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Le ministre de l’éducation nationale, de l’enseignement supérieur et de la recherche,

Vu le code de l’enseignement technique ;

Vu la loi n° 71-577 du 16 juillet 1971 d’orientation sur l’enseignement technologique ;

Vu la loi n° 75-620 du 11 juillet 1975 relative à l’éducation ;

Vu la loi n° 83-663 du 22 juillet 1983 complétant la loi n° 83-8 du 7 janvier 1983 relative à la répartition de compétences entre les communes, les départements, les régions et l’Etat, modifiée et complétée par la loi n° 85-97 du 25 janvier 1985 ;

Vu la loi de programme n° 85-1371 du 25 décembre 1985 relative à l’enseignement technologique et professionnel ;

Vu la loi n° 88-20 du 6 janvier 1988 relative aux enseignements artistiques ;

Vu la loi d’orientation n° 89-486 du 10 juillet 1989 modifiée sur l’éducation ;

Vu le décret n° 59-57 du 6 janvier 1959, modifié notamment par les décrets n° 65-438 du 10 juin 1965 et n° 68-639 du 9 juillet 1968, portant réforme de l’enseignement public ;

Vu le décret n° 76-1304 du 28 décembre 1976, modifié notamment par le décret n° 92-57 du 17 janvier 1992, relatif à l’organisation des formations dans les lycées ;

Vu le décret n° 77-521 du 18 mai 1977 modifié portant application aux établissements d’enseignement privés sous contrat de la loi n° 75-620 du 11 juillet 1975 relative à l’éducation ;

Vu le décret n° 85-924 du 30 août 1985, modifié par le décret n° 90-978 du 31 octobre 1990, relatif aux établissements publics locaux d’enseignement ;

Vu le décret n° 90-484 du 14 juin 1990 modifié relatif à l’orientation et à l’affectation des élèves ;

Vu le décret n° 93-1093 du 15 septembre 1993 modifié portant règlement général du baccalauréat technologique ;

Vu l’arrêté du 17 janvier 1992 modifié relatif aux voies d’orientation ;

Vu l’arrêté du 17 janvier 1992 modifié relatif à l’organisation des enseignements et aux horaires de la classe de seconde des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées d’enseignement général et technologique agricole ;

Vu l’arrêté du 17 janvier 1992 modifié portant organisation des classes de première et des classes terminales des lycées d’enseignement général et technologique et des lycées d’enseignement général et technologique agricole ;

Vu l’arrêté du 10 juillet 1992 modifié définissant les programmes des enseignements des classes de première et terminales des lycées conduisant au baccalauréat technologique, série Sciences et technologies industrielles (STI) ;

Vu l’arrêté du 15 septembre 1993 modifié relatif à l’organisation et aux horaires des enseignements des classes de première et terminales des lycées, sanctionnés par le baccalauréat technologique, séries Sciences médico-sociales (SMS), Sciences et technologies industrielles (STI), Sciences et technologies de laboratoires (STL) et Sciences et technologies tertiaires (STT) ;

Vu l’arrêté du 13 mars 1997 portant création d’une spécialité Arts appliqués dans la série Sciences et technologies industrielles (STI) du cycle terminal des lycées d’enseignement général et technologique ainsi que fixant les horaires des enseignements des classes de première et terminale relevant de cette spécialité ;

Vu l’avis de la commission professionnelle consultative des arts appliqués du 27 mars 1996 ;

Vu l’avis du Conseil national des programmes du 27 juin 1996 ;

Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du 5 juillet 1996,

Arrête :

Article 1

Le programme d’enseignement des matières obligatoires :

– expression plastique fondamentale ;

– recherche appliquée ;

– représentation conventionnelle ;

– étude de cas ;

– arts, techniques, civilisations,

des classes de première et terminale préparant la spécialité Arts appliqués de la série Sciences et technologies industrielles (STI) est fixé en annexe du présent arrêté.

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Article 2

Les dispositions du présent arrêté entrent en application à compter de :

– la rentrée de l’année scolaire 1997-1998, en ce qui concerne la classe de première ;

– la rentrée de l’année scolaire 1998-1999, en ce qui concerne la classe terminale.

Le présent arrêté au fur et à mesure de son application abroge toutes dispositions contraires.

