Contrat de commande de Musique de Film

49.90 

Contrat de commande de Musique de Film à Télécharger. Les mises à jour et alertes juridiques sur ce Contrat sont offertes avec le département droit de l’audiovisuel de la plateforme juridique IP World. Ce modèle peut être téléchargé avec le forfait illimité de modèles de contrats

Description

OBJET DU CONTRAT DE COMMANDE DE MUSIQUE DE FILM  

 

Contrat de commande de Musique de Film à télécharger. Ce contrat est conclu entre le producteur audiovisuel d’une part et un ou plusieurs compositeurs d’autre part. Un éditeur de phonogrammes peut également être associé à ce contrat. Il a pour objet la création d’une œuvre musicale originale donc non disponible dans le commerce, aux fins de sonoriser une œuvre audiovisuelle ou cinématographique. Ce modèle de Contrat de commande de Musique de Film emporte cession des droits patrimoniaux des compositeurs et notamment du droit de commercialiser la bande son du Film à titre autonome.

 

CLAUSES SENSIBLES DU CONTRAT DE COMMANDE DE MUSIQUE DE FILM

 

Ce contrat de commande d’œuvre musicale originale encadre toutes les clauses sensibles y compris la clause de résiliation contractuelle anticipée. Récemment, s’est posée devant les Tribunaux, la question de savoir si une société de production audiovisuelle peut résilier un contrat de commande de sonorisation de film en cas d’insatisfaction quant aux « démos » livrées. La réponse est négative si la clause de résiliation ne prévoit pas l’hypothèse de la livraison d’une démo non conforme et en l’absence de mise en demeure des compositeurs.

 

RESILIATION DU CONTRAT DE COMMANDE DE MUSIQUE DE FILM  

 

Dans une affaire jugée récemment, le producteur avait, suivant contrat de commande, confié à des compositeurs ainsi qu’à une société d’édition phonographique, la réalisation et la pré-production de la bande originale d’un long métrage. Le contrat de commande de d‘œuvre musicale ayant été résilié de façon anticipée, les compositeurs ont recherché la responsabilité de la société de production.  La rupture fautive du contrat de commande de musique originale a été retenue. Les parties n’avaient pas prévu de droit à résiliation par étapes de la production (étape de composition garantie et étape de production optionnelle). L’hypothèse de défaillance des compositeurs et du label justifiant une résiliation était générale et ne visait pas l’hypothèse d’une livraison non conforme de la « démo ». La livraison des premières « Démos » correspondait au second palier contractuel du versement des rémunérations au profit de la société d’édition du phonogramme et des compositeurs et non pas à une avance financière remboursable en cas de résiliation.  

Le producteur audiovisuel a contesté sans succès la qualité de la musique livrée en indiquant que celle-ci avait une durée inférieure au minimum contractuel de 35 minutes. La lecture des mails échangés n’avait pas révélé l’insatisfaction invoquée par le producteur. Par ailleurs, il  n’était justifié d’aucune mise en demeure adressée aux compositeurs. En résiliant de manière abusive le contrat, le producteur a privé ses cocontractants, de la rémunération prévue au  contrat mais également une perte de chance directe et certaine de percevoir des droits d’auteurs sur l’exploitation de ladite musique, indépendamment de la mise en production de leur travail de composition musicale (10.000 euros à titre de dommages-intérêts). 


MUSIQUE DE FILM : REFLEXES JURIDIQUES

  

Plusieurs affaires judiciaires ont permis de dégager quelques principes clefs applicables à toute commande de musique de film. Ainsi, outre le contrat de commande, l’auteur chargé de composer la musique du film pourra aussi conclure un contrat dit “d’engagement”, un contrat de cession et d’édition, et un contrat de cession du droit d’adaptation audiovisuelle. Pourront être engagés d’autres personnes (sur la base de CDD d’usage) pour l’arrangement et l’orchestration ou encore la programmation musicale. Le compositeur est généralement tenu de remettre à l’éditeur dans un délai de 15 jours le manuscrit complet de l’oeuvre dans une forme complètement achevée qui en permette la reproduction graphique normale. L’article L. 132-9 du Code de la propriété intellectuelle dispose que l’auteur doit mettre l’éditeur en mesure de fabriquer et de diffuser les exemplaires de l’oeuvre. Il doit remettre à l’éditeur, dans le délai prévu au contrat, l’objet de l’édition en une forme qui permette la fabrication normale. L’éditeur phonographique, en ce qui concerne l’exploitation de la musique sous forme d’enregistrement, devra exécuter ses obligations de bonne foi, ne commettre aucun manquement majeur dans la publication et l’exploitation permanente et suivie de la musique du film. En particulier, les parties prendront garde à éviter i) une publication tardive du phonogramme tiré de la musique du film en France, qui constitue une carence dans l’exploitation permanente et suivie de l’œuvre musicale : ii) une faible promotion et publicité du disque du commerce, iii) l’absence de toute recherche d’un débouché à l’étranger et/ou de contrats de sous-édition, iv) l’absence totale d‘édition graphique de l’œuvre. Les  négociations doivent être amorcées très tôt car l’échec de la vente des disques du film pourra résulter des retards dans la négociation du contrat et dans sa mise en oeuvre, alors que la bande musicale du disque, elle, est disponible très rapidement pour une sortie d’un phonogramme simultanément à celle du film, ce qui est conforme aux usages en la matière (il est d’usage en matière de musique de film que celle-ci sorte en CD de manière concomitante au film). A ce titre,  l’auteur, en cas de défaillance prolongée de son éditeur, doit pouvoir se substituer à lui pour faire publier le disque de sa musique.

Description de ce modèle de Contrat de Commande de musique de Film :

– Format : Word 
– Téléchargement immédiat : oui
– 22 pages 
– Mise à jour : Oui 
– Modifiable librement : Oui 
– Revente / Publication : interdite 

Chat Icon