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L’acquisition et la détention d’armes, de matériels de guerre, de munitions et de leurs éléments sont soumises à des conditions strictes énoncées dans le cadre de la réglementation en vigueur. Ces conditions sont définies pour chaque catégorie de personnes concernées, telles que les mineurs, les résidents étrangers, ou les détenteurs de licences sportives.
La vente de matériels de guerre, d’armes, de munitions et de leurs éléments aux mineurs est interdite. Cependant, un mineur peut acquérir ces biens s’il est en possession d’un permis de chasser valide, accompagné d’une licence sportive délivrée par une fédération agréée pour la pratique du tir sportif, du ball-trap ou du biathlon.
Les mesures concernant les résidents étrangers sont prises par un service désigné par le ministre de l’Intérieur, conformément à la réglementation en vigueur.
Les autorisations d’acquisition et de détention d’armes sont délivrées ou retirées par différentes autorités administratives, selon la nature de la demande et les circonstances spécifiques, telles que le lieu de domicile ou le type d’établissement concerné.
Les demandes d’autorisation doivent être accompagnées de pièces justificatives, notamment des documents d’identité, des certificats médicaux, des déclarations sur l’honneur, et des preuves de compétence sportive, selon les dispositions réglementaires en vigueur.
Les autorisations d’acquisition et de détention ont une durée de validité limitée, généralement de cinq ans, et doivent être renouvelées dans les délais prescrits. Le non-respect des conditions ou des délais peut entraîner le retrait ou la caducité de l’autorisation.
En cas de non-respect des conditions ou en cas de menace pour l’ordre public, les autorités administratives peuvent retirer les autorisations et ordonner le dessaisissement des armes, avec des procédures spécifiques à suivre.
Les conditions générales de délivrance des autorisations sont définies en fonction des dispositions légales et réglementaires applicables, afin de garantir la sécurité publique et la protection des personnes.
L’autorisation d’acquisition et de détention d’armes en France est soumise à des conditions strictes, régies par un cadre réglementaire précis. Tout individu souhaitant obtenir cette autorisation doit se conformer aux dispositions légales énoncées dans les articles R312-22 à R312-39-1 du Code de la sécurité intérieure.
Selon l’article R312-6, l’autorisation peut être accordée par le préfet dans certaines circonstances, notamment pour les personnes ayant fait l’objet de soins psychiatriques sans consentement, sous réserve de la présentation d’un certificat médical conforme.
Les administrations et services publics, ainsi que certaines catégories de fonctionnaires et d’agents, peuvent acquérir et détenir des armes et munitions dans le cadre de l’exercice de leurs fonctions (articles R312-22 à R312-25).
Les organisations internationales et les institutions de l’Union européenne peuvent être autorisées à acquérir et détenir des armes pour assurer la sécurité de leurs locaux, sous réserve de justification et de conditions spécifiques (article R312-25-1).
Les entreprises de location d’armes pour les spectacles ainsi que les théâtres nationaux peuvent obtenir une autorisation spéciale pour l’acquisition et la détention d’armes de spectacle (article R312-26).
Les collectivités publiques, les musées et les organismes à vocation culturelle ou historique peuvent être autorisés à acquérir et détenir des armes et matériels de guerre pour des expositions ou des activités éducatives (articles R312-27 à R312-29).
Les entreprises réalisant des essais industriels peuvent être autorisées à acquérir et détenir des armes pour ces tests, sous certaines conditions (article R312-30).
Les experts agréés en armes et munitions peuvent obtenir une autorisation spécifique pour l’acquisition et la détention d’armes dans le cadre de leur activité professionnelle (articles R312-31 à R312-36).
Cette section, désormais abrogée, concernait les personnes exerçant des activités de sécurité privée et les conditions dans lesquelles elles pouvaient acquérir et détenir des armes (articles R312-37 et R312-38).
Les personnes exposées à des risques sérieux du fait de leur activité professionnelle peuvent obtenir une autorisation spécifique pour l’acquisition et la détention d’armes. De même, les pratiquants de tir sportif dans des installations agréées peuvent également bénéficier d’une autorisation particulière (articles R312-39 et R312-39-1).
