposable par les titulaires de droits d’auteur ou de droits voisins et/ou de revendications de droits formulées par un tiers sur tout ou partie du modèle. 


L’Abonné accepte que l’Editeur ne prenne aucun engagement de maintenir un accès permanent et ininterrompu à la vente des modèles.


A l’opposé, l’Editeur est amené à ajouter régulièrement des modèles sur la Plateforme.


ARTICLE 9 : CLAUSE DE RESERVE


L’Editeur se réserve le droit d’annuler toute commande d’un Client avec lequel il existerait un litige relatif au paiement d’une commande antérieure.


Dans le cas de litige en cours, l’Editeur peut être amené à revoir avec l’Abonné les conditions du traitement d’une nouvelle commande ou d’un nouvel accès à la Plateforme.


ARTICLE 10 : ABSENCE DE DROIT DE RETRACTATION


Les présentes Conditions Générales portent sur la vente d’un contenu numérique.


Conformément à l’article L221-28 13° du Code de la consommation, l’Abonné est informé que son droit de rétractation ne peut être exercé pour les contrats de fourniture d’un contenu numérique non fourni sur un support matériel dont l’exécution a commencé après accord préalable exprès du consommateur et renoncement exprès à son droit de rétractation. En conséquence de quoi, l’Abonné est informé de l’existence de son droit de rétractation mais déclare y renoncer expressément par l’acceptation des présentes.


L’Abonné est informé qu’il ne peut accéder aux services sans avoir coché la case d’acceptation des présentes Conditions générales et que son action vaut parfait consentement.


Cette acceptation marque le commencement de l’exécution du contrat avec la création d’un compte d’accès. Les identifiants de l’Abonné lui sont envoyés postérieurement à la validation de son paiement en ligne ou à l’encaissement de tout autre moyen de paiement convenu entre les Parties (chèque, virement bancaire ….). En acceptant cette procédure, l’Abonné déclare renoncer expressément à son droit de rétractation.    


ARTICLE 11 : DROITS DE PROPRIETE INTELLECTUELLE


L’Abonné dispose de la faculté de modifier, imprimer, reproduire le document acquis pour l’adapter à ses besoins propres. L’Abonné n’est pas en droit de mettre à la disposition du public ou de revendre à un tiers, à titre commercial ou non, les documents acquis sur la Plateforme.


La base de données de la Plateforme est protégée par le droit sui generis des bases de données et les dispositions du Code français de la propriété intellectuelle, de la Directive européenne sur la protection des bases de données ainsi que par les différentes conventions internationales applicables. Toute extraction qualitative ou quantitative de la base de données Plateforme est interdite. Est également prohibé, l’utilisation d’outil de Scrapping / Extraction automatisée de données de la Plateforme.


Dans le cadre de son parcours utilisateur, il est mis à la disposition de l’Abonné des contenus multimédias (fiches descriptives, vignettes, textes, images…) protégés par des droits de propriété intellectuelle.


L’Editeur concède à l’Abonné un droit de consultation et d’affichage sur la Plateforme à  l’exclusion de toute autorisation de reproduction des créations et données numériques, quelle que soit leur nature juridique (vignette, logo, marque, code source, applications, images, sons, graphismes, séquences audiovisuelles, applications mobiles et autres).


Cette interdiction d’exploitation peut être écartée selon accord individuel avec chaque Abonné et/ou selon la formule d’Accès souscrite.   


La réutilisation du logo, des graphismes et de la marque semi figurative de l’Editeur doit faire l’objet d’une demande préalable auprès du support commercial de l’Editeur.


L’Abonné  est informé que tous les données de la Plateforme sont protégées par le droit de la propriété intellectuelle et/ou contre tout acte de parasitisme, plagiat ou extractions illicites substantielles ou non.


L’Abonné s’interdit donc, sous peine des sanctions civiles et pénales de la contrefaçon, de reproduire ou faire reproduire les créations, en tout ou partie, à titre temporaire ou définitif, par tout procédé, connus ou inconnus, sur tout support, notamment et non limitativement tout site internet, réseau intranet, messagerie, support amovible,  réseau d’échange décentralisé et de pairs à pairs, hebdomadaires, magazines, revues, catalogues, brochures, dépliants, prospectus, notices, mailings, dossiers publicitaires ou promotionnels y compris de presse et de formation, affiches, affichettes, posters, cartes, panneaux, pancartes, conditionnements et emballages pour tous produits, publications et ouvrages de toute nature.


Cette interdiction s’étend également à toute reproduction ou diffusion sur  support électronique et notamment par le biais du réseau Internet, des réseaux de téléphonie mobile, des réseaux ADSL, hertziens, câblés ou satellitaires ainsi que sur supports mobiles personnels de type baladeurs numériques, téléphones et tablettes tactiles. 


ARTICLE 12 : DONNEES PERSONNELLES DU CLIENT


Les présentes Conditions Générales associées à la Politique de traitement des données personnelles et de collecte des cookies de l’Editeur constituent un ensemble contractuel indivisible.


Conformément aux dispositions de la loi n°78-17 du 6 janvier 1978 et au Règlement (UE) 2016/679 du Parlement européen et du Conseil du 27 avril 2016, relatif à la protection des personnes physiques à l’égard du traitement des données à caractère personnel et à la libre circulation de ces données (RGDP), l’Abonné est informé que les catégories de données à caractère personnel traitées par l’Editeur sont les suivantes :


Concernant la gestion de l’accès à la Plateforme   :


― l’identifiant de connexion choisi par l’Abonné ;


― le mot de passe choisi par l’Abonné (crypté) ;


Concernant l’utilisation de la Plateforme et de ses fonctionnalités, les données nominatives suivantes sont traitées par l’Editeur :


― la civilité ;


― le nom de famille, le nom d’usage ou le surnom (pseudonyme) ;


― le(s) prénom(s) ;


― le numéro de téléphone fixe ;


― le numéro de téléphone portable ;


― l’adresse de courrier électronique ;


― l’adresse postale aux fins de facturation ;


― l’adresse IP de connexion ;


Le seul destinataire habilité à recevoir la communication des données nominatives de l’Abonné est l’Editeur.


