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Diffamation

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Diffamation

Le directeur de la société EMI ainsi qu’un membre du groupe de rap “La rumeur” ont été renvoyés devant le tribunal correctionnel pour diffamation envers la police (administration publique). Les propos en question publiés dans le livret promotionnel destiné à accompagner la sortie du premier album du groupe, intitulé “Insécurité sous la plume d’un barbare”, mettaient en cause la police (1).
Relaxés en appel aux motifs que les propos étaient généraux et ne mettaient pas en cause la police mais l’ensemble des acteurs économiques sociaux, les prévenus devront comparaître à nouveau. En effet, la cour de cassation a considéré que constitue une diffamation envers une administration publique, l’imputation faite aux forces de police de la commission, en toute impunité, de centaines de meurtres de jeunes des banlieues.

(1) ” Les rapports du ministre de l’intérieur ne feront jamais état des centaines de nos frères abattus par les forces de police sans qu’aucun des assassins n’ait été inquiété … la justice pour les jeunes assassinés par la police disparaît sous le colosse slogan médiatique ”Touche pas à mon pote”.. la réalité est que vivre aujourd’hui dans nos quartiers c’est avoir plus de chance de vivre des situations d’abandon économique, de fragilisation psychologique, de discrimination à l’embauche, de précarité du logement, d’humiliations policières régulières”.

Mots clés : diffamation,musique,chanson

Thème : Diffamation

A propos de cette jurisprudence : juridiction :  Cour de cassation, ch. crim | Date : 11 juillet 2007 | Pays : France


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