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Article 3

Le directeur des lycées et collèges est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

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Annexe

Annexe

La formation spécifique conduisant au baccalauréat technologique de la série STI, spécialité: Arts appliqués revêt un caractère générai et fondamental propre à susciter les démarches créatives. Cette formation est conçue en vue de la poursuite d’études du plus grand nombre de bacheliers dans les filières technologiques post-baccalauréat, arts appliqués ou métiers d’art, ainsi que dans toutes les formations artistiques relevant des maîtrises de la conception dans les champs de la création industrielle et artisanale.

Objectifs généraux

Il s’agit d’une formation qui se caractérise par l’interaction d’une culture générale et de cultures d’ordre plastique, technique et technologique. Cette formation tend à développer des comportements de curiosité, d’investigation et de création. Elle s’appuie sur les pratiques artistiques et les méthodes de créativité de la réflexion analytique et sensible.

Objectifs du cycle terminal

À l’issue du cycle terminal, l’élève sera capable:

– d’analyser et de comprendre un ensemble de problèmes liés à un projet ;

– de formuler des hypothèses de recherche propres au développement d’une solution répondant à une demande ;

– de repérer et d’ expliciter les sens produits ;

– de sélectionner et d’approfondir l’une de ces hypothèses ;

– de communiquer sa démarche et les éléments caractéristiques de sa recherche,

et

– d’utiliser des moyens plastiques fondamentaux en fonction d’objectifs définis ;

– de situer des productions à l’aide d’acquis culturels.

A – Présentation générale de la formation

1 – Note préliminaire

La spécificité de l’enseignement des arts appliqués tient à la nature d’une recherche, d’une expérimentation, d’une production qui prennent en compte des données d’ordre scientifique, esthétique, socio-économique, technique et technologique.

L’enseignement des arts appliqués porte essentiellement sur la formation du « designer » et comprend les domaines suivants :

– le « design » de produit qui concerne les domaines de la création d’objets réalisés en série :

– « design » industriel ;

– « design » textile ;

– « design » vêtement ;

– …

– le « design » de communication concerne les échanges d’ information dans les domaines visuels et audiovisuels :

– « design » de communication ;

– « design » graphique ;

– « design » publicitaire ;

– …

– le « design » d’environnement concerne les domaines de l’aménagement des espaces individuels et publics :

– « design » d’environnement ;

– architecture d’intérieur ;

– …

Le programme du baccalauréat technologique STI, spécialité « arts appliqués » prend en compte la nécessaire continuité entre la formation qu’il définit et celles des filières post-baccalauréat, relevant de la conception appliquée:

– « design » de produit ;

– « design » de communication ;

– « design » d’environnement.

Ces filières peuvent conduire à l’acquisition du brevet de technicien supérieur (bac +2) et du diplôme supérieur d’ arts appliqués (bac +4). Le baccalauréat technologique ST!, spécialité « arts appliqués » est donc le premier diplôme permettant l’accès à une formation supérieure spécialisée et professionnelle dans cette spécialité. A ce titre, il doit permettre aux bacheliers de mettre en jeu des savoirs élémentaires et des connaissances méthodologiques susceptibles de leur permettre de choisir en connaissance de cause leur orientation professionnelle, et de développer dans ce cadre les acquis de leur formation.

Une part importante a été faite aux apprentissages méthodologiques dans le but de donner une structure solide aux démarches d’ordre analytique et expérimental.

Ces démarches, appliquées dans l’ensemble des disciplines du programme, sont fondamentales pour les cours « d’étude de cas » et de « recherche appliquée ».

La transversalité caractérise l’ensemble des démarches propres à cette formation, elle ne peut se concevoir que dans une organisation pédagogique qui implique la notion d’équipe; elle est aussi la condition indispensable pour que l’élève intègre la complexité de la conception appliquée et soit progressivement initié à l’esprit de la démarche de projet.

La formation du cycle terminal « arts appliqués » privilégie la démarche créative, dans le cadre des contraintes propres aux domaines abordés: elle se différencie donc nettement des formations spécialisées ultérieures (brevet de technicien supérieur – BTS, diplôme supérieur d’arts appliqués -DSAA) fondées sur la démarche de projet (1) .

L’esprit novateur et prospectif caractérisant cette formation la situe résolument en rapport avec les œuvres et les productions contemporaines.