Les informations traitées dans l’espace en ligne de l’Abonné sont gérées directement par lui. Ce dernier peut les modifier ou les supprimer librement.


Le droit d’accès, de rectification et de suppression de l’Abonné sur ses données nominatives s’exerce par courrier électronique à adresser au Directeur de publication Maxence Abdelli maxence @ legalplanet.pro ou par courrier postal au siège social de la société. 


Concernant les cookies de session, l’Editeur collecte, dans les conditions de la politique de confidentialité, des informations relatives à l’Abonné à l’aide de cookies permettant de suivre sa navigation sur la Plateforme.


Les cookies sont des identifiants alphanumériques transférés sur le disque dur de l’ordinateur de l’Abonné via son navigateur Internet et qui permettent à l’Editeur de reconnaître ce navigateur et de proposer à l’Abonné des fonctions innovantes et facilitant sa navigation.


L’Abonné peut configurer son ordinateur pour s’opposer à l’enregistrement de cookies selon les méthodes suivantes (étapes à suivre en cas d’Utilisation de Microsoft Internet Explorer) :  Menu « Outils » / « Options Internet » / onglet « Confidentialité » / Sélection du niveau maximum afin de bloquer les cookies.


L’Abonné s’engage à ne fournir, dans le cadre de l’utilisation de la Plateforme, des informations nominatives exactes, à jour et complètes. Dans l’hypothèse où l’Abonné  ne s’acquitterait pas de cette obligation de sincérité, l’Editeur se réserve le droit de suspendre et/ou annuler l’accès à la Plateforme.


L’Abonné  est informé qu’il s’expose, en cas de fausse déclaration, aux sanctions prévues par  l’article 441-1 du Code pénal ci-après reproduit : « Constitue un faux toute altération frauduleuse de la vérité, de nature à causer un préjudice et accomplie par quelque moyen que ce soit, dans un écrit ou tout autre support d’expression de la pensée qui a pour objet ou qui peut avoir pour effet d’établir la preuve d’un droit ou d’un fait ayant des conséquences juridiques. Le faux et l’usage de faux sont punis de trois ans d’emprisonnement et de 45000 euros d’amende. »


L’Abonné dispose d’un accès permanent aux modalités de collecte et de traitement de ses données personnelles aux fins de s’y opposer et/ou modifier ses choix et préférences de traitement.  L’Abonné dispose également du droit de supprimer son compte à tout moment.


L’Abonné doit vérifier l’exactitude permanente des données personnelles transmises au Service de l’Editeur et ce pour la bonne exécution de l’ensemble des prestations fournies par l’Editeur. Tout message adressé aux coordonnées fournies par l’Abonné est présumé être reçu par ce dernier.


L’Editeur prend toutes les précautions raisonnables afin de préserver la sécurité des données personnelles de l’Abonné et notamment d’empêcher qu’elles ne soient déformées, endommagées ou communiquées à des tiers non autorisés.


Les informations en rapport avec la commande de l’Abonné font l’objet d’un traitement automatisé de données. Ce traitement automatisé de données a pour finalité de définir un niveau d’analyse d’une transaction et de lutter contre la fraude aux moyens de paiement et notamment contre la fraude à la carte bancaire.


Dans sa délibération n°03-034 du 19 Juin 2003, la CNIL légitime la collecte des données bancaires par un professionnel de la vente à distance dans le dessein de lutter contre la fraude au paiement. Selon l’article 5-e de la Convention n°108 du 28 Janvier 1981 du Conseil de l’Europe, la conservation de ces informations est enserrée dans un délai nécessaire aux finalités. Ce traitement a été autorisé par la CNIL.


Dans le cadre de la politique de traitement des données personnelles de l’Abonné, l’Editeur est investi du droit de lui communiquer, par affichage direct sur écrans, par courriers électroniques ou par voie postale, toute Communication commerciale, opérations de Parrainage ou tout Placement de produit.


L’Editeur est également en droit de collecter et traiter des statistiques sur les préférences de consommation et de navigation de l’Abonné aux fins, entre autres, d’améliorer son expérience utilisateur.  


Les données personnelles de l’Abonné sont également collectées afin de traiter et d’exécuter les commandes et de gérer le fichier clients.


Les autres informations demandées, pour lesquelles la réponse est facultative sont destinées à mieux connaître l’Abonné et ainsi à améliorer les services qui lui sont proposés, tout en en assurant la sécurité de la Plateforme.


L’Editeur est susceptible d’adresser à l’Abonné par courrier postal et par courrier électronique, notamment dans le cadre d’e-mailing, des informations permettant de mieux connaître l’Abonné et de mieux utiliser la Plateforme, de lui faire bénéficier des offres promotionnelles et de lui proposer des offres de Partenaires, dans le strict respect des dispositions de la loi « pour la confiance dans l’économie numérique » et de la loi « informatique et libertés » modifiée, sous réserve du consentement préalable ou de l’opposition de l’Abonné.


L’Abonné peut recevoir des Communications commerciales de l’Editeur dans les cas suivants:


– Inscription en qualité de membre de la Plateforme. Le nouveau membre reçoit un courrier électronique de bienvenue contenant son nom d’accès ainsi que son mot de passe lui rappelant les identifiants permettant l’accès à son compte.


– Demande de clôture du compte. En cas de clôture du compte, un mail de notification de clôture du compte est adressé à l’Abonné.


– Achat, réservation ou annulation. Pour toute réservation, achat ou annulation, l’Abonné reçoit une confirmation par courrier électronique.


