Arrêté du 6 juin 2008 fixant la nature, la durée, le programme des épreuves et la discipline des concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration

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Arrêté du 6 juin 2008 fixant la nature, la durée, le programme des épreuves et la discipline des concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration

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TITRE IER : NATURE ET DUREE DES EPREUVES

(abrogé)

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CHAPITRE IER : CONCOURS EXTERNE

(abrogé)

Article 1

 

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CHAPITRE II : CONCOURS INTERNE

(abrogé)

Article 2

 

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CHAPITRE III : TROISIEME CONCOURS

(abrogé)

Article 3

 

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CHAPITRE IV : EPREUVE FACULTATIVE

(abrogé)

Article 4

 

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CHAPITRE V : DISPOSITIONS COMMUNES

(abrogé)

Article 5

 

Article 6

 

Article 7

 

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CHAPITRE VI : DISCIPLINE

(abrogé)

Article 7-1

 

Article 7-2

 

Article 7-3

 

Article 7-4

 

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TITRE II : PROGRAMMES DES EPREUVES (Article 8)

Article 8

 

Article 9

 

Article 10

 

Article 11

 

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Annexe

(abrogé)

Article 

 

Le ministre du budget, des comptes publics et de la fonction publique,

Vu la

loi n° 83-634 du 13 juillet 1983

portant droits et obligations des fonctionnaires, ensemble la

loi n° 84-16 du 11 janvier 1984

portant dispositions statutaires relatives à la fonction publique de l’Etat ;

Vu le

décret n° 84-588 du 10 juillet 1984

modifié relatif aux instituts régionaux d’administration,

Arrête :

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TITRE IER : NATURE ET DUREE DES EPREUVES

(abrogé)

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CHAPITRE IER : CONCOURS EXTERNE

(abrogé)

Article 1 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 5 juillet 2018 – art. 2

Le concours externe d’entrée aux instituts régionaux d’administration comporte deux épreuves écrites d’admissibilité et deux épreuves orales d’admission.

I. – Les épreuves écrites sont les suivantes :

1° Une composition sur un sujet d’ordre général portant sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture, territoires, relations extérieures…) permettant d’évaluer l’ouverture au monde des candidats, leur aptitude à l’analyse et au questionnement ainsi que leur capacité à se projeter dans leur futur environnement professionnel (durée : quatre heures ; coefficient 4) ;

2° Une épreuve constituée d’une série de six questions à réponse courte, portant sur des éléments essentiels du droit public, des questions européennes, de la gestion des ressources humaines, des questions sociales, des finances publiques et de l’économie.

Chaque question peut être accompagnée d’un ou plusieurs documents en rapport avec la question posée qui n’excèdent pas une page au total.

Pour cette épreuve, chaque question est notée sur vingt points, la question de droit public est affectée d’un coefficient 2 et les autres questions d’un coefficient 1 (coefficient 4 ; durée : quatre heures).

II. – Les épreuves orales sont les suivantes :

1° Un entretien avec le jury, visant à évaluer les qualités personnelles du candidat, son potentiel, son comportement face à une situation concrète, le cas échéant sous forme d’une mise en situation (durée : vingt-cinq minutes, dont cinq minutes au plus de présentation par le candidat ; coefficient 4).

L’entretien débute par une présentation par le candidat de son parcours et de sa motivation. En vue de l’épreuve d’entretien, le candidat admissible adresse une fiche individuelle de renseignement au service gestionnaire du concours à une date fixée par le service et avant le début des épreuves d’admission. La fiche individuelle de renseignement est disponible sur le site internet du ministère chargé de la fonction publique à l’adresse suivante :

http://www.fonction-publique.gouv.fr/

.

Les candidats titulaires d’un doctorat peuvent, conformément à l’article L. 412-1 du code de la recherche, présenter leur parcours en vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle résultant de la formation à la recherche et par la recherche qui a conduit à la délivrance du doctorat. La fiche individuelle de renseignement mentionnée à l’alinéa précédent comprend une rubrique prévue à cet effet.

