Contexte de l’affaireL’affaire concerne un litige entre l’Établissement Lycée Institution, un établissement scolaire d’enseignement secondaire, et Monsieur [D], représenté par des avocats respectifs. L’établissement est situé à [Localité 7] et a son siège social à [Adresse 2]. Procédure judiciaireLe jugement initial a été rendu par le conseil de prud’hommes de Saint-Malo le 17 novembre 2023. Monsieur [D] a ensuite déposé une déclaration d’appel, reçue au greffe de la cour d’appel de Rennes le 24 novembre 2023. Des conclusions d’incident ont été soumises à la cour le 28 février 2024, et une audience a été fixée pour le 4 juin 2024. Désistement et résolution amiableLes parties ont finalement trouvé une issue amiable à leur litige, ce qui a conduit à des conclusions de désistement d’instance et d’action de la part de l’appelant, ainsi qu’à l’acceptation de ce désistement par l’intimée. Ces documents ont été reçus au greffe de la cour pour l’audience du 5 novembre 2024. Décision finaleLa cour a constaté le désistement d’instance et d’action de la partie appelante, entraînant l’extinction de l’instance. En conséquence, l’appelant a été condamné aux dépens, sauf meilleur accord des parties. |
Questions / Réponses juridiques :
Quelles sont les conséquences juridiques d’un désistement d’instance et d’action ?Le désistement d’instance et d’action est une procédure par laquelle une partie renonce à poursuivre une action en justice. Selon l’article 386 du Code de procédure civile, « le désistement d’instance est l’acte par lequel une partie renonce à poursuivre l’instance ». Ce désistement entraîne l’extinction de l’instance, ce qui signifie que le litige est considéré comme non existant. L’article 387 du même code précise que « le désistement d’instance emporte extinction de l’instance ». Il est important de noter que le désistement peut être total ou partiel. Dans le cas présent, le désistement est parfait, ce qui signifie qu’il a été accepté par toutes les parties, entraînant ainsi la fin de la procédure. En outre, l’article 699 du Code de procédure civile stipule que « la partie qui se désiste est condamnée aux dépens, sauf meilleur accord des parties ». Cela signifie que l’appelant, dans ce cas, est condamné aux dépens, sauf si un accord amiable est trouvé entre les parties. Quelles sont les implications de l’aide juridictionnelle dans cette affaire ?L’aide juridictionnelle est un dispositif qui permet à une personne de bénéficier d’une prise en charge totale ou partielle de ses frais de justice, en fonction de ses ressources. Selon l’article 1 de la loi n° 91-647 du 10 juillet 1991 relative à l’aide juridique, « l’aide juridictionnelle est accordée aux personnes physiques qui justifient de ressources insuffisantes ». Dans cette affaire, Monsieur [D] bénéficie d’une aide juridictionnelle totale, ce qui signifie que ses frais d’avocat et autres frais de justice sont pris en charge intégralement. Cela est confirmé par le numéro d’aide juridictionnelle mentionné dans le texte. L’article 4 de la même loi précise que « l’aide juridictionnelle est accordée pour la défense des droits en justice ». Cela signifie que l’aide juridictionnelle permet à Monsieur [D] de se défendre efficacement dans le cadre de la procédure judiciaire, sans que ses ressources financières ne constituent un obstacle. Il est également important de noter que l’aide juridictionnelle est soumise à des conditions de ressources, et que le bénéficiaire doit justifier de sa situation financière pour en bénéficier. Comment se déroule la procédure d’appel dans ce contexte ?La procédure d’appel est régie par le Code de procédure civile, notamment par les articles 540 et suivants. L’article 540 stipule que « l’appel est formé par une déclaration au greffe de la cour d’appel ». Dans cette affaire, la déclaration d’appel de Monsieur [D] a été reçue au greffe de la cour d’appel de Rennes le 24 novembre 2023, conformément aux dispositions légales. L’article 542 précise que « l’appelant doit produire ses conclusions dans un délai de trois mois à compter de la déclaration d’appel ». Dans ce cas, les conclusions d’incident ont été reçues le 28 février 2024, respectant ainsi le délai imparti. L’audience a été fixée au 04 juin 2024, comme l’indique l’avis de fixation adressé aux parties. L’article 563 du Code de procédure civile prévoit que « la cour d’appel statue par une décision qui peut confirmer, infirmer ou réformer le jugement attaqué ». Cependant, dans cette affaire, les parties ont trouvé une issue amiable au litige, ce qui a conduit à un désistement d’instance et d’action. Cela montre que la procédure d’appel peut être interrompue à tout moment si les parties parviennent à un accord amiable. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
ORDONNANCE N°297/2024
N° RG 23/06647 – N° Portalis DBVL-V-B7H-UJBQ
Etablissement LYCÉE INSTITUTION [Localité 7]
C/
M. [F] [D]
RG CPH : F 23/00098
Conseil de Prud’hommes – Formation paritaire de SAINT MALO
Copie exécutoire délivrée
le :
à :
Copie certifiée conforme délivrée
le:
à:
REPUBLIQUE FRANCAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANCAIS
COUR D’APPEL DE RENNES
ORDONNANCE MISE EN ETAT
DU 14 NOVEMBRE 2024
Le quatorze Novembre deux mille vingt quatre, date indiquée à l’issue des débats du mardi cinq novembre deux mille vingt quatre devant Madame Isabelle CHARPENTIER, Magistrat de la mise en état de la 7ème Ch Prud’homale, assisté de Françoise DELAUNAY, Greffier, lors des débats et du prononcé.
DEMANDEUR A L’INCIDENT :
Etablissement LYCÉE INSTITUTION [Localité 7] Etablissement scolaire d’enseignement secondaire dont le siège social est [Adresse 2] pris en la personne de son chef d’établissement
[Adresse 1]
[Localité 4]
Représentée par Me Anne BOIVIN-GOSSELIN, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de RENNES
INTIMEE
DÉFENDEUR A L’INCIDENT :
Monsieur [F] [D]
[Adresse 5]
[Localité 3]
Représenté par Me Martin DELATOUCHE, Plaidant/Postulant, avocat au barreau de SAINT-MALO
(bénéficie d’une aide juridictionnelle Totale numéro 2023-007892 du 12/02/2024 accordée par le bureau d’aide juridictionnelle de [Localité 6])
APPELANT
A rendu l’ordonnance suivante :
Vu le jugement du conseil de prud’hommes de Saint Malo en date du 17 novembre 2023 ;
Vu la déclaration d’appel de Monsieur [D] reçue au greffe de la cour d’appel de Rennes le 24 novembre 2023 ;
Vu les conclusions d’incident reçues à la Cour le 28 février 2024 ;
Vu l’avis de fixation de l’incident adressé aux parties pour l’audience du 04 juin 2024 ;
Vu les conclusions de désistement d’instance et d’action de la partie appelante, et celles d’acceptation de désistement d’instance et d’action de l’intimée, reçues au greffe de la cour pour l’audience du 05 Novembre 2024, les parties ayant trouvé une issue amiable au litige les opposant.
Le désistement est parfait; il y a donc lieu de constater l’extinction de l’instance;
CONSTATE le désistement d’instance et d’action de la partie appelante emportant extinction de l’instance.
CONDAMNE l’appelant aux dépens sauf meilleur accord des parties.
LE GREFFIER LE CONSEILLER
DE LA MISE EN ETAT