Sommaire Désistement des époux [G]Les époux [G] ont décidé de se désister de l’instance et de l’action, une décision qui a été acceptée par les défenderesses. Conséquences du désistementEn conséquence de ce désistement, les dépens de l’instance éteinte sont à la charge de la partie qui se désiste, sauf accord différent entre les parties. Décision du juge de la mise en étatLe juge de la mise en état a statué par ordonnance contradictoire, en premier ressort, et a donné acte au couple de leur désistement, déclarant ce dernier comme parfait. Extinction de l’instanceLe tribunal a constaté l’extinction de l’instance et le dessaisissement qui en découle, laissant ainsi les dépens à la charge des époux [G], sauf meilleur accord entre les parties. |
Questions / Réponses juridiques :
Qu’est-ce qu’un désistement d’instance et d’action ?Le désistement d’instance et d’action est un acte par lequel une partie renonce à poursuivre une action en justice. Selon l’article 386 du Code de procédure civile, « la partie qui se désiste de son instance ne peut plus agir sur le même fondement ». Cela signifie que le désistement entraîne l’extinction de l’instance, et la partie qui se désiste ne peut pas revenir sur sa décision sans l’accord de l’autre partie. Le désistement peut être total ou partiel, et il doit être accepté par l’autre partie pour être considéré comme parfait. Dans le cas présent, les époux [G] ont donné acte de leur désistement, qui a été accepté par les défenderesses, ce qui a conduit à l’extinction de l’instance. Qui supporte les dépens en cas de désistement ?En vertu de l’article 696 du Code de procédure civile, « les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste, sauf meilleur accord des parties ». Cela signifie que, par défaut, la partie qui se désiste doit supporter les frais de la procédure, y compris les frais de justice et les honoraires d’avocat. Dans le cas présent, le juge a décidé de laisser les dépens à la charge des époux [G], sauf meilleur accord entre les parties. Il est important de noter que les parties peuvent convenir d’un autre arrangement concernant les dépens, ce qui pourrait modifier cette règle par défaut. Quelles sont les conséquences juridiques d’un désistement d’instance ?Le désistement d’instance a plusieurs conséquences juridiques. Tout d’abord, il entraîne l’extinction de l’instance, comme le stipule l’article 386 du Code de procédure civile. Cela signifie que le tribunal n’a plus compétence pour statuer sur l’affaire, et les parties ne peuvent plus poursuivre la procédure. De plus, le désistement entraîne le dessaisissement du tribunal, ce qui signifie que le juge ne peut plus intervenir dans le litige. Enfin, le désistement peut également avoir des conséquences sur la possibilité de réintroduire une action sur le même fondement, car la partie qui se désiste ne peut pas revenir sur sa décision sans l’accord de l’autre partie. Comment se déroule la procédure de désistement ?La procédure de désistement est régie par les articles 386 et suivants du Code de procédure civile. Pour se désister, la partie doit notifier son intention à l’autre partie et au tribunal. Le désistement doit être accepté par l’autre partie pour être considéré comme parfait. Dans le cas présent, les époux [G] ont donné acte de leur désistement, qui a été accepté par les défenderesses, ce qui a permis au juge de constater l’extinction de l’instance. Le juge statue alors par ordonnance contradictoire, comme cela a été fait dans cette affaire, et il peut également se prononcer sur la question des dépens. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
JUDICIAIRE
DE PARIS
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9ème chambre 2ème section
N° RG 14/18072 – N° Portalis 352J-W-B66-CEF2X
N° MINUTE :
[1]
[1] Copies délivrées le 10/12/2024
A Me CONSTANTIN-VALLET
Me METAIS
Me LACAN
Me BEREST
Me PANTALONI
ORDONNANCE DE DESISTEMENT
rendue le 10 Décembre 2024
DEMANDEURS
Monsieur [O] [G]
[Adresse 2]
[Adresse 2]
[Localité 8]
représenté par Maître Charles CONSTANTIN-VALLET de la SELARL CONSTANTIN-VALLET, avocats au barreau de PARIS, avocats postulant, vestiaire #E1759
Madame [H] [P] épouse [G]
[Adresse 2]
[Adresse 2]
[Localité 8]
représentée par Maître Charles CONSTANTIN-VALLET de la SELARL CONSTANTIN-VALLET, avocats au barreau de PARIS, avocats postulant, vestiaire #E1759
DÉFENDEURS
S.A. BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE
[Adresse 1]
[Localité 9]
représentée par Maître Philippe METAIS du PARTNERSHIPS BRYAN CAVE LEIGHTON PAISNER (France) LLP, avocats au barreau de PARIS, avocats plaidant, vestiaire #R030
Société Christophe FERRAND
[Adresse 10]
[Localité 3]
représentée par Me Barthélemy LACAN, avocat au barreau de PARIS, avocat postulant, vestiaire #E0435, et Me Nicolas LARRAT, de la SCP LARRAT, avocat au barreau de TOULOUSE, avocat plaidant
Société AKERYS PROMOTION
[Adresse 6]
[Localité 5]
représentée par Me Justin BEREST, avocat au barreau de PARIS, avocat postulant, vestiaire #D0538, et Me Mathieu SPINAZZE, avocat associé de la SELARL DECKER, avocat au barreau de TOULOUSE, avocat plaidant
Maître [Y] [X] [N]
[Adresse 4]
[Localité 7]
représenté par Maître Marc PANTALONI de l’AARPI CABINET PANTALONI GREINER RACHWAN, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #P0025, et Me Yves LETARTRE, du Cabinet ADEKWA, avocat au barreau de LILLE, avocat plaidant
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Vu l’assignation délivrée par M. [G] et Mme [P], son épouse, les 17 novembre 2014, 19 novembre 2014, 20 novembre 2014 et 21 novembre 2014, à l’encontre de la BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE, de la société FERRAND, de la société KERYS PROMOTION et de Maître [N] ;
Vu les conclusions de désistement d’instance et d’action des époux [G], en date du 19 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE, en date du 6 décembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la société FERRAND, en date du 26 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la société AKERYS PROMOTION devenue EDELIS, en date du 20 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par Maître [N], en date du 28 novembre 2024 ;
Vu les articles 394 à 399 du code de procédure civile.
Il convient de donner acte aux époux [G] de leur désistement d’instance et d’action, accepté par les défenderesses.
Les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste, sauf meilleur accord des parties.
Le juge de la mise en état, statuant par ordonnance contradictoire, en premier ressort, publiquement et par mise à disposition au greffe,
Donne acte à M. [O] [G] et à Mme [H] [P], épouse [G], de leur désistement d’instance et d’action ;
Déclare ce désistement parfait ;
Constate l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal ;
Laisse les dépens à la charge de M. [O] [G] et de Mme [H] [P], épouse [G], sauf meilleur accord des parties.
La greffière Le juge de la mise en état