Sommaire Contexte de l’affaireMonsieur [O] [E] a engagé une procédure en référé contre plusieurs parties, dont la société NDA Noël Domingues Architecte et la SARL M et Bâtiment, en raison de désordres d’infiltration dans son appartement. Il a demandé la désignation d’un expert pour évaluer ces désordres et a réclamé une indemnisation de 3 000 euros. Développements lors de l’audienceLors de l’audience du 13 novembre 2024, les parties ont réitéré leurs positions. La société NDA Noël Domingues Architecte a demandé une provision de 5 500 euros, ainsi qu’une indemnité de 5 000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile. La SARL M et Bâtiment a également formulé des réserves. Demande d’expertiseLe tribunal a examiné la demande d’expertise en vertu de l’article 145 du Code de procédure civile, qui permet d’ordonner des mesures d’instruction pour préserver des preuves en cas de litige potentiel. Il a été établi que Monsieur [E] avait demandé l’interruption des travaux en raison de malfaçons, ce qui a justifié la mesure d’expertise. Demande de provision ad litemConcernant la demande de provision ad litem, le tribunal a rappelé que celle-ci peut être accordée même en présence d’une contestation sérieuse, mais a décidé de la rejeter, considérant que le caractère non sérieusement contestable de la demande n’était pas établi. Demande reconventionnelle de provisionLa société NDA Noël Domingues Architecte a également formulé une demande reconventionnelle de provision, qui a été rejetée par le tribunal. Les pièces produites ont montré que les prestations contestées par Monsieur [E] ne pouvaient pas justifier une provision. Décisions sur les autres demandesLe tribunal a condamné la partie demanderesse aux dépens, sans possibilité de réserve. Il a également décidé que l’exécution provisoire était de droit. Désignation de l’expertMonsieur [X] [T] a été désigné comme expert pour évaluer les désordres allégués. Sa mission inclut l’examen des lieux, la description des désordres, l’évaluation des travaux nécessaires et la détermination des responsabilités. Consignation et délaisMonsieur [O] [E] doit consigner la somme de 7 000 euros pour les frais d’expertise d’ici le 11 février 2025. Le rapport de l’expert doit être déposé au greffe du tribunal avant le 16 août 2025. Conclusion des demandesLe tribunal a débouté toutes les demandes de provision et d’indemnité formulées par les parties, tout en condamnant la partie demanderesse aux dépens. L’exécution provisoire a été confirmée. |
Questions / Réponses juridiques :
Quelles sont les conditions pour ordonner une mesure d’expertise en référé ?La mesure d’expertise en référé est régie par l’article 145 du Code de procédure civile, qui stipule que : « S’il existe un motif légitime de conserver ou d’établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d’un litige, les mesures d’instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé. » Cette disposition implique que la demande d’expertise doit être justifiée par un intérêt légitime à établir ou à préserver une preuve en vue d’un litige potentiel. Il est important de noter que l’application de cet article ne préjuge pas de la recevabilité ou du bien-fondé des demandes qui pourraient être formées ultérieurement, ni de la responsabilité des parties impliquées dans la procédure. Dans le cas présent, Monsieur [E] a allégué des malfaçons et a demandé l’interruption des travaux, ce qui constitue un motif légitime pour ordonner une expertise afin de constater les désordres allégués. Quelles sont les conditions pour obtenir une provision ad litem en référé ?La provision ad litem est régie par l’article 835 du Code de procédure civile, qui précise que : « Le président du tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protection dans les limites de sa compétence peuvent toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent, soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite. » Cet article indique que, dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, le juge peut accorder une provision au créancier. Dans l’affaire en question, la demande de provision ad litem a été rejetée car son caractère non sérieusement contestable n’a pas été établi. Cela signifie que la partie demanderesse n’a pas réussi à prouver que sa créance était incontestable, ce qui est une condition essentielle pour obtenir une provision. Quelles sont les conséquences d’un défaut de consignation de la provision ?L’article 271 du Code de procédure civile stipule que : « Faute de consignation de la présente provision initiale dans ce délai impératif, ou demande de prorogation sollicitée en temps utile, la désignation de l’expert sera aussitôt caduque et de nul effet, sans autre formalité