– Concours. L’Abonné peut solliciter la transmission ou modifier les informations fournies lors de concours. L’Abonné peut, soit envoyer un courrier électronique en demandant la modification des informations fournies, soit recevoir une copie des informations stockées durant toute la durée du concours.


– Demande d’assistance ou soumission de questions / suggestions. L’Editeur répond par courrier électronique à l’Abonné qui sollicite une assistance pour consulter ses commandes, se connecter sur la Plateforme ou accéder à son compte.


– E.mailing. Sur la Plateforme, notamment dans le cadre des jeux et concours, l’Abonné peut se voir proposer un support de communication électronique supplémentaire : des e-mails commerciaux. Ces derniers proposent aux Clients s’y étant inscrits volontairement et donc ayant donné au préalable leur autorisation, la mise en avant d’offres commerciales ponctuelles proposées par l’Abonné ou par ses partenaires.


Pour le désabonnement à un type de communication commerciale de l’Editeur, le droit d’opposition peut également s’exercer :


– En cliquant sur le lien situé en bas d’une communication de l’Editeur : «Si vous ne souhaitez plus recevoir d’informations commerciales de la part de l’Editeur, cliquez ici ». Attention, cette demande n’est prise en compte que si un message vous le confirme. Si ce n’est pas le cas, envoyez un mail à l’adresse suivante : [email protected] en précisant l’adresse e-mail à désabonner.


Si l’Abonné a exprimé son refus de recevoir un ou plusieurs types de communications commerciales de l’Editeur, il peut, autant de fois qu’il le souhaite passer une commande sur la Plateforme en indiquant la même adresse. Il ne recevra plus la Lettre d’Information, sauf s’il en fait la demande expresse à l’Editeur.


La page « Mon compte » de la Plateforme permet à l’Abonné de consulter ses commandes et accès. Pour toute question ou requête concernant la protection des données personnelles, notamment la clôture d’un compte, l’Abonné peut envoyer un mail via la rubrique « Contact » de la Plateforme.


La navigation sur la Plateforme peut entraîner l’implantation de cookies dans l’ordinateur de l’Abonné. Ces cookies simplifient la visite et améliorent l’ergonomie de la Plateforme durant la  navigation de l’Abonné.


ARTICLE 13 : MODIFICATIONS CONTRACTUELLES 


Les présentes Conditions Générales peuvent être amendées par l’Editeur en fonction des évolutions techniques apportées à la Plateforme, de l’évolution de la législation ou pour tout autre motif légitime.


La version des Conditions Générales, opposable entre les Parties, est celle disponible en permanence sur la Plateforme et soumise à acceptation lors de tout achat en ligne.


L’Abonné est informé par courrier électronique des modifications des Conditions Générales à intervenir.


Le silence de l’Abonné à réception de la notification présume irréfragablement de son acceptation au-delà d’un délai de trente (30) jours  suivant ladite notification. Tout refus des nouvelles Conditions Générales par l’Abonné doit être suivi de la suppression de son compte de la Plateforme et d’un courrier électronique adressé à l’Editeur.     


ARTICLE 14 : SUPPORT CLIENTELE


Toute question sur l’exécution des présentes peut être formulée par courrier électronique à l’adresse suivante : « desk @ legalplanet.pro ».


Toute demande doit impérativement comporter les références du document concerné et sa référence de transaction électronique. Le support Clientèle de l’Editeur est accessible du Lundi au Vendredi de 9 h à 18 h.


L’Abonné est informé que  le numéro de téléphone destiné à recueillir ses appels en vue d’obtenir la bonne exécution des présentes ou le traitement d’une réclamation n’est pas surtaxé.  


ARTICLE 15 : RESPONSABILITE DE L’ABONNE


En cas de mauvaise exécution de la prestation, la responsabilité de l’Editeur ne pourra être recherchée si l’inexécution du contrat ou sa mauvaise exécution est imputable, soit à l’Abonné, soit au fait imprévisible et insurmontable, d’un tiers étranger à la vente, soit enfin, à un cas de force majeure.


On entend par force majeure un événement revêtant les caractéristiques prévues par la jurisprudence des cours et tribunaux français.


Il peut s’agir notamment de grève des moyens de transport, des aiguilleurs du ciel, d’insurrection, d’émeute ou prohibition quelconque édictée par les Autorités gouvernementales ou publiques, de conditions climatiques, géographiques, sanitaires ou politiques du pays d’accueil.


La force majeure produit les effets que le droit français lui attribue et notamment elle peut conduire à l’annulation ou à la suspension des prestations prévues au contrat et/ou l’inexécution des obligations de l’une ou l’autre des Parties, sans responsabilité pour la partie qui l’invoque. Elle donne lieu au remboursement éventuel des prestations non fournies mais ne donne pas droit à dommages et intérêts.


En tout état de cause, la responsabilité de l’Editeur ne peut excéder le montant des Dommages directs prouvés et ceux-ci ne sont en aucune manière, responsable des dommages indirects ou de toute forme de dommage non compensatoire. La responsabilité de l’Editeur se limite au seul montant de la commande de l’Abonné (une année d’Accès).


L’Editeur n’assume aucune responsabilité quant aux dommages éventuellement causés par une utilisation frauduleuse de l’Espace en ligne de l’Abonné. L’Abonné utilise ses identifiants et son espace en ligne sous sa seule responsabilité.  L’Abonné garantit à l’Editeur qu’il est seul à accéder aux données stockées dans son Espace Client. L’Abonné a l’obligation de préserver la confidentialité de son identifiant et mot de passe. L’Abonné s’engage à avertir immédiatement l’Editeur de tout soupçon d’utilisation non autorisée de son compte. Tout mot de passe perdu doit être réinitialisé par l’Abonné.