Toutes ces autorisations sont soumises à des procédures strictes et doivent être délivrées par les autorités compétentes après examen approfondi des dossiers. De plus, les détenteurs d’armes sont tenus de respecter scrupuleusement les règles de sécurité en vigueur et de se conformer aux exigences de conservation et de déclaration prévues par la loi.
Le décret n° 2023-557, publié le 3 juillet 2023, apporte des modifications substantielles aux règles de détention et d’utilisation des armes à feu, en particulier pour la pratique du tir sportif en France. Cette réglementation, qui s’inscrit dans une démarche de renforcement de la sécurité tout en respectant les besoins des pratiquants de tir sportif, soulève diverses implications juridiques et pratiques.
Conformément au II de l’article 19 du décret n° 2023-557, ces dispositions sont devenues effectives à une date fixée par arrêté du ministre de l’intérieur, et ce, au plus tard le 1er janvier 2024. Cette mise en application graduelle témoigne d’une volonté d’adaptation progressive pour les parties prenantes.
Le décret s’inscrit dans une continuité législative, visant à ajuster régulièrement les conditions de détention et d’utilisation des armes à feu en France. Il répond à des enjeux de sécurité publique, tout en reconnaissant la légitimité des pratiques sportives encadrées.
L’article R312-40, modifié par ce décret, précise les conditions dans lesquelles les associations sportives agréées pour la pratique du tir peuvent acquérir et détenir des armes. Il établit des quotas d’armes en fonction du nombre d’adhérents de ces associations, allant jusqu’à 100 armes pour les associations comptant 500 membres ou plus.
Des dispositions particulières sont appliquées aux mineurs. Par exemple, les jeunes de 12 ans et plus, non participants à des compétitions internationales, peuvent être autorisés à détenir des armes de poing à percussion annulaire à un coup, dans la limite de trois armes.
L’article R312-41 a été abrogé, tandis que l’article R312-41-1 introduit des restrictions supplémentaires pour les personnes n’ayant jamais été titulaires d’une autorisation de détention d’arme, limitant le nombre maximal d’armes pouvant être détenues.
Les articles R312-42 à R312-49 traitent de la gestion des munitions et des éléments d’arme, précisant les conditions d’acquisition, de détention, et les quotas applicables.
Les associations sportives sont soumises à des obligations renforcées en termes de contrôle et de suivi des armes détenues. Elles doivent notamment tenir des registres précis et se conformer aux quotas établis.
Le décret renforce les mesures de sécurité et de contrôle dans l’utilisation des armes à feu dans le cadre sportif. Cela inclut la vérification des antécédents des personnes souhaitant acquérir des armes et la limitation des types d’armes accessibles selon l’âge et l’expérience du tireur.
Les récentes modifications apportées par le décret n° 2022-144 du 8 février 2022 et le décret n° 2023-557 du 3 juillet 2023, ainsi que par d’autres textes réglementaires antérieurs, ont introduit des changements significatifs dans le régime juridique relatif à l’acquisition, la détention et l’utilisation des armes de la catégorie C et des munitions en France. Ces modifications visent à renforcer la sécurité tout en prenant en compte les besoins des différents acteurs concernés.
L’article R312-54 énonce des cas spécifiques où l’acquisition d’armes de la catégorie C n’est pas subordonnée à la présentation des titres habituellement exigés (comme le permis de chasser ou la licence de tir). Parmi ces cas, on retrouve les transferts vers d’autres États membres de l’UE, les acquisitions par des associations agréées, ou encore les acquisitions à des fins d’exportation.
Cet article impose à toute personne physique en possession d’une arme de catégorie C trouvée ou dévolue par voie successorale de déclarer cette arme et de prouver sa compatibilité psychique et physique avec la détention de l’arme.
Ces articles détaillent la procédure à suivre pour déclarer l’acquisition d’une arme de catégorie C, que ce soit par des personnes physiques ou morales.
Ces articles spécifient les conditions d’acquisition de différentes catégories de munitions, en mettant l’accent sur la présentation de documents appropriés comme le permis de chasser ou la licence de tir.