Les candidats remplissant les conditions fixées au dixième alinéa qui se sont présentés à cette épreuve adaptée bénéficient d’une bonification d’ancienneté dans les conditions fixées à l’article 14 du décret n° 2011-1317 du 17 octobre 2011 modifié portant statut particulier du corps interministériel des attachés d’administration de l’Etat.

2° Une épreuve de langue vivante étrangère consistant en un entretien à partir d’un texte court rédigé dans l’une des langues suivantes : allemand, anglais, espagnol et italien (durée : quinze minutes, précédée d’une préparation de quinze minutes ; coefficient 1), le choix du candidat étant exprimé au moment de son inscription au concours.

Pour cette épreuve, notée sur vingt, la note obtenue à l’épreuve de langue vivante étrangère n’est prise en compte que dans la limite de quinze points.

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CHAPITRE II : CONCOURS INTERNE

(abrogé)

Article 2 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 5 juillet 2018 – art. 3

Le concours interne d’entrée aux instituts régionaux d’administration comporte une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.

L’épreuve écrite d’admissibilité consiste :

– en la rédaction, à partir d’un dossier à caractère administratif, d’une note permettant de vérifier les qualités de rédaction, d’analyse et de synthèse du candidat ainsi que son aptitude à dégager des solutions appropriées, notée sur vingt points ;

– à répondre à une question, qui peut être en rapport avec le dossier documentaire, permettant de vérifier les connaissances administratives générales du candidat et sa connaissance de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques, notée sur vingt points.

Pour cette épreuve, le dossier documentaire ne peut excéder vingt pages.

(Durée : quatre heures ; coefficient 4 dont coefficient 1 pour la question).

L’épreuve d’admission consiste en un entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du candidat ainsi que sa motivation et à reconnaître les acquis de son expérience professionnelle. Pour conduire cet entretien qui a pour point de départ un exposé du candidat sur son expérience professionnelle, d’une durée de cinq minutes au plus, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. Au cours de cet entretien, le candidat est également interrogé sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique ainsi que sur des questions relatives aux connaissances administratives générales (durée : vingt-cinq minutes ; coefficient 4).

En vue de l’épreuve orale d’admission, le candidat établit un dossier de reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle comportant les rubriques mentionnées en annexe au présent arrêté qu’il remet au service organisateur à une date fixée dans l’arrêté d’ouverture du concours.

Le dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle ainsi que le guide d’aide au remplissage sont disponibles sur le site internet du ministre chargé de la fonction publique et sur les sites internet des instituts régionaux d’administration mentionnés en annexe au présent arrêté. Le dossier est transmis au jury par le service gestionnaire du concours après l’établissement de la liste d’admissibilité.

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CHAPITRE III : TROISIEME CONCOURS

(abrogé)

Article 3 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 5 juillet 2018 – art. 4

Le troisième concours d’entrée aux instituts régionaux d’administration comporte une épreuve écrite d’admissibilité et une épreuve orale d’admission.

L’épreuve écrite d’admissibilité consiste :

– en une note de synthèse sur dossier sur un sujet d’ordre général portant sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique (société, économie, emploi, santé, culture, territoires, relations extérieures…) permettant d’évaluer l’ouverture au monde des candidats, leur aptitude à l’analyse et au questionnement ainsi que leur capacité à se projeter dans leur futur environnement professionnel, notée sur vingt points ;

– à répondre à une question, qui peut être en rapport avec le dossier documentaire, permettant de vérifier les connaissances administratives générales du candidat et sa connaissance de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques, notée sur vingt points.

Pour cette épreuve, le dossier documentaire ne peut excéder vingt pages.

(Durée : quatre heures ; coefficient 4 dont coefficient 1 pour la question).