Dans le cadre des services additionnels proposés par  l’Editeur (commentaires ou autres applications sociales), l’Abonné s’engage, sous peine d’indemniser l’Editeur et/ou sous peine d’exclusion de la Plateforme, de n’avoir aucun comportement, ni propos : 


–       A caractère dénigrant, injurieux, diffamatoire, raciste, xénophobe, homophobe, révisionniste ou portant atteinte à l’honneur ou la réputation d’autrui ;


–       Incitant à la discrimination, à la haine d’une personne ou d’un groupe de personnes ;


–       Menaçant une personne ou un groupe de personnes ;


–       Dégradant ou portant atteinte à la réputation d’autrui (personne physique ou morale) ; 


–       Incitant à commettre un délit ;


–       Permettant à des tiers de se procurer directement ou indirectement des contrefaçons d’œuvres de l’esprit ;


–       Violant la vie privée d’autrui ou le secret des correspondances ;


–       Violant le droit à l’image des personnes ;


–       Assurant la promotion publicitaire d’une marque ou d’un service. 


De façon générale, l’Abonné s’abstient de tout comportement préjudiciable et adopte un comportement courtois et respectueux notamment à l’égard des autres membres de la Plateforme dans le cadre des services communautaires proposés.  


L’Abonné  est informé qu’en cas de demande des autorités judiciaires, l’Editeur est habilité à transmettre toute donnée de connexion permettant l’identification de l’Abonné si ce dernier est présumé être à l’origine d’un contenu ou d’un comportement illicite.


La passation de commande sur la Plateforme implique la connaissance et l’acceptation des caractéristiques et des limites de l’Internet. Notamment en ce qui concerne les performances techniques, les temps de réponse pour consulter, interroger ou transférer des informations, les risques d’interruption, et plus généralement, les risques inhérents à toute connexion et transmission sur Internet, l’absence de protection de certaines données contre des détournements éventuels et les risques de contamination par des éventuels virus circulant sur le réseau Internet.


En conséquence, l’Editeur ne saurait être tenu pour responsable de tout dommage direct ou indirect issu d’une interruption, d’un dysfonctionnement quel qu’il soit, ou encore de tout dommage direct ou indirect qui résulterait, d’une façon quelconque, d’une connexion à la Plateforme. Il appartient à l’Abonné se connectant à la Plateforme, de prendre toutes les mesures appropriées de façon à protéger ses propres données et/ou logiciels stockés sur son équipement informatique contre toute atteinte.


ARTICLE 16 : CONVENTION DE PREUVE 


Les Parties conviennent qu’elles peuvent procéder à l’échange des informations nécessaires à l’exécution du présent Contrat à distance par voie électronique. Conformément aux dispositions du Code civil, toute communication électronique entre les parties est présumée avoir la même force probante qu’un écrit sur support papier.


Les journaux informatiques ou « logs » traités par les systèmes informatiques de l’Editeur  sont considérés comme moyen de preuve valide entre les parties (preuve des commandes, communications électroniques, paiements …).


Il est également convenu que sauf erreur manifeste de l’Editeur, les données conservées dans les systèmes d’information de l’Editeur et/ou de ses prestataires, notamment dans les outils de messagerie électronique utilisés par l’Editeur, ont force probante quant aux Commandes passées et à l’exécution des obligations des parties et à l’égard de l’Abonné.


Les données sur support informatique ou électronique conservées par l’Editeur constituent des preuves et, si elles sont produites comme moyens de preuve par l’Editeur dans toute procédure contentieuse ou autre, seront recevables, valables et opposables entre les parties de la même manière, dans les mêmes conditions et avec la même force probante que tout document qui serait établi, reçu ou conservé par écrit.


ARTICLE 17 : ACCESSIBILITE ET PERFORMANCES 


Le Site est accessible 7 jours sur 7, 24h sur 24h. Toutefois, l’Editeur  se réserve la faculté de faire évoluer, de modifier ou de suspendre l’accès à la Plateforme pour des raisons de maintenance ou pour tout autre motif légitime.


L’Editeur  peut suspendre l’accès à la Plateforme, en cas d’utilisation illicite ou frauduleuse du compte de l’Abonné. L’indisponibilité de la Plateforme  ne donne droit à aucune indemnité au profit de l’Abonné.


En cas d’indisponibilité de la Plateforme, l’Abonné en est informé par tout moyen approprié et notamment par un affichage en page d’accueil ou par courrier électronique.


L’Abonné est informé que l’accès à la Plateforme peut être suspendu ou restreint de manière occasionnelle en cas de défaillance du système, pour des activités de maintenance ou de réparation et/ou pour l’introduction de nouvelles fonctionnalités ou de nouveaux services.


L’Editeur se réserve le droit d’apporter des améliorations, de corriger toute erreur ou omission sur tout contenu de la Plateforme et/ou d’apporter tout autre changement à la Plateforme, contenu, outils, produits, services et prix affichés sur la Plateforme.


ARTICLE 18 : SECURITE ET CONFIDENTIALITE


L’Editeur a mis en place des mesures de sécurité concernant l’identification de l’Abonné, la confidentialité de ses données et l’intégrité des informations stockées et transmises.  L’Editeur s’engage à prendre toutes précautions utiles et raisonnables pour préserver la sécurité des données collectées auprès de l’Abonné et notamment empêcher qu’elles soient déformées, endommagées ou que des tiers non autorisés y aient accès. L’Editeur ne reste néanmoins tenu que d’une obligation de moyen et non de résultat.


Les fonctions de la Plateforme sont mises en œuvre dans un environnement sécurisé assurant le chiffrement de l’ensemble des données à caractère personnel et des communications avec l’Abonné. Toutefois, l’Editeur n’est débiteur que d’une obligation de moyen et non de résultat.


ARTICLE 19 : NULLITE PARTIELLE


Il est convenu que la nullité de l’une clause des présentes Conditions Générales n’emporte pas nullité des autres dispositions du contrat.