(1) La démarche de projet est une démarche de type professionnel qui prend en compte un cahier des charges – issu d’une étude mercatique (marketing) – avec une cible définie, pour aboutir à la production des documents nécessaires à la fabrication du produit.

2 – Organisation

Le caractère spécifique de cette formation réside dans l’interaction de ses différentes composantes, ce qui implique:

– un enseignement de l’expression plastique indispensable au développement des recherches appliquées ;

– la détermination d’objectifs à situer en fonction des contenus des programmes et des niveaux à atteindre ;

-1′ articulation des objectifs, moyens, stratégies et situations d’apprentissage spécifiques à mettre en place ;

– une approche transversale des composants de la formation : en conséquence, un même professeur aura la responsabilité de plusieurs matières pour un même niveau afin de mettre en évidence les relations entre des domaines jusque là séparés ;

– la nécessité d’instaurer et de développer le travail en équipe ;

– l’exploitation des outils informatiques par les élèves sous la conduite des professeurs d’Arts appliqués.

Principes d’organisation

Les heures dispensées en classe entière seront consacrées :

– aux enseignements théoriques ;

– à la présentation des activités relatives à la préparation, au suivi et à la gestion des travaux.

Les heures dispensées par groupe d’élèves seront consacrées :

– à l’apport des connaissances et moyens nécessaires à la maîtrise des activités des élèves dans les domaines de l’expression plastique et de la recherche appliquée ;

– à la pratique de l’expérimentation ;

– à la structuration des connaissances et à l’acquisition de méthodes réflexives et critiques ;

– aux études de cas ;

– aux synthèses et évaluations nécessaires pour apprécier la pertinence des démarches et des méthodes employées.

3 – Méthodologie

Les stratégies à concevoir se fondent sur :

– le choix d’objectifs démontrant l’existence d’une synergie entre expression plastique fondamentale et recherches appliquées ;

– l’exploitation transversale des données issues des acquis des différents domaines de la formation (culture artistique, représentations conventionnelles, études de cas, culture générale) ;

– la pratique de l’ analyse et de la synthèse et la structuration des expérimentations relatives aux objectifs poursuivis ;

– l’appropriation des méthodes propres à maîtriser les processus suivants :

Acquisition des connaissances

– recherche et exploitation de sources documentaires ;

– sélection, classement, hiérarchisation d’information et de résultats d’expérimentations ou de recherches ;

– analyse critique et argumentée d’informations, d’hypothèses et de résultats de recherches ;

– identification et définition des notions rencontrées.

Investigation

– analyse formelle, structurelle, sémantique ;

– études des caractéristiques et propriétés élémentaires des formes, volumes, couleurs, matières ;

– recherches expérimentales utilisant structuration, association, combinaison, dissociation, opposition, permutation d’éléments visuels.

Techniques et procédés de traduction et d’expression

Acquisition et développement des moyens de traduction et d’expression en interaction avec les travaux d’investigation.

B – Programme d’enseignement en :

• Expression plastique fondamentale

• Recherche appliquée

• Représentation conventionnelle

• Etude de cas

• Arts, techniques, civilisations

B.I – Capacités générales et compétences communes

On trouvera ci-après :

– la désignation des capacités générales et compétences attendues ;

– les fiches descriptives des compétences détaillées communes à tous les domaines de formation sous forme de tableaux qui décrivent, pour chaque compétence :

les éléments fournis ou ressources

on donne

le travail demandé ou savoir-faire

on demande

le (ou les) indicateur(s) d’évaluation ou critères de performances

on exige

Ces tableaux permettront de définir :

– des situations d’apprentissages visant au développement des compétences ;

– des situations d’évaluation ;

– des objectifs et programmes par disciplines.