requise. » Cela signifie que si la partie demanderesse ne consigne pas la somme fixée pour les frais d’expertise dans le délai imparti, la désignation de l’expert devient caduque. Dans le cas présent, la somme de 7 000 euros devait être consignée au plus tard le 11 février 2025. Si cette consignation n’est pas effectuée, l’expertise ne pourra pas avoir lieu, ce qui pourrait avoir des conséquences sur le litige en cours. Quelles sont les obligations de l’expert dans le cadre de sa mission ?Les obligations de l’expert sont définies par plusieurs articles du Code de procédure civile, notamment les articles 232 à 255 et 263 à 284-1. Ces articles précisent que l’expert doit : – Se rendre sur les lieux des désordres et examiner les éléments en cause. L’expert doit également respecter un calendrier prévisionnel pour ses opérations et informer les parties de l’évolution de ses travaux. Dans le cas présent, l’expert désigné a une mission précise qui inclut la description des désordres, l’évaluation des préjudices, et la proposition de solutions pour remédier aux problèmes constatés. Quelles sont les conséquences des demandes d’indemnité sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile ?L’article 700 du Code de procédure civile prévoit que : « Dans toutes les instances, le juge peut condamner la partie perdante à payer à l’autre partie une somme au titre des frais exposés et non compris dans les dépens. » Cela signifie que la partie qui obtient gain de cause peut demander une indemnité pour couvrir ses frais de justice. Dans l’affaire en question, les demandes d’indemnité sur le fondement de cet article ont été rejetées, tant pour Monsieur [O] [E] que pour la SARL NDA Noël Domingues Architecte. Cela indique que le tribunal a estimé que les conditions pour accorder une telle indemnité n’étaient pas remplies, ce qui peut être dû à l’absence de preuve des frais engagés ou à la nature des demandes formulées. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
JUDICIAIRE
DE PARIS
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N° RG 24/56238
N° Portalis 352J-W-B7I-C5WNA
N°: 1
Assignation du :
5 et 6 septembre 2024
EXPERTISE[1]
[1] 4 copies exécutoires
+ 1 expert
délivrées le :
ORDONNANCE DE RÉFÉRÉ
rendue le 11 décembre 2024
par Maïté FAURY, Première vice-présidente adjointe au Tribunal judiciaire de Paris, agissant par délégation du Président du Tribunal,
Assistée de Arnaud FUZAT, Greffier.
DEMANDEUR
Monsieur [O] [E]
[Adresse 9]
[Localité 11]
représenté par Maître Virginie KOERFER BOULAN de la SCP BOULAN KOERFER PERRAULT & ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS – #P0378
DEFENDERESSES
La S.A.R.L. NDA NOEL DOMINGUEZ ARCHITECTE
[Adresse 5]
[Localité 14]
représentée par Maître Jean DE BAZELAIRE DE LESSEUX de l’AARPI COSTER BAZELAIRE ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS – #P0244
La S.A.R.L. M ET BATIMENT
[Adresse 8]
[Localité 16]
représentée par Maître Marine DEPOIX de la SELARL AKAOUI DEPOIX PICARD, avocats au barreau de PARIS – #C0673
La S.A. ALLIANZ IARD
[Adresse 4]
[Localité 15]
représentée par Maître Stéphane LAUNEY de la SCP RAFFIN & ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS – #P0133
La société M.A.F. – Mutuelle des architectes français
[Adresse 6]
[Localité 13]
non représentée
DÉBATS
A l’audience du 13 novembre 2024, tenue publiquement, présidée par Maïté FAURY, Première vice-présidente adjointe, assistée de Arnaud FUZAT, Greffier,
Vu l’assignation en référé délivrée les 5 et 6 septembre 2024 par Monsieur [O] [E] à l’encontre de la société NDA Noël Domingues Architecte, la SARL M et Bâtiment, la mutuelle des architectes Français Assurances et la SA Allianz Iard aux fins de voir désigner un expert concernant les désordres allégués d’infiltrations dans l’appartement du demandeur et d’obtenir la condamnation in solidum des défendeurs au paiement de la somme de 3 000 euros ad litem;
Vu les conclusions développées lors de l’audience du 13 novembre 2024 réitérant l’acte introductif d’instance;
Vu les protestations et réserves formulées à l’audience par la société NDA Noël Domingues Architecte et sa demande de condamnation de Monsieur [O] [E] au paiement d’une provision de 5 500 euros outre 5 000 euros sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile;
Vu les protestations et réserves formulées par la SARL M et Bâtiment;
Vu l’article 455 du code de procédure civile;
1/ Sur la demande d’expertise
Aux termes de l’article 145 du code de procédure civile, s’il existe un motif légitime de conserver ou d’établir avant tout procès la preuve de faits dont pourrait dépendre la solution d’un litige, les mesures d’instruction légalement admissibles peuvent être ordonnées à la demande de tout intéressé, sur requête ou en référé.