ARTICLE 20 : LITIGES 


Les présentes Conditions Générales seront exécutées et interprétées conformément au droit français et les litiges survenant entre les Parties seront soumis aux tribunaux français compétents.


En cas de litige une solution amiable devra être recherchée prioritairement à toute action judiciaire, conformément à l’Ordonnance du 20 août 2015 et au décret du 7 décembre 2015.


L’Abonné est invité à cette fin à contacter le Service Client de l’Editeur en envoyant un email via le formulaire de contact ou par téléphone depuis la France au 01 44 01 52 51.


Par ailleurs, l’Editeur adhère au Service du Médiateur du e-commerce de la FEVAD (Fédération du e-commerce et de la vente à distance) dont les coordonnées sont les suivantes : 60 Rue La Boétie – 75008 Paris https://www.mediateurfevad.fr).


Après démarche préalable écrite des consommateurs vis-à-vis de l’Editeur, le Service du Médiateur peut être saisi pour tout litige de consommation dont le règlement n’aurait pas abouti.


La médiation a vocation à rechercher et proposer une solution amiable et personnalisée aux conflits entre les consommateurs et la Plateforme, alternative aux recours judiciaires.


Le Service du Médiateur du e-commerce de la FEVAD n’est ni juge ni arbitre ; il s’agit d’un tiers neutre, impartial et indépendant de la FEVAD et de la Plateforme


Cette procédure de médiation ne pourra toutefois être déclenchée que sous réserve de la recherche préalable d’une solution amiable avec l’Editeur.


Les présentes Conditions Générales étant conclues entre l’Editeur et l’Abonné, toute recherche préalable d’une solution amiable avec l’Editeur, médiation ou action judiciaire fondée sur ou liée aux présentes Conditions Générales devra être exercée et ne pourra être engagée que par l’Abonné.


L’Abonné est également informé que la Commission Européenne met à sa disposition une plateforme en ligne de résolution des différends à laquelle il peut accéder ici: http://ec.europa.eu/consumers/odr/.


(1) SASU Legalplanet au capital de 1 000 euros dont le siège social est situé sis 4 rue Froissart 75003 Paris





La présente politique de traitement de données personnelles et de collecte de cookies a été mise à jour le 13 mai 2024 et s’applique aux citoyens de l’Espace Économique Européen et de l’Union européenne.

 

1. Introduction



Cette politique de traitement de données personnelles a pour but de vous expliquer quelles sont les informations que nous recueillons et comment nous les utilisons et conservons. Notre site web, https://www.legalplanet.pro/ (ci-après : « le site web ») utilise des cookies et autres technologies liées (par simplification, toutes ces technologies sont désignées par le terme « cookies »). Des cookies sont également placés par des tierces parties avec lesquelles nous avons contractualisé. Dans le présent document nous vous informons de l’ensemble de vos droits sur le terrain des données personnelles  et des modalités de collecte et d’utilisation des cookies sur notre site web.

 

2. Que sont les cookies ?



Un cookie est un petit fichier simple envoyé avec les pages de ce site web et stocké par votre navigateur sur le disque dur de votre ordinateur ou d’un autre appareil. Les informations qui y sont stockées peuvent être renvoyées à nos serveurs ou aux serveurs des tierces parties concernées lors d’une visite ultérieure.



3. Que sont les scripts ?



Un script est un élément de code utilisé pour que notre site web fonctionne correctement et de manière interactive. Ce code est exécuté sur notre serveur ou sur votre appareil.



4. Qu’est-ce qu’une balise invisible ?



Une balise invisible (ou balise web) est un petit morceau de texte ou d’image invisible sur un site web, utilisé pour suivre le trafic sur un site web. Pour ce faire, diverses données vous concernant sont stockées à l’aide de balises invisibles.



5. Consentement



Lorsque vous visitez notre site web pour la première fois, nous vous montrerons une fenêtre contextuelle avec une explication sur les cookies. Vous avez le choix de vous opposer à la collecte de ces cookies. Dès que vous cliquez sur « Enregistrer les préférences » vous nous autorisez à utiliser les catégories de cookies et d’extensions que vous avez sélectionnés dans la fenêtre contextuelle, comme décrit dans la présente politique de cookies. Vous pouvez désactiver l’utilisation des cookies via votre navigateur, mais veuillez noter que notre site web pourrait ne plus fonctionner correctement. Les préférences autorisées sont enregistrées par défaut pour 12 mois, vous pouvez les modifier à tout moment.



6. Cookies



Les Cookies placés



Voici la liste des cookies que nous utilisons 






6.1 Cookies techniques ou fonctionnels



Certains cookies assurent le fonctionnement correct de certaines parties du site web et la prise en compte de vos préférences en tant qu’utilisateur. En plaçant des cookies fonctionnels, nous vous facilitons la visite de notre site web. Ainsi, vous n’avez pas besoin de saisir à plusieurs reprises les mêmes informations lors de la visite de notre site web et, par exemple, les éléments restent dans votre panier jusqu’à votre paiement. Nous pouvons placer ces cookies sans votre consentement.



6.2 Cookies analytiques



Les statistiques sont suivies de façon anonyme, aucune permission n’est donc demandée pour placer des cookies analytiques.



7. Cookies placés



WooCommerce



Nous utilisons WooCommerce pour la gestion de boutique en ligne. Lire la suite




Partage


Ces données ne sont pas partagées avec des tierces parties.



MailChimp



Nous utilisons MailChimp pour les abonnements aux listes de diffusion. Lire la suite




Partage
Pour plus d’informations, veuillez lire la déclaration de confidentialité MailChimp.



Stripe
Nous utilisons Stripe pour le traitement de paiement. Lire la suite




Partage
Pour plus d’informations, veuillez lire la déclaration de confidentialité Stripe.



Motomo



Nous utilisons Motomo pour analyser les visites sur la platefome  





Aucune de vos données de navigation ou autre ne sont partagées avec des tierces parties.