Capacités générales et compétences attendues

C1

S’informer

Se documenter

Analyser

C1-1 Identifier et saisir des données observables

C1-2 Conduire une recherche documentaire

Cl-3 Analyser, sélectionner, noter des informations

C2

Expérimenter

Analyser

C2-l Exploiter des données

C2-2 Explorer et exploiter diverses procédures, moyens de conception et de mise en œuvre

C2-3 Évaluer des résultats

C3

Définir

Réaliser

C3-l Définir un axe d’étude pour rechercher une solution

C3-2 Sélectionner les processus et les moyens

C3-3 Organiser ses activités

C4

Rendre compte

C4-1 Concrétiser les propositions retenues

C4-2 Communiquer visuellement sa démarche

C4-3 Communiquer et argumenter ses résultats

Fiches descriptives et compétences

C1· S’informer, se documenter, analyser

C1.1- Identifier et saisir des données observables

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– des objets groupés ou isolés ;

– des éléments vivants de nature diverse ;

– des documents ou supports de différentes natures ;

– des environnements ;

– …

– de décrire exactement les éléments observés/analysés ;

– de dégager les références formelles, structurelles ;

– de dégager des références plastiques, historiques, culturelles que l’élément observé contient ou induit ;

– d’exprimer ces constats sous forme orale, écrite ou graphique (croquis, schémas, notations, tableaux de corrélations ou de synthèse, …).

– la description :

– resitue l’objet d’observation dans son contexte ;

– est menée du général au particulier ;

– identifie les caractères formels, colorés, volumiques, fondamentaux ;

– la synthèse proposée est :

– suffisante ;

– exploitable ;

– elle prouve une compréhension et une appropriation des éléments observés.

C1.2 – Conduire une recherche documentaire

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– un support mettant en articulation des composants ; des éléments observés précédemment ;

– des créations ;

– des productions plastiques ;

– des productions appliquées.

– de rechercher des informations de toutes natures faisant référence au prétexte proposé ;

– de rechercher une méthode de classement (identifier, catégoriser, trier, …) ;

– de comparer l’intérêt relatif des informations recueillies ;

– de déterminer les informations pouvant susciter des possibilités d’extrapolation en fonction d’un objectif donné, imposé ou que l’on se fixe.

l’ensemble documentaire réuni est porteur de :

– références suggérant des axes de recherche (variété) ;

– concepts clairement identifiés ;

– sens.

C1.3 – Observer, identifier, sélectionner, noter

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– un ou des objectifs d’observation ;

– des lieux d’observation ;

– des méthodes.

– des constats ayant été faits et analysés :

– de sélectionner et de hiérarchiser les informations recueillies ;

– de sélectionner les références plastiques évoquées, découvertes ou observées ;

– de sélectionner les informations utiles en fonction des axes de recherche;

– de communiquer le résultat de ces observations sous diverses formes.

– les éléments sélectionnés et les notations sont exprimées de façon explicite et peuvent engendrer des développements ultérieurs à l’aide de moyens appropriés (écrit, relevés, croquis, schémas, dessins, documents, …) ;

– les relations signe-sens sont explicitées.

C2 . Expérimenter

C2.1 – Exploiter des données

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– les résultats d’observations ou d’analyses ;

– un problème à résoudre qui fait référence à un objectif précisé ;

– les besoins et/ou des contraintes :

– donnés,

– découverts,

– repérés.

A partir de constats et de déductions :

– de rechercher diverses voies d’approche du problème en identifiant, en exploitant :

– les références prises en compte,

– les divers moyens d’expression,

– les indices inducteurs de sens,

– les notions mises enjeu,

– les codes ;

– de choisir les caractères dominants dont les variations pourraient être exploitées.

– les propositions sont diversifiées ;

– les démarches sont cohérentes compte tenu des points de départ choisis (variation des points de vue) ;

– la sélection :

– des indices/signes exploités,

– des notions choisies,

– des conclusions d’expérimentations, est judicieuse et argumentée en fonction de l’objectif défini.

C2.2 – Explorer et exploiter diverses procédures et moyens de conception et de mise en œuvre

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– des objets à évaluer ;

– des méthodes, des analyses comparatives ;

– des critères de comparaison.

– d’apprécier la cohérence d’un résultat en fonction :

– des recherches initiales,

– des choix réalisés,

– des méthodes utilisées ;

– de situer le degré d’intérêt et/ou de pertinence des hypothèses exprimées en fonction des critères donnés ou choisis ;

– d’ apprécier l’efficacité du choix des outils et méthodes de résolution exploités.

– la méthode utilisée pour évaluer, critiquer, remettre en cause les hypothèses avancées est :

– adaptée à la situation,

– argumentée de façon recevable.