L’application de ce texte, qui subordonne le prononcé d’une mesure d’instruction à la seule démonstration d’un intérêt légitime à établir ou à préserver une preuve en vue d’un litige potentiel, n’implique aucun préjugé sur la recevabilité et le bien-fondé des demandes formées ultérieurement, sur la responsabilité des personnes appelées comme partie à la procédure, ni sur les chances du procès susceptible d’être engagé.
En l’espèce, il résulte des pièces versées aux débats que Monsieur [E] a demandé à la SARL M et Bâtiment d’interrompre le chantier, alléguant l’existence de nombreuses malfaçons. La SARL M et Bâtiment a arrêté les travaux et enlevé tout outillage, laissant l’appartement en l’état ainsi qu’établi par le procès verbal de constat dressé le 5 avril 2024. Le motif légitime prévu par l’article 145 du code de procédure civile est établi et la mesure d’instruction sollicitée doit donc être ordonnée dans les termes du dispositif ci-après.
2/ Sur la demande de provision ad litem
Aux termes de l’article 835 du Code de procédure civile, le président du tribunal judiciaire ou le juge des contentieux de la protection dans les limites de sa compétence peuvent toujours, même en présence d’une contestation sérieuse, prescrire en référé les mesures conservatoires ou de remise en état qui s’imposent, soit pour prévenir un dommage imminent, soit pour faire cesser un trouble manifestement illicite.
Dans les cas où l’existence de l’obligation n’est pas sérieusement contestable, ils peuvent accorder une provision au créancier, ou ordonner l’exécution de l’obligation même s’il s’agit d’une obligation de faire.
En l’espèce, la mesure d’expertise ordonnée a pour objet de constater l’existence ou non de désordres et malfaçons, et la détermination des responsabilités éventuelles.
La demande de provision ad litem dont le caractère non sérieusement contestable n’est pas établi, sera donc rejetée.
3/ Sur la demande reconventionnelle de provision
Il résulte des pièces produites que la note d’honoraires vise des prestations pour lesquelles Monsieur [E] conteste l’exécution ainsi qu’il ressort des échanges entre les parties versées aux débats.
Dans ces conditions et conformément au dispositions légales ci-dessus rappelées, la provision sollicitée ne peut être considérée comme non sérieusement contestable et la société NDA Noël Domingues Architecte sera déboutée de ce chef de demande.
4/ Sur les autres demandes
La partie demanderesse sera condamnée aux dépens, l’article 491 du code de procédure civile ne prévoyant pas qu’ils puissent être réservés.
Il est équitable de laisser à la charge de chacune des parties les frais exposés et non compris dans les dépens.
L’exécution provisoire est de droit.
