Veuillez activer JavaScript dans votre navigateur pour remplir ce formulaire.
Nom
(*) Vos données sont traitées conformément à notre Déclaration de Protection des Données Vous disposez d’un droit de rectification, de limitation du traitement, d’opposition et de portabilité.

Procedures collectives et propriété intellectuelle

·

·

Procedures collectives et propriété intellectuelle

La Cour de cassation vient d’apporter des précisions sur la règle selon laquelle ne doit pas être considérée comme salaire, la rémunération due à l’artiste à l’occasion de la vente ou de l’exploitation de l’enregistrement de son interprétation par l’employeur, dès lors que la présence physique de l’artiste n’est plus requise pour exploiter ledit enregistrement (article L. 762-2 du Code du travail).
Par cette décision du 21 juin 2004, la Cour de cassation a censuré une Cour d’appel de n’avoir pas recherché si la rémunération due aux artistes interprètes était fonction du salaire reçu par eux pour la production de leur interprétation ou au contraire fonction du seul produit de l’exploitation de l’enregistrement. Cette distinction s’est révélée importante en l’espèce, puisqu’elle conditionnait l’inscription par la SPEDIDAM d’une créance à titre de salaires à l’encontre d’un producteur mis en liquidation judiciaire (la société Bal du Moulin Rouge).

Cour de cassation, ch. soc., 21 juin 2004

Mots clés : créances privilégiées,procédure collective,spedidam,droits des producteurs,rémunération des artistes,moulin rouge

Thème : Procedures collectives et propriété intellectuelle

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cassation, ch. soc. | Date : 21 juin 2004 | Pays : France


Chat Icon