C3 – Définir, réaliser

C3.1 – Définir un axe d’étude, rechercher mie solution

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– des résultats d’expérimentations ;

– des hypothèses de recherches ;

– une définition de l’objectif.

A partir d’une analyse comparative des hypothèses :

– de décliner diverses réponses,

– d’évaluer et faire évoluer les propositions en fonction de l’objectif à atteindre,

– de choisir une solution,

– de développer la solution retenue.

– L’analyse qualitative des propositions justifie le choix de la solution à retenir ;

– la solution retenue répond aux exigences et contraintes de l’objectif principal.

C3.2 – Sélectionner les processus et les moyens

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– des objectifs ;

– des moyens et procédés techniques de réalisation.

– de déterminer les processus et méthodes

– d’utiliser les moyens techniques de réalisation en adéquation avec les objectifs.

– les moyens d’expression/traduction employés sont en adéquation avec la solution développée ;

– les travaux réalisés (dessin, croquis, relevés …) expriment clairement les intentions.

C3.3. – Organiser ses activités

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– des modes d’activité individuelles, collectives ;

– des objectifs à atteindre.

– de déterminer l’enchaînement des diverses phases de recherche ;

– de planifier les étapes successives de l’activité ;

– d’utiliser les acquisitions d’autres domaines de formation ;

– de s’investir dans les activités d’une équipe.

– une organisation adoptée :

– efficace,

– respectant les temps impartis ;

– des activités organisées de façon méthodique et cohérente ;

– une implication personnelle.

C4 – Rendre compte

C4.1 – Concrétiser les propositions retenues

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– une proposition à exprimer ;

– des lois et normes ;

– des documents de référence ;

– des méthodes de réalisation.

de produire des documents exprimant les solutions retenues et utilisant les outils les mieux adaptés.

des documents produits :

– complets et explicites,

– respectant les contraintes.

C4.2 – Communiquer visuellement sa démarche

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– les recherches et les solutions à communiquer ;

– la cible ;

– différents moyens de communication :

– supports, matières,

– techniques, procédés,

– outils, maquettes,

– modes de représentation et d’expression (y compris photographie, vidéo, infographie).

en fonction de la nature de la recherche et de la cible définie, l’ensemble de la démarche donnera lieu à la présentation :

– d’une documentation exploratoire,

– de croquis, relevés, schémas,

– d’hypothèses de recherche,

– d’esquisses, de solutions et la mise au point d’une réponse.

La recherche sera présentée en recourant à tout moyen permettant de communiquer :

– le déroulement et l’évolution des raisonnements et choix tenus ou faits ;

– le parti pris en fonction des moyens mis en œuvre et des contraintes ou concepts pris en compte.

– des moyens de communication mis en œuvre :

– adaptés à la démonstration envisagée et à la cible définie,

– mettant en évidence les moyens de communication clef de la réflexion menée ;

– des moyens plastiques utilisés justifiés en fonction des intentions à exprimer ;

– un dispositif adopté synthétique.

C4.3 – Communiquer et argumenter ses résultats

ON DONNE (RESSOURCES)

ON DEMANDE (SAVOIR-FAIRE)

ON EXIGE (CRITERE ET INDICATEURS D’EXIGENCES)

– un dossier relatant la démarche et son aboutissement ;

– des outils vidéo et informatique ;

– des éléments fondamentaux de la pratique d’une langue étrangère concernant la spécialité des arts appliqués.

– de présenter oralement et par écrit les contenus d’un dossier de recherche ;

– d’argumenter ou justifier et expliciter les intentions et les choix ;

– de concevoir un commentaire exprimé dans une langue étrangère.

– la prestation orale et écrite :

– situant et exprimant clairement la chronologie et les raisons des étapes et des choix successifs,

– explicitant et justifiant les choix définitifs,

– utilisant un vocabulaire graphique et textuel approprié ;

– un commentaire en langue étrangère permettant de saisir les intentions.

B.II – Contenus par discipline

Expression plastique fondamentale

Classes de première et de terminale

A – Objectifs

Il s’agit d’un enseignement permettant de développer les capacités de perception, et d’action de l’élève par rapport à son environnement. À partir de demandes spécifiques et par la pratique de l’expression plastique, l’élève doit apprendre à :

Perception

– observer la réalité pour en déduire des systèmes de références (matérielles, formelles, structurelles, chromatiques, etc.) ;

– percevoir des relations (notions de contrastes) ;

– adopter une fluidité de comportement et de regard en alternant vision analytique et vision synthétique.