L’épreuve d’admission consiste en un entretien avec le jury visant à apprécier la personnalité, les aptitudes du candidat ainsi que sa motivation et à reconnaître les acquis de son expérience professionnelle. Pour conduire cet entretien qui a pour point de départ un exposé du candidat sur son expérience professionnelle, d’une durée de cinq minutes au plus, le jury dispose du dossier constitué par le candidat en vue de la reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle. Au cours de cet entretien, le candidat est également interrogé sur la place des pouvoirs publics et leur rôle dans les grands domaines de l’intervention publique ainsi que sur des questions relatives aux connaissances administratives générales (durée : vingt cinq minutes ; coefficient 4).

En vue de l’épreuve orale d’admission, le candidat établit un dossier de reconnaissance des acquis de son expérience professionnelle comportant les rubriques mentionnées en annexe au présent arrêté qu’il remet au service organisateur à une date fixée dans l’arrêté d’ouverture du concours.

Le dossier de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle ainsi que le guide d’aide au remplissage sont disponibles sur le site internet du ministre chargé de la fonction publique et sur les sites internet des instituts régionaux d’administration mentionnés en annexe au présent arrêté. Le dossier est transmis au jury par le service gestionnaire du concours après l’établissement de la liste d’admissibilité.

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CHAPITRE IV : EPREUVE FACULTATIVE

(abrogé)

Article 4 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 27 juillet 2012 – art. 9

Les candidats au concours interne et au troisième concours peuvent, s’ils en font la demande au moment de leur inscription, subir une épreuve facultative de langue étrangère consistant en un entretien à partir d’un texte court rédigé dans l’une des langues suivantes : allemand, anglais, italien et espagnol (durée : quinze minutes, précédée d’une préparation de quinze minutes ; coefficient 1), le choix du candidat étant exprimé au moment de son inscription au concours.

Les notes obtenues à l’épreuve facultative de langue vivante étrangère du concours interne et du troisième concours ne sont prises en compte que pour leur part excédant la note de 10 sur 20. Les points supplémentaires obtenus à l’épreuve facultative sont ajoutés au total des points obtenus aux épreuves obligatoires, en vue de l’établissement de la liste d’admission.

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CHAPITRE V : DISPOSITIONS COMMUNES

(abrogé)

Article 5 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 30 juillet 2018 – art. 1

Avant le 1er septembre de l’année précédant celle des épreuves écrites du concours concerné, un arrêté du ministre chargé de la fonction publique fixe, sur proposition du jury, la liste des thèmes à partir desquels est proposé par le jury le sujet de l’épreuve de composition du concours externe, de la note administrative du concours interne et de la note de synthèse du troisième concours.

Pour chaque concours, les épreuves sont notées sur vingt avant application du coefficient correspondant, à l’exception de l’épreuve de questions à réponse courte du concours externe dont le total de points est ramené à une note sur vingt avant application du coefficient.

A l’issue des épreuves d’admissibilité, chaque jury d’admissibilité établit la liste des candidats autorisés à prendre part aux épreuves orales, le cas échéant après péréquation des notes attribuées aux candidats aux différentes épreuves d’admissibilité.

Dans les mêmes conditions, à l’issue des épreuves orales d’admission, chaque jury d’admission établit la liste des admis, le cas échéant après péréquation des notes attribuées aux candidats aux épreuves orales.

En vue des entretiens d’admission de chaque concours, le jury utilise une grille d’évaluation dont le contenu est chaque année mis en ligne sur le site internet du ministère chargé de la fonction publique.

Un référentiel à l’attention des candidats, récapitulant les attentes du jury, est mis en ligne sur le site internet du ministère chargé de la fonction publique.

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Article 6 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Modifié par Arrêté du 5 juillet 2018 – art. 6

Nul ne peut être déclaré admissible ou admis s’il n’a pas participé à l’ensemble des épreuves obligatoires, ou s’il a obtenu, à l’une des épreuves d’admissibilité ou à l’épreuve orale de langue vivante étrangère du concours externe, une note inférieure ou égale à 1 sur 20 et une note inférieure ou égale à 5 sur 20 à l’épreuve d’admission d’entretien avec le jury. Toute absence à l’une des épreuves obligatoires conduit à l’absence de notation de l’épreuve obligatoire correspondante ayant donné lieu à participation.