8. Vos données personnelles




Quelles informations recueillons-nous ?



Vous pouvez naviguer sur le site de manière anonyme. Si vous choisissez de vous inscrire sur notre site, deux catégories principales de données personnelles seront traitées :




« Données de compte »



Lorsque vous vous inscrivez sur notre site en créant un compte, effectuez une commande, vous inscrivez à notre bulletin d’information, des informations de contact de base sont recueillies, telles que votre adresse électronique, vos nom et prénom, votre numéro de téléphone portable, le nom de votre entreprise, le  numéro de commande de votre achat.




« Données de connexion »



Il s’agit des données générées lorsque vous parcourez notre site. Les données suivantes sont automatiquement enregistrées :



Adresse IP sous forme anonyme (les derniers trois chiffres sont remplacés par « 0 »).
Date et heure de votre consentement.
Navigateur utilisé
L’URL à partir de laquelle votre consentement a été formulé.
Une valeur de clé codée, anonyme et aléatoire.
L’état de votre consentement donné servant de preuve à notre collecte de cookies



La clé et l’état de consentement sont également sauvegardés dans votre navigateur dans le cookie nominatif « CookieConsent », ce qui permet au site de lire automatiquement et de respecter votre consentement sur toutes les demandes de consultation de pages et pour toutes vos sessions futures pour les douze prochains mois. La clé est utilisée en tant que preuve de consentement et en tant qu’outil de vérification que l’état de consentement enregistré dans votre navigateur est bien le même que le consentement originellement envoyé :




Concernant vos commandes : le site crée et enregistre automatiquement des métadonnées obtenues à partir des autres types de données, telles que :
Données d’abonnement : date de début, dernière date de facturation et résultat de la validation obligatoire du numéro TVA. Les factures envoyées sont enregistrées pour que vous puissiez accéder à toutes les factures envoyées à partir du Gestionnaire de service.
Si vous vous inscrivez au bulletin d’informations du site, vous recevrez un courriel de la part de la part de l’éditeur du site vous informant de tout changement important concernant le Service, tel que la mise en œuvre de nouvelles fonctionnalités.




À quoi nous servent ces données personnelles collectées ?



Toute information recueillie par nous peut être employée à une ou plusieurs des finalités suivantes :



Pour personnaliser votre expérience utilisateur (les informations permettront à l’éditeur du site de mieux répondre à vos besoins d’informations réglementaires) ;
Pour nous permettre de vous assurer une bonne expérience utilisateur (éviter de ressaisir vos données d’accès, mise en cache des pages visitées pour un chargement plus rapide du site …)
Pour améliorer notre offre de contenus
Pour vous identifier en tant que partie contractuelle lorsque vous commandez ;
Pour sécuriser votre connexion
Pour établir un canal de communication privilégié avec vous ;
Pour permettre à l’éditeur d’envoyer des factures valables tenant compte de la TVA et de traiter les transactions (vos informations ne seront pour aucune raison vendues, échangées, transférées ou données à d’autres entreprises sans votre consentement, autre qu’aux fins expresses de la prestation du service demandé) ;
Pour permettre un traitement automatique de vos abonnements ;
Pour générer des déclarations de cookies ;
Pour vous envoyer des courriels périodiques : l’adresse courriel que vous nous fournissez pour le traitement des commandes peut être utilisée pour vous envoyer des informations et mises à jour concernant votre commande, ainsi que, si vous l’acceptez, des nouvelles occasionnelles concernant notre entreprise (mises à jour, informations sur le Service ou les produits, etc.).



Si, à tout moment, vous décidiez de vous désinscrire de notre liste d’envoi de courriels, vous pouvez annuler votre compte après connexion en cliquant sur « Annuler mon compte ».



Quelle est la Base juridique de ces données personnelles collectées ?



La base juridique du présent traitement de données personnelles a pour fondement, le Règlement général européen sur la protection des données (RGPD) ainsi que la loi informatique et libertés du 6 janvier 1978.  Le traitement de vos données ne se fera qu’après votre consentement ou si ce traitement est nécessaire pour l’exécution d’un contrat auquel vous êtes partie ou afin de prendre des mesures à votre demande avant de vous engager par contrat (cf. RGPD, art. 6(1)(a)-(b)). Si ce traitement fait suite à votre consentement, vous pourrez retirer votre consentement à tout moment en nous contactant au moyen des coordonnées figurant en bas de page.




Quels sont vos droits sur les données personnelles collectées ?



Vous disposez des droits suivants concernant vos données personnelles :
Vous avez le droit de savoir pourquoi vos données personnelles sont nécessaires, ce qui leur arrivera et combien de temps elles seront conservées.
Droit d’accès : vous avez le droit d’accéder à vos données personnelles que nous connaissons.
Droit de rectification et de suppression : vous avez le droit à tout moment de compléter, corriger, faire supprimer ou bloquer vos données personnelles (pour ce faire accédez à votre compte en ligne).
Si vous nous donnez votre consentement pour le traitement de vos données, vous avez le droit de révoquer ce consentement et de faire supprimer vos données personnelles.
Droit de transférer vos données : vous avez le droit de demander toutes vos données personnelles au responsable du traitement et de les transférer dans leur intégralité à un autre responsable du traitement.
Droit d’opposition : vous pouvez vous opposer au traitement de vos données. Nous obtempérerons, à moins que certaines raisons ne justifient ce traitement.