Statuant publiquement, par mise à disposition au greffe, par ordonnance réputée contradictoire en premier ressort,
Ordonnons une mesure d’expertise et désignons en qualité d’expert :
Monsieur [X] [T]
ALCM
[Adresse 10]
[Localité 12]
[XXXXXXXX03]
[Courriel 17]
qui pourra prendre l’initiative de recueillir l’avis d’un autre technicien, mais seulement dans une spécialité distincte de la sienne,
avec mission de :
– se rendre sur les lieux des désordres après y avoir convoqué les parties ;
– examiner les désordres allégués dans l’assignation relatifs aux désordres dans l’appartement sis [Adresse 7] et, le cas échéant, sans nécessité d’extension de mission, tous désordres connexes ayant d’évidence la même cause mais révélés postérieurement à l’assignation, sans préjudice des dispositions de l’article 238 alinéa 2 du code de procédure civile;
– les décrire, en indiquer la nature, l’importance, la date d’apparition; en rechercher la ou les causes;
– fournir tout renseignement de fait permettant au tribunal de statuer sur les éventuelles responsabilités encourues et sur les comptes entre les parties ;
– après avoir exposé ses observations sur la nature des travaux propres à remédier aux désordres, et leurs délais d’exécution, chiffrer, à partir des devis fournis par les parties, éventuellement assistées d’un maître d’œuvre, le coût de ces travaux;
– fournir tous éléments de nature à permettre ultérieurement à la juridiction saisie d’évaluer les préjudices de toute nature, directs ou indirects, matériels ou immatériels résultant des désordres, notamment le préjudice de jouissance subi ou pouvant résulter des travaux de remise en état ;
– dire si des travaux urgents sont nécessaires soit pour empêcher l’aggravation des désordres et du préjudice qui en résulte, soit pour prévenir les dommages aux personnes ou aux biens ; dans l’affirmative, à la demande d’une partie ou en cas de litige sur les travaux de sauvegarde nécessaires, décrire ces travaux et en faire une estimation sommaire dans un rapport intermédiaire qui devra être déposé aussitôt que possible ;
– faire toutes observations utiles au règlement du litige;
Disons que pour procéder à sa mission l’expert devra :
✏ convoquer et entendre les parties, assistées, le cas échéant, de leurs conseils, et recueillir leurs observations à l’occasion de l’exécution des opérations ou de la tenue des réunions d’expertise ;
✏ se faire remettre toutes pièces utiles à l’accomplissement de sa mission, notamment, s’il le juge utile, les pièces définissant le marché, les plans d’exécution, le dossier des ouvrages exécutés ;
✏ se rendre sur les lieux et si nécessaire en faire la description, au besoin en constituant un album photographique et en dressant des croquis ;
✏ à l’issue de la première réunion d’expertise, ou dès que cela lui semble possible, et en concertation avec les parties, définir un calendrier prévisionnel de ses opérations; l’actualiser ensuite dans le meilleur délai :
→ en faisant définir une enveloppe financière pour les investigations à réaliser, de manière à permettre aux parties de préparer le budget nécessaire à la poursuite de ses opérations ;
→ en les informant de l’évolution de l’estimation du montant prévisible de ses frais et honoraires et en les avisant de la saisine du juge du contrôle des demandes de consignation complémentaire qui s’en déduisent, sur le fondement de l’article 280 du code de procédure civile, et dont l’affectation aux parties relève du pouvoir discrétionnaire de ce dernier au sens de l’article 269 du même code ;
→ en fixant aux parties un délai impératif pour procéder aux interventions forcées ;
→ en les informant, le moment venu, de la date à laquelle il prévoit de leur adresser son document de synthèse ;
✏ au terme de ses opérations, adresser aux parties un document de synthèse, sauf exception dont il s’expliquera dans son rapport (par ex : réunion de synthèse, communication d’un projet de rapport), et y arrêter le calendrier impératif de la phase conclusive de ses opérations, compte-tenu des délais octroyés devant rester raisonnable ;