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Article 7 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Si plusieurs candidats ont obtenu le même nombre de points, ils sont départagés de la façon suivante lors de l’établissement de la liste d’admission :

1° Pour le concours externe :

― la priorité est accordée à celui qui a obtenu la note la plus élevée à la première épreuve écrite obligatoire ;

― en cas d’égalité de points à la première épreuve écrite, la priorité est donnée au candidat ayant obtenu la meilleure note à l’épreuve orale d’entretien avec le jury.

2° Pour le concours interne et le troisième concours :

― la priorité est accordée à celui qui a obtenu la note la plus élevée à l’épreuve orale d’entretien et de reconnaissance des acquis de l’expérience professionnelle.

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CHAPITRE VI : DISCIPLINE

(abrogé)

Article 7-1 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Création Arrêté du 4 juillet 2016 – art. 3

Toute fraude, toute tentative de fraude ou toute infraction au règlement du concours entraîne l’exclusion du concours, sans préjudice, le cas échéant, de l’application des dispositions pénales prévues par la loi du 23 décembre 1901 réprimant les fraudes dans les examens et concours publics.

La même mesure peut être prise contre les complices de l’auteur principal de la fraude ou de la tentative de fraude.

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Article 7-2 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Création Arrêté du 4 juillet 2016 – art. 3

A l’ouverture de la première épreuve, il est donné lecture aux candidats des dispositions réprimant les fraudes dans les examens et concours publics.

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Article 7-3 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Création Arrêté du 4 juillet 2016 – art. 3

Lors des épreuves, il est interdit aux candidats :

1° D’introduire dans les lieux des épreuves tout document, note ou instrument dont l’usage n’aurait pas été expressément prévu par le règlement du concours ou autorisé par le jury ;

2° De communiquer entre eux ou de recevoir des renseignements de l’extérieur ;

3° D’utiliser des appareils électroniques ;

4° De sortir de la salle sans autorisation du responsable de la salle des épreuves.

Les candidats doivent se prêter aux surveillances et vérifications nécessaires.

Aucune sanction immédiate n’est prise en cas de flagrant délit. Le surveillant responsable fait mention de l’incident au procès-verbal du déroulement des épreuves qui est transmis au directeur de l’institut régional d’administration compétent qui le porte à la connaissance du président du jury.

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Article 7-4 (abrogé)

Abrogé par Arrêté du 28 mars 2019 – art. 18

Création Arrêté du 4 juillet 2016 – art. 3

L’exclusion du concours est prononcée par le jury et notifiée au candidat par le directeur de l’institut régional d’administration compétent.

Le jury peut, en outre, proposer au ministre chargé de la fonction publique l’interdiction temporaire de se présenter à un concours ultérieur d’entrée aux instituts régionaux d’administration.

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TITRE II : PROGRAMMES DES EPREUVES (Article 8)

Article 8

Modifié par Arrêté du 27 juillet 2012 – art. 11

Le programme de la deuxième épreuve écrite du concours externe est fixé comme suit :

I. – Droit public

1. – Droit constitutionnel

A. – Théorie générale de l’Etat :

1. L’Etat et la Constitution :

Définition et formes de l’Etat ; le pouvoir constituant originaire ou dérivé ; séparation souple ou rigide des pouvoirs ; régime parlementaire ou présidentiel ; démocratie représentative ou directe ; Constitution formelle ou matérielle ; Constitution écrite ou coutumière ; la jurisprudence constitutionnelle ; la révision constitutionnelle.

2. Le contrôle de constitutionnalité en France :

L’Etat de droit et le constitutionnalisme ; la hiérarchie des normes ; la normativité de référence ; le Conseil constitutionnel ; le contrôle de constitutionnalité des traités ; le contrôle de constitutionnalité des lois par voie d’action ou de question prioritaire de constitutionnalité.

B. – Les institutions politiques françaises actuelles :

1. Le pouvoir exécutif :

– le Président de la République et les services de l’Elysée ;

– le Premier ministre et le Gouvernement ; le Secrétariat général du Gouvernement ; les cabinets ministériels ;

– la responsabilité pénale des membres du pouvoir exécutif.

