Your cart is currently empty!
Contexte de l’affaireMme [G] [U] a été mise en examen pour des chefs d’accusation non précisés. Mesures de contrôle judiciaireLe 19 juin 2024, un juge d’instruction a ordonné son placement sous contrôle judiciaire. Ce contrôle inclut plusieurs obligations, telles que l’information préalable du juge pour tout déplacement au-delà des limites du territoire métropolitain, le dépôt d’un cautionnement de 30 000 euros, ainsi que l’interdiction de diriger ou gérer une entreprise. Appel de la décisionMme [U] a décidé de faire appel de cette décision de contrôle judiciaire. Examen du moyenConcernant le moyen soulevé, il a été jugé que le grief n’était pas suffisant pour permettre l’admission du pourvoi selon l’article 567-1-1 du code de procédure pénale. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
N° 01473
RB5
6 NOVEMBRE 2024
CASSATION PARTIELLE
M. BONNAL président,
R É P U B L I Q U E F R A N Ç A I S E
________________________________________
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
_________________________
ARRÊT DE LA COUR DE CASSATION, CHAMBRE CRIMINELLE,
DU 6 NOVEMBRE 2024
Mme [G] [U] a formé un pourvoi contre l’arrêt de la chambre de l’instruction de la cour d’appel de Riom, en date du 23 juillet 2024, qui, dans l’information suivie contre elle des chefs de recours aux services d’une personne exerçant un travail dissimulé en bande organisée et abus de biens sociaux, a confirmé l’ordonnance du juge d’instruction la plaçant sous contrôle judiciaire.
Un mémoire a été produit.
Sur le rapport de Mme Jaillon, conseiller, les observations de la SARL Cabinet Rousseau et Tapie, avocat de Mme [G] [U], et les conclusions de M. Crocq, avocat général, après débats en l’audience publique du 6 novembre 2024 où étaient présents M. Bonnal, président, Mme Jaillon, conseiller rapporteur, Mme de la Lance, conseiller de la chambre, et Mme Boudalia, greffier de chambre,
la chambre criminelle de la Cour de cassation, composée en application de l’article 567-1-1 du code de procédure pénale, des président et conseillers précités, après en avoir délibéré conformément à la loi, a rendu le présent arrêt.
1. Il résulte de l’arrêt attaqué et des pièces de la procédure ce qui suit.
2. Mme [G] [U], mise en examen des chefs susvisés, a été placée le 19 juin 2024, par ordonnance du juge d’instruction, sous contrôle judiciaire, avec, notamment comme obligations, l’information du juge d’instruction de tout déplacement au delà des limites du territoire métropolitain, le dépôt d’un cautionnement d’un montant de 30 000 euros et l’interdiction de diriger, administrer, gérer ou contrôler une entreprise ou une société.
3. Mme [U] a relevé appel de cette décision.
Sur le moyen, pris en sa deuxième branche