→ fixant, sauf circonstances particulières, la date ultime de dépôt des dernières observations des parties sur le document de synthèse ;
→ rappelant aux parties, au visa de l’article 276 alinéa 2 du code de procédure civile, qu’il n’est pas tenu de prendre en compte les observations transmises au delà de ce délai;
Fixons à la somme de 7 000 euros (sept mille euros) le montant de la provision à valoir sur les frais d’expertise qui devra être consignée par la partie demanderesse à la régie du tribunal judiciaire de Paris au plus tard le 11 février 2025 ;
Disons que, faute de consignation de la présente provision initiale dans ce délai impératif, ou demande de prorogation sollicitée en temps utile, la désignation de l’expert sera aussitôt caduque et de nul effet, sans autre formalité requise, conformément aux dispositions de l’article 271 du code de procédure civile ;
Disons que l’exécution de la mesure d’instruction sera suivie par le juge du contrôle des expertises, spécialement désigné à cette fin en application des articles 155 et 155-1 du même code ;
Disons que le terme du délai fixé par l’expert pour le dépôt des dernières observations marquera la fin de l’instruction technique et interdira, à compter de la date à laquelle il est fixé, le dépôt de nouvelles observations, sauf les exceptions visées à l’article 276 du code de procédure civile;
Disons que l’expert sera saisi et effectuera sa mission conformément aux dispositions des articles 232 à 255, 263 à 284-1 du Code de procédure civile et qu’il déposera l’original de son rapport au greffe du Tribunal judiciaire de Paris (Contrôle des expertises) avant le 16 août 2025, pour le rapport définitif, sauf prorogation de ces délais dûment sollicitée en temps utile de manière motivée auprès du Juge du contrôle ;
Disons que, dans le but de favoriser l’instauration d’échanges dématérialisés et de limiter la durée et le coût de l’expertise, le technicien devra privilégier l’usage de la plateforme OPALEXE et qu’il proposera en ce cas à chacune des parties, au plus tard lors de la première réunion d’expertise, de recourir à ce procédé pour communiquer tous documents et notes par la voie dématérialisée dans les conditions de l’article 748-1 du code de procédure civile et de l’arrêté du 14 juin 2017 validant de tels échanges ;
Déboutons Monsieur [O] [E] de sa demande de provision ad litem;
Déboutons la SARL NDA Noël Domingues Architecte de sa demande reconventionnelle de provision;
Déboutons Monsieur [O] [E] de sa demande d’indemnité sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile;
Déboutons la SARL NDA Noël Domingues Architecte de sa demande d’indemnité sur le fondement de l’article 700 du Code de procédure civile;
Condamnons la partie demanderesse aux dépens ;
Rappelons que l’exécution provisoire est de droit.
Fait à Paris le 11 décembre 2024.
Le Greffier, Le Président,
Arnaud FUZAT Maïté FAURY
Service de la régie :
Tribunal de Paris, [Adresse 19]
☎ [XXXXXXXX02]
Fax [XXXXXXXX01]
✉ [Courriel 20]
Sont acceptées les modalités de paiements suivantes :
➢ virement bancaire aux coordonnées suivantes :
IBAN : [XXXXXXXXXX018]
BIC : TRPUFRP1
en indiquant impérativement le libellé suivant :
C7 « Prénom et Nom de la personne qui paye » pour prénom et nom du consignataire indiqué dans la décision + Numéro de RG initial
➢ chèque établi à l’ordre du régisseur du Tribunal judiciaire de Paris (en cas de paiement par le biais de l’avocat uniquement chèque CARPA ou chèque tiré sur compte professionnel)
Le règlement doit impérativement être accompagné d’une copie de la présente décision. En cas de virement bancaire, cette décision doit être envoyée au préalable à la régie (par courrier, courriel ou fax).
Expert : Monsieur [X] [T]
Consignation : 7 000 € par Monsieur [O] [E]
le 11 février 2025
Rapport à déposer le : 16 août 2025
Juge chargé du contrôle de l’expertise :
Service du contrôle des expertises
Tribunal de Paris, [Adresse 19].