2. Le pouvoir législatif :

– l’organisation et le fonctionnement de l’Assemblée nationale et du Sénat ;

– bicaméralisme inégalitaire et parlementarisme rationalisé ;

– le Parlement et la fonction de représentation ; le référendum législatif ;

– la fonction de législation : lois ordinaires ; lois organiques ; lois en matière financière, sécuritaire ou diplomatique ;

– la fonction de contrôle et la responsabilité politique du Président de la République ou du Gouvernement.

2. Institutions administratives

A. – L’organisation administrative de l’Etat :

1. Cadres juridiques et territoriaux de l’organisation administrative :

– centralisation, déconcentration et pouvoir hiérarchique ;

– décentralisation territoriale ou fonctionnelle ; le contrôle administratif et financier de l’Etat sur les institutions décentralisées.

2. L’administration de l’Etat :

– administration centrale, services à compétence nationale, services déconcentrés, autorités déconcentrées : préfets de région et de département, sous-préfets et maires, agents de l’Etat ;

– autorités indépendantes : Autorité de la concurrence, Conseil supérieur de l’audiovisuel et Défenseur des droits ;

– organes centraux de conseil et de contrôle : Conseil d’Etat ; Conseil économique, social et environnemental ; Inspection générale des finances ; Cour des comptes et chambres régionales ou territoriales des comptes.

B. – L’organisation décentralisée de la République :

1. L’encadrement constitutionnel :

La libre administration des collectivités territoriales ; les principes généraux de la décentralisation ; la démocratie locale.

2. Les collectivités territoriales :

– les collectivités de droit commun de métropole : assemblées délibérantes et exécutifs des communes, départements et régions ;

– les collectivités territoriales à statut dérogatoire de métropole : Paris, Lyon et Marseille ; la Corse ;

– les collectivités territoriales d’outre-mer : collectivités de l’article 73 ; collectivités de l’article 74 et Nouvelle-Calédonie.

3. Les autres institutions décentralisées :

– les établissements publics de coopération intercommunale : institutions et compétences ;

– les établissements publics fonctionnels à caractère administratif ou industriel et commercial ; les groupements d’intérêt public.

3. Droit administratif

A. – L’action administrative :

1. La légalité administrative :

– incompétence du juge de l’excès de pouvoir et actes de gouvernement ; irrecevabilité du recours pour excès de pouvoir et mesures d’ordre intérieur ;

– les sources du droit administratif ;

– juridiction administrative et contrôles de conventionnalité ou de légalité.

2. Les actes administratifs :

– les actes administratifs unilatéraux : décrets ou ordonnances ; acte administratif réglementaire ou individuel ; le pouvoir réglementaire ; la procédure administrative non contentieuse : consultation, motivation, transparence ; les conditions d’entrée en vigueur de l’acte administratif ; l’abrogation et le retrait de l’acte administratif unilatéral.

– les contrats administratifs :

– critères de distinction entre contrats administratifs et contrats privés de l’administration ; le régime juridique des contrats administratifs ; marchés publics et délégations de service public.

3. Le service public :

– définition de la notion de service public ; services publics constitutionnels ; services publics administratifs et services publics industriels et commerciaux ; les grands principes du service public ; les modes de gestion du service public ; service public et service économique d’intérêt général.

4. La police administrative :

– polices administrative et police judiciaire ; définition de la police administrative ; police administrative générale et polices administratives spéciales ; police municipale ;

– les autorités de police administrative ; pouvoirs et mesures de police administrative ;

– le contrôle juridictionnel des mesures de police administrative.

B. – La responsabilité administrative :

1. Les principes généraux de la responsabilité des personnes publiques ; faute de service et faute personnelle ; la théorie du cumul des fautes ;

2. La responsabilité administrative pour faute :

– faute prouvée ou faute présumée ;

– faute prouvée simple ou lourde.