Action

– acquérir la maîtrise des principaux moyens d’expression plastique par une pratique expérimentale ;

– connaître les principes fondamentaux d’organisation et de composition plastique ;

– être capable d’exprimer un message, un point de vue, d’effectuer des choix en fonction d’une intention ;

– aborder une pratique diversifiée de la surface, du volume, de l’espace.

B – Programme

Actions mises en jeu à partir de phénomènes visuels:

proposés dans le plan, le volume et l’espace :

– observations,

– constats,

– synthèses et analyses.

Expérimentations des moyens d’expression

Les outils et les procédés d’expression :

– Les outils qui déposent ou enlèvent la matière

– Les outils qui séparent ou joignent la matière

– Les outils qui retirent ou accumulent la matière.

Les manipulations de la matière :

– Les manipulations des solides (terre par ex.)

– Les manipulations des liquides (encres par ex.)

– Les manipulations des poudres (pigment par ex.).

Les supports :

– La résistance du support (rigide à souple)

– L’état de surface du support (de lisse à rugueux)

– La nature du support (d’opaque à transparent).

Manipulations intentionnelles des composants visuels

actions proposant du sens :

– permutation,

– hyperbole,

– ellipse,

– altération,

– détournement,

– …

C – Méthodologie

L’expression plastique fondamentale devra se dérouler selon trois phases plaçant l’élève en situation de recherche, de compréhension et de témoignage :

– Une pratique expérimentale construite sur une attitude empirique et émotionnelle permet d’aller « à la rencontre de » et de découvrir (outils, matières et supports). Les recherches expérimentales développent la connaissance des moyens et des pratiques afin d’en constater les effets.

– L’étude de documents fabriqués permet le transfert de ce qui est perçu dans le domaine de l’émotionnel vers celui du raisonné et de l’élucidé. L’étude des composants visuels a pour finalité de développer la capacité à sérier l’ensemble des structures des signes, des aspects, des effets produits dans les plans, volumes et espaces étudiés. Les constats sont utilisés ultérieurement comme modes d’expression générateurs et producteurs de sens. Cette exigence placera la discipline de l’expression plastique fondamentale en situation d’ outil de culture et d’application.

D – Commentaires

Les sujets proposés en ce domaine doivent permettre à l’élève :

– de prendre conscience de l’étendue, des spécificités et des potentialités de l’expression plastique ;

– d’ acquérir et de développer des attitudes de curiosité et d’audace exploratoire ;

– de parvenir à une maîtrise propre à lui permettre de choisir les moyens les mieux adaptés à l’expression de ses choix et de ses intentions.

Il est donc recommandé :

– de donner une large priorité à la démarche créative qui sera sollicitée au plan de la réflexion comme à celui de l’action ;

– de remettre en cause l’exploitation des champs connus pour l’élargir en fonction de nouveaux éclairages (par exemple, l’apprentissage du croquis au pinceau peut être l’occasion d’aborder le dessin gestuel) ;

– de multiplier les directions de recherches et de les situer dans la mouvance de la création plastique contemporaine, en évitant tout dogmatisme et tout maniérisme ;

– d’intégrer les données théoriques à partir de l’expérimentation ;

– d’amener progressivement chaque élève à pratiquer la distanciation critique.

Le cours d’expression plastique fondamentale favorise des attitudes et développe des capacités spécifiques qui peuvent, à l’évidence, être utiles à d’autres domaines. Il est toutefois essentiel que ce cours garde son autonomie, sans être dépendant d’une demande extérieure qui risquerait de limiter ses activités au développement de savoir-faire peu propices à la démarche créative [la pratique du « rough » (esquisse finalisée basée sur des modes de représentation spécifiques) relève du cours de création appliquée tout en utilisant des savoirs développés en expression plastique fondamentale].

Le temps de classe sera consacré :

– en classe de première :

– à la conduite de sujets d’étude comportant une complexification progressive des données théoriques et des processus de réalisation ;

– à l’exploration des champs du domaine plastique, de telle manière qu’une corrélation soit toujours maintenue entre expérimentation, réflexion et action ;

– à l’évaluation des travaux permettant de découvrir et d’apprécier la nature et la qualité des tensions existant entre intention et production.