L’article R312-62 libéralise l’acquisition de certaines munitions de la catégorie D, tandis que l’article R312-63 fixe des limites quantitatives à la détention de munitions de catégorie C.
Cette série d’articles définit le statut de collectionneur d’armes, les conditions de délivrance de la carte de collectionneur, et les restrictions associées, notamment l’interdiction de détenir des munitions actives.
Les modifications imposent des responsabilités accrues en termes de déclaration, de suivi, et de preuves de compétence et d’aptitude pour les détenteurs d’armes et de munitions.
Ces changements réglementaires visent à renforcer la sécurité publique, à travers un contrôle plus strict de l’acquisition et de la détention d’armes et de munitions.
Les associations sportives, les experts en armes, les entreprises de location d’armes pour le cinéma ou le théâtre, et d’autres entités professionnelles sont directement impactées par ces nouvelles régulations, nécessitant une adaptation et une vigilance accrues.
Selon l’article 33 VII du décret n° 2018-542 du 29 juin 2018, les dispositions de la section 2 du chapitre II du titre Ier du livre III du code de la sécurité intérieure ont pris effet le premier jour du sixième mois suivant l’entrée en vigueur du décret, soit le 1er février 2019. Cette réglementation concerne principalement les collectionneurs d’armes et les modalités de délivrance de la carte de collectionneur.
Les associations aptes à délivrer l’attestation pour les collectionneurs doivent être déclarées depuis au moins cinq ans et justifier d’un objet statutaire lié à la conservation ou à l’étude des armes. Le ministre de l’intérieur établit une liste de ces associations. L’inscription sur cette liste peut être retirée pour des raisons d’ordre ou de sécurité publics.
Le renouvellement de la carte de collectionneur doit être demandé au moins un mois avant son expiration. Un récépissé de demande de renouvellement est délivré, faisant office de carte provisoire jusqu’à la décision expresse de renouvellement.
Ce texte réglemente la restitution des armes de catégorie C par le préfet. La restitution nécessite la présentation de l’un des titres prévus à l’article R. 312-53, sauf en cas de trouvaille ou d’héritage. Pour les armes soumises à déclaration, la restitution n’est possible que si la déclaration a été effectuée conformément aux articles R. 312-55 et R. 312-56.
Il décrit les procédures suivant la saisie définitive des armes par le préfet. Les armes saisies peuvent être vendues aux enchères, cédées à un commerçant autorisé, ou remises à l’État.
Cet article précise les modalités de dessaisissement des armes, munitions ou de leurs éléments. Le détenteur a plusieurs options, dont la vente à un armurier, la destruction ou le dépôt auprès d’un armurier désigné par l’État.
Le détenteur doit fournir une preuve de dessaisissement au préfet. À défaut, le préfet informe le procureur de la République.
Après saisie d’une arme, le commissaire de police ou le commandant de la brigade de gendarmerie informe le préfet de cette action.
Ces articles détaillent la mise en œuvre et les objectifs du FINIADA, y compris les catégories de données enregistrées, l’accès aux données, et les conditions de conservation. Ce fichier sert principalement à suivre les interdictions d’acquisition et de détention d’armes.
Le SIA est un traitement automatisé pour la traçabilité des armes à feu portatives des catégories A, B, et C. Il permet également la gestion des titres d’acquisition et de détention d’armes et de munitions. Ces articles définissent les catégories de données enregistrées, les personnes ayant accès au système, et les règles de conservation des données.
Ce texte introduit le concept de compte détenteur individualisé dans le SIA, permettant aux détenteurs d’armes de catégories spécifiées de suivre leurs armes et de réaliser des démarches administratives en ligne.
Ces réglementations visent à renforcer le contrôle sur la détention et la circulation des armes à feu en France. Elles imposent des procédures détaillées pour la restitution, le dessaisissement, et la traçabilité des armes, tout en veillant à la sécurité publique et à la responsabilité des détenteurs d’armes. Le FINIADA et le SIA jouent un rôle clé dans la mise en œuvre de ces contrôles.