3. La responsabilité sans faute de l’administration :

Responsabilité pour risque et responsabilité pour rupture de l’égalité devant les charges publiques ;

4. Les régimes légaux de responsabilité administrative.

II.-Questions européennes

1. Les grandes étapes de la construction européenne et les différents élargissements

A. – Les traités fondateurs de Paris et Rome.

B. – Le compromis de Luxembourg.

C. – L’Acte unique européen.

D. – Les traités de Maastricht, Amsterdam et Nice.

E. – Le traité établissant une constitution pour l’Europe.

F. – Le traité de Lisbonne.

2. Les aspects institutionnels de l’Union européenne

A. – Adhésion et retrait de l’UE.

B. – Composition et attributions des institutions de l’UE.

C. – Composition et attributions des organes suivants :

– Comité des régions ;

– Comité économique et social ;

– COREPER ;

– Banque européenne d’investissement.

D. – Rôle des parlements nationaux :

– compétences : internes et externes ;

– catégories ; principes directeurs (attribution, subsidiarité et proportionnalité) ;

– compétences d’exécution.

E. – Révision des traités :

F. – Processus décisionnels au Conseil et au Parlement européen.

3. Le droit de l’Union européenne

A. – Les sources du droit de l’Union européenne :

– droit primaire ;

– droit conventionnel ;

– principes généraux du droit ;

– droit dérivé.

B. – Articulation entre le droit de l’Union européenne et le droit national :

– primauté ;

– effet direct ;

– autonomie procédurale ;

– effectivité.

C. – Protection des droits fondamentaux

4. Le droit du contentieux de l’Union européenne

A. – Recours en annulation et en carence.

B. – Recours en manquement.

C. – Exception d’illégalité.

D. – Responsabilité extracontractuelle de l’Union européenne et des Etats membres.

E. – Renvoi préjudiciel.

5. Le droit matériel de l’Union européenne

A. – Libre circulation des personnes et citoyenneté européenne.

B. – Libre circulation des marchandises.

C. – Libre prestation de services.

D. – Libre circulation des capitaux.

E. – Politique agricole commune.

F. – Politique régionale :

– fonds structurels et fonds de cohésion.

G. – Politique commerciale commune.

H. – Politique économique et monétaire.

I. – Politique étrangère et de sécurité commune.

J. – Politique sociale.

III.-Questions sociales

1. Notions de démographie

A. – Les évolutions démographiques depuis le début du xxe siècle :

– natalité, fécondité, mortalité, espérance de vie, excédent naturel ;

– population urbaine, périurbaine et rurale.

B. – Les mouvements migratoires :

– perspectives historiques et actualités.

C. – Vieillissement de la population.

D. – Structure de la population active.

2. La protection sociale

A. – Le système français de sécurité sociale y compris l’indemnisation du chômage :

– principes essentiels ;

– organisation ;

– rôle des partenaires sociaux ;

– la gouvernance ;

– les risques couverts ;

– le financement ;

– les dépenses et la maîtrise des coûts ;

– les différentes réformes.

B. – La protection sociale complémentaire.

C. – L’aide sociale.

D. – L’action sociale (définition et exemples).

E. – L’Europe sociale : principes essentiels.

3. Les politiques sociales

A. – Les politique de cohésion sociale :

– inégalités et redistribution ;

– lutte contre la pauvreté et l’exclusion.

B. – Les politiques d’égalité des chances et de lutte contre les discriminations :

– politique de la ville ;

– intégration des immigrés ;

– lutte contre les discriminations.

C. – Les aspects sociaux de la politique en matière de logement :

– aides au logement et hébergement d’urgence.

D. – La politique de la famille et la protection de l’enfance.

E. – La politique du handicap.

F. – La dépendance.

G. – Le rôle des collectivités territoriales dans les politiques sociales.

4. Le marché du travail et de l’emploi

A. – La situation de l’emploi et les caractéristiques du chômage.

B. – Le coût du travail et la productivité de la main d’œuvre.

C. – Les politiques de lutte contre le chômage, le service public de l’emploi.

D. – La formation professionnelle.

5. Le travail salarié

A. – La relation individuelle de travail :

– le contrat de travail ;

– le recrutement ;

– le licenciement.