Demande de rectification, restriction ou suppression de données personnelles



Vous pouvez demander à tout moment et à bref délai une rectification des données personnelles inexactes vous concernant.  Vous pouvez nous demander à tout moment de cesser tout traitement de vos données personnelles lorsqu’une des conditions suivantes est remplie :



Si vous contestez l’exactitude des données traitées 
Si le traitement de vos données personnelles est illicite, que vous vous opposez à leur suppression mais que vous préférez plutôt restreindre leur usage ;
Si vous avez besoin de ces données pour l’établissement, l’exercice ou la défense de vos droits



Suppression de vos données



Vous pouvez demander la suppression des données personnelles vous concernant, nous supprimerons vos  données personnelles à bref délai et notamment dans les hypothèses suivantes :
Vos données personnelles ne sont plus nécessaires aux fins pour lesquelles elles avaient été recueillies ou traitées ;
Vous retirez votre consentement audit traitement ;
Vous vous opposez au traitement de vos données à des fins de marketing direct ;
Vos données personnelles ont été illégalement traitées ou hors des finalités consenties ;
Vos données personnelles doivent être supprimées dans un souci de conformité avec une exigence légale de la loi européenne ou nationale.



Durée de conservation de vos données



Vos données sont supprimées au terme d’un délai de 12 mois après leur inscription, et immédiatement lorsque vous annulez votre inscription au site.  Aucune donnée personnelle ne sera conservée après la résiliation de votre accès au site, à l’exception des données de compte non personnelles. Vous pouvez demander une copie de ces données avant résiliation.



Pour exercer l’ensemble de vos droits, veuillez nous contacter. Veuillez-vous référer aux coordonnées au bas de la présente politique de traitement de données personnelles. Si vous contestez la façon dont nous traitons vos données, vous pouvez nous en informer et/ou déposer une plainte auprès de la CNIL, autorité française de la protection des données.



Comment protégeons-nous vos informations ?



Nous appliquons des mesures techniques, physiques et organisationnelles suivantes pour protéger vos données personnelles contre toute destruction accidentelle ou illicite ou perte accidentelle, altération, usage non autorisé, modification, divulgation ou accès non autorisé et contre toute autre forme de traitement illicite :



Nous utilisons les fonctionnalités étendues d’un environnement en nuage (Cloud) pour assurer une forte disponibilité tout comme une redondance complète, un équilibrage de charge, un ajustement automatique des capacités, une sauvegarde continue des données et une géoréplication en plus d’un gestionnaire de trafic pour un basculement géographique automatique en cas de dysfonctionnement au niveau du centre de données. Tous les mécanismes de basculement sont entièrement automatisés.



Aucune donnée personnelle n’est enregistrée de manière permanente hors de la plateforme d’hébergement du site. La sécurité physique est ainsi maintenue auprès de l’hébergeur du site. Les centres de données de l’hébergeur sont localisés en Europe et suivent les normes sectorielles standard tels que les normes ISO 27001 pour la sécurité physique et la disponibilité (par ex. : personnel de sécurité présent en permanence, contrôle d’accès à deux facteurs via lecteurs de carte et biométriques, barrières, clôtures, caméras de surveillance et autres mesures).



Intégrité




Pour assurer l’intégrité de vos données personnelles, tous les flux de données sont codés conformément aux bonnes pratiques de protection de la confidentialité et de l’intégrité des données. Par exemple, toutes les informations de carte de crédit confiées sont transmises via une technologie de Secure Socket Layer (SSL) et codées dans la base de données de notre fournisseur de portail de paiement, pour ne plus être accessibles que par les personnes autorisées à accéder à ces systèmes et qui sont tenues de garder ces informations confidentielles.




Pour les envois de données, le Service utilise des protocoles de transport conformes aux normes sectorielles entre les appareils et les centres de données et au sein des centres de données eux-mêmes.



Confidentialité




Tous les membres de notre personnel sont soumis à une entière confidentialité et tous nos sous-traitants sont tenus de signer un accord de confidentialité au cas où une pleine confidentialité ne ferait pas partie de l’accord principal entre les parties.




Lorsque des données personnelles doivent être manipulées par le personnel autorisé, l’accès à elles n’est possible que par connexion codée. Lors de l’accès aux données dans une base de données, l’adresse IP de la personne qui accède aux données doit recevoir une autorisation préalable d’accès.



Tout appareil employé pour accéder aux données personnelles est protégé par connexion par l’Azure Active Directory (AAD), un service Microsoft de gestion d’accès et d’identité à base nuage ; la solution antivirus entreprise est installée dessus. Lorsque des données personnelles sont enregistrées sur un appareil à titre temporaire, l’unité de stockage sur l’appareil doit elle aussi être fortement codée.




Les appareils de nos installations qui enregistrent des données personnelles à titre temporaire sont à tout moment, sauf lorsqu’ils ne sont pas activement utilisés ou déplacés sous surveillance ininterrompue, verrouillés dans un coffre-fort. Les données personnelles ne sont jamais enregistrées sur des disques amovibles ou mobiles tels que des clés USB ou des DVD.




Transparence




Nous vous tiendrons à tout moment informé des changements dans notre procédure de protection de la sécurité et de la confidentialité des données, y compris en ce qui concerne nos pratiques et notre politique de confidentialité. Vous pouvez demander des informations à tout moment sur le lieu et le mode de stockage, de protection et d’utilisation de vos données.




Isolement




Tout accès aux données personnelles est bloqué par défaut au moyen d’une politique zéro privilège. L’accès aux données personnelles est restreint au personnel individuellement autorisé. Les autorisations sont octroyées par le Responsable sécurité et confidentialité de l’éditeur du site,  lequel gère aussi une archive des autorisations octroyées. Le personnel autorisé se voit octroyé un accès minimal au cas par cas.  




Capacité d’intervention




De façon générale, nous garantissons vos droits d’accès, de rectification, de suppression, de blocage et d’opposition en fournissant des fonctions intégrées de traitement des données dans le Gestionnaire de service, en offrant l’option d’envoyer des instructions via le site et en vous informant de et en vous offrant la possibilité de vous opposer à tout traitement de vos données (droit d’effacement).