– en classe de terminale :

– à la proposition de thèmes d’études incitant à la mise en œuvre synthétique des connaissances et des compétences ;

– au suivi des recherches progressivement distanciées pour que l’élève gère sa démarche de manière autonome ;

– à l’analyse/évaluation des travaux mettant alternativement en situation de critique et de critiqué chacun des membres du groupe: il est indispensable que chaque élève soit régulièrement amené à s’exprimer, oralement ou par écrit, sur ses intentions, ses réalisations et sur celles des autres membres du groupe.

Ces interventions permettent non seulement de développer le sens critique mais aussi d’évaluer les aptitudes à construire une argumentation basée sur une réflexion structurée.

L’autonomie de la discipline n’exclue pas, bien au contraire, la transversalité caractérisant les démarches de cette formation. Aussi souvent que possible, les rappels et les références doivent permettre à l’élève de prendre conscience :

– de la nécessaire interférence des apprentissages et des connaissances ;

– de l’inévitable remise en question des savoirs: chaque exercice doit être considéré comme une étape ouverte sur des hypothèses ;

– du rôle indispensable du champ culturel dans les activités créatives.

Recherche appliquée

Classes de première et terminale

A – Objectifs

Il s’agit d’un enseignement permettant de mettre en évidence et en pratique des méthodes caractérisant la démarche de projet.

À partir de demandes circonscrites et situées, l’élève doit effectuer une série de recherches se concrétisant dans des réponses lui permettant :

– d’apprendre à aborder un programme proposé ;

– d’intégrer la notion de contrainte dans la recherche ;

– de mettre en évidence l’importance des références ;

– de mettre en pratique les outils conceptuels et pratiques adaptés à la recherche ;

– de communiquer une proposition ;

– de comprendre les grandes étapes d’une démarche de projet.

B – Programme

Le programme concerne impérativement les champs du « design » :

– le « design » de produit (objets usuels, textiles, vestimentaires),

– le » design » de communication (image, graphisme, publicité),

– le « design » d’environnement (volume et espace).

Les recherches abordées permettent :

– une initiation aux aspects d’un projet :

– aspects techniques,

– aspects technologiques,

– aspects fonctionnels,

– aspects plastiques,

– aspects ergonomiques ;

– une sensibilisation aux dimensions d’une production que sont :

– la valeur d’estime,

– la valeur d’usage,

– la valeur technique.

C – Méthodologie

Le nombre et l’amplitude des problématiques relevant du « design » implique nécessairement la définition des limites et orientations possibles d’une recherche appliquée en fonction du niveau d’étude.

La recherche appliquée est avant tout prétexte à mettre en évidence les éléments, notions et principes devant être acquis par l’élève.

Par l’alternance de phases inductives et déductives, de séquences, de production et de réflexion, l’élève doit explorer la spécificité de la démarche de projet.

Les acquis obtenus dans les autres disciplines sont mis en œuvre dans cet enseignement.

Ils permettent de situer et critiquer les propositions des élèves.

Les méthodes d’approche du problème posé :

– mettent en évidence la diversité, la complexité, les conséquences des réponses possibles ;

– permettent aux élèves de saisir, d’expérimenter et de s’approprier les différents moyens de résolution en fonction des axes de recherche définis ;

– donnent aux élèves la possibilité d’effectuer des choix en fonction de critères repérés et définis ;

– permettent une concrétisation de la réponse en fonction de la demande.

La mise en application de ces méthodes nécessite l’énoncé de programmes de recherche limités et déterminés, permettant un repérage des enjeux impliqués.

Différentes approches peuvent être privilégiées en fonction des objectifs pédagogiques, par exemple :

– l’ approche fonctionnelle (comment définir les fonctions et répondre à la demande) ;

– l’approche ergonomique (quels rapports au corps et à son échelle) ;

– l’approche technologique (quels matériaux, quels processus de transformation et de mise en œuvre) ;

– l’approche technique (quels fonctionnements, mécanismes, constructions) ;

– l’approche économique ;

– l’approche esthétique ;

– …

Cette discipline exige la mise en pratique de moyens spécifiques de conception tels que l’esquisse, le croquis, le schéma explicatif.

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