B. – Les relations collectives :

– les syndicats ;

– les institutions représentatives du personnel.

C. – Conflits et négociation :

– le droit de grève ;

– la négociation collective.

6. Les politiques de santé

A. – L’état de santé de la population.

B. – Les éléments essentiels des politiques de santé publique et de l’offre de soins.

C. – Le pilotage des politiques de santé.

IV.-Finances publiques

1. L’approche globale des finances publiques

A. – Les sources juridiques :

– les traités et normes européennes applicables aux finances publiques nationales ;

– les dispositions à caractère budgétaire, fiscal et financier de la Constitution de la Ve République ;

– la loi organique relative aux lois de finances du 1er août 2001 ;

– les textes réglementaires relatifs à la gestion budgétaire et comptable publique ;

– les règles issues du droit budgétaire (annualité, unité, universalité, spécialité, sincérité).

B. – Les concepts propres aux finances publiques :

– équilibres et déficits ;

– l’impôt (définition, structuration, fonctions) ;

– les prélèvements obligatoires ;

– les dépenses fiscales ;

– l’endettement public, son financement et sa gestion.

C. – Les acteurs des finances publiques :

– les instances internationales et européennes ;

– les administrations financières ;

– les gestionnaires, ordonnateurs et comptables ;

– les juridictions financières.

D. – Le pilotage des finances publiques :

– la gouvernance financière et budgétaire de la zone euro ;

– les incidences économiques des mesures budgétaires et fiscales ;

– l’approche consolidée des finances étatiques, sociales et locales ;

– la maîtrise de la dépense publique ;

– l’évaluation des politiques publiques.

2. L’approche spécifique des finances étatiques

A. – Les lois de finances :

– les différentes catégories de lois de finances ;

– contenu et structure des lois de finances ;

– préparation et adoption des projets de loi de finances ;

– exécution et contrôle des lois de finances ;

– loi de finances et loi de programmation des finances publiques ;

– loi de finances et loi de financement de la sécurité sociale ;

– loi de finances et budgets des collectivités territoriales (autonomie des collectivités territoriales, dotations étatiques et mécanismes de péréquation financière).

B. – Les ressources :

– les différentes ressources fiscales de l’Etat ;

– les autres ressources étatiques de nature patrimoniale ou résiduelle ;

– les ressources d’emprunts ;

– prélèvements sur recettes (collectivités territoriales et Union européenne) et ressources affectées (Sécurité sociale).

C. – Les dépenses :

– la nouvelle architecture budgétaire par missions et par programmes ;

– la nomenclature budgétaire par destination et par nature ;

– la portée et les modifications apportées en cours d’exécution à l’autorisation initiale de dépenser ;

– les dépenses pluriannuelles.

D. – La gestion budgétaire et comptable :

– le pilotage par la performance (globalisation et fongibilité asymétrique des crédits budgétaires, budgets et unités opérationnels de programmes, indicateurs, projets et rapports annuels de performance) ;

– le processus de recouvrement des recettes de l’Etat ;

– le processus d’exécution des dépenses de l’Etat ;

– la gestion déconcentrée des crédits budgétaires ;

– la gestion de la dette de l’Etat ;

– la certification des comptes de l’Etat.

V.-La gestion des ressources humaines

1. Notions générales

A. – Historique et objectifs de la gestion des ressources humaines.

B. – Enjeux stratégiques de la gestion des ressources humaines :

– compétence ;

– efficience ;

– mobilisation des personnels ;

– adaptation aux changements.

B. – Les outils de la gestion des ressources humaines :

– indicateurs ;

– bilans sociaux ;

– audits ;

– informations projectives ;

– les systèmes d’information des ressources humaines.

C. – Le management et le rôle des cadres dans la gestion des ressources humaines.

2. Les spécificités de la gestion des ressources humaines dans les administrations publiques

A. – Les principes généraux du statut général des fonctionnai


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