La responsabilité globale pour la sécurité des données est assumée par le Responsable protection des données de l’éditeur du site qui forme et informe le personnel sur toutes les mesures de sécurité des données détaillées dans le manuel sécurité des données et dans la présente politique confidentialité.



Suivi



Nous utilisons des rapports de sécurité pour suivre les plans d’accès et pouvoir identifier et réduire le risque des menaces potentielles de manière proactive. Les opérations administratives, y compris l’accès au système, sont archivées afin de fournir une piste de vérification en cas de modifications non autorisées ou accidentelles. La performance et la disponibilité du système sont suivies par des services de suivi internes et externes.



Avertissement en cas de violation des données personnelles




Par « violation des données personnelles », on entend une brèche de sécurité causant des destructions, pertes, altérations ou divulgations accidentelles, illicites ou non autorisées des données personnelles transmises, conservées ou traitées de l’une ou l’autre manière en lien avec la fourniture de ce Service, ou tout accès non autorisé à ces données.




Au cas où vos données seraient mises en danger, nous vous avertirions par courriel ainsi que les autorités de surveillance compétentes sous un délai de 72 heures. Ce courriel contiendra des informations sur le degré d’intrusion, les données concernées, l’impact sur le Service, ainsi que sur le plan d’action et les mesures prises par le site pour sécuriser les données et limiter les effets potentiels sur vos données personnelles.



Divulguons-nous des informations à des tiers externes ?



Nous ne vendons, n’échangeons ni ne transférons en aucune manière la moindre information personnelle identifiable vous concernant à des parties extérieures. Cela n’inclut pas les tierces parties ou sous-traitants qui nous apportent leur contribution dans le fonctionnement de notre site, de notre entreprise et de nos services. Ces tierces parties peuvent avoir accès à des informations personnelles identifiables au cas par cas et seront contractuellement obligées de maintenir la confidentialité de vos informations.



Nous pouvons aussi publier vos informations lorsque nous estimons que cette publication est appropriée pour pouvoir nous conformer à la loi, appliquer la politique de notre site ou protéger les droits, la propriété ou la sécurité d’autres personnes. De plus, les informations visiteurs anonymisées peuvent être fournies à d’autres parties à des fins de marketing, de publicité ou autre.



Divulgation légalement requise



Nous ne divulguerons pas vos données aux autorités sauf si nous en recevons l’ordre par vous, en vertu d’une loi ou d’une décision judiciaire. En cas de demande légale des autorités d’obtenir les données client du site, nous nous efforcerons de limiter cette divulgation au strict minimum.  Au cas où nous nous verrions  contraint de divulguer vos données, nous vous en avertirions promptement et vous fournirions une copie de l’injonction, à moins que cela ne nous soit interdit par la loi.




Occasionnellement et à notre discrétion, nous pouvons inclure ou offrir des produits ou services de tiers sur notre site. Ces sites tiers ont leur propre politique confidentialité indépendante et distincte de la nôtre. Par conséquent, nous n’avons aucune responsabilité quant au contenu et aux activités de ces sites. Néanmoins, soucieux de protéger l’intégrité de notre site, nous serons heureux de recevoir tout commentaire ou retour que vous voudrez nous faire parvenir sur ces sites.



Où conservons-nous vos informations personnelles ?



Aucune de vos données personnelles enregistrées ne sera transférée, conservée et/ou récupérée hors de l’Union européenne. Toutes vos données personnelles sont conservées dans des bases de données et dépôts de fichiers hébergés dans un centre de données localisés au sein de l’Union européenne. Toutes les données sont automatiquement répliquées en temps réel dans des bases de données et dépôts de fichiers secondaires de basculement à chaud dans un centre de données toujours localisé au sein de l’Union européenne.




Les bases de données sont continuellement sauvegardées pour pouvoir les restaurer tels qu’elles étaient à un instant T. Les fichiers de sauvegarde sont conservés au même emplacement géographique que la base de données.




Aucune installation de logiciel n’est requise pour utiliser le site. Votre accès au site est protégé par un compte de connexion accessible via la plupart des navigateurs web ; il utilise automatiquement une connexion https codée pour toutes les communications entre votre navigateur et notre serveur pour protéger vos données contre d’éventuelles interceptions pendant les transferts sur le réseau.



Portabilité de vos données personnelles



Vous pouvez à tout moment nous demander de vous confirmer si des données personnelles vous concernant sont traitées par nous. Vous pouvez nous demander à tout moment une copie complète de vos données que vous pouvez transmettre à un autre responsable de traitement. Vos données vous seront envoyées sous 10 jours ouvrables sous format de tableur Excel. Les relations logiques entre jeux de données seront préservées sous la forme d’identifiants uniques.




9. Activer/désactiver et supprimer les cookies



Vous pouvez utiliser votre navigateur internet pour supprimer automatiquement ou manuellement les cookies. Vous pouvez également spécifier que certains cookies ne peuvent pas être placés. Une autre option consiste à modifier les réglages de votre navigateur internet afin que vous receviez un message à chaque fois qu’un cookie est placé. Pour plus d’informations sur ces options, reportez-vous aux instructions de la section Aide de votre navigateur.




Veuillez noter que notre site web peut ne pas marcher correctement si tous les cookies sont désactivés. Si vous supprimez les cookies dans votre navigateur, ils seront de nouveau placés après votre consentement lorsque vous revisiterez nos sites web.



10. Coordonnées




Pour des questions et/ou des commentaires sur notre politique en matière de cookies et cette déclaration ou exercer vos droits, veuillez nous contacter en utilisant les coordonnées suivantes :



Legalplanet SASU – Protection des données 
Legalplane , 4 rue froissart 75003 Paris
France
Site web : https://www.legalplanet.pro/
E-mail : [email protected] 
Numéro de téléphone: 0890 326 301 (0,80 € / min + prix d’appel)



Directeur de la publication et responsable du traitement de vos données personnelles : Maxence Abdelli




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