Appellation Musée de France : musée de l’Arles Antique de Arles

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Appellation Musée de France : musée de l’Arles Antique de Arles

Le musée de l’Arles Antique de Arles dispose de l’appellation “Musée de France“.
L’appellation “Musée de France” est attribuée à des musées qui remplissent certaines conditions établies par la loi, notamment en termes de gestion et de mise en valeur de leurs collections. Cette appellation est reconnue pour son importance dans la conservation et la diffusion du patrimoine culturel et historique en France.

→ Nom du Musée : musée de l’Arles Antique

→ Adresse du Musée : presqu’île du cirque romain 

Type de lieu : Arles cedex

Localisation : Arles / Bouches-du-Rhône / Provence-Alpes-Côte d’Azur / 13635 /

Site internet

→ Téléphone : 04 13 31 51 03

Thématiques du Musée  : Archéologie nationale : Préhistoire, Protohistoire, Gallo-romain, Paléo-chrétien, Moderne

Histoire

Dès 1614, les consuls acquirent et exposèrent dans l’hôtel de ville, les principales découvertes archéologiques déjà exhumées. En 1651, la Vénus, mise à jour dans le théâtre antique, devient le joyau de cette collection avant d’être « offerte » au bon plaisir du roi Louis XIV… Par ailleurs, les autorités ecclésiastiques œuvrent également à la protection des « précieux restes », ainsi les religieuses de la Miséricorde dans la cour de leur couvent, sur le site même du théâtre. C’est en 1784 que le premier musée archéologique public, proprement dit, est réalisé par les frères Minimes aux Alyscamps. Cependant, la Révolution met fin à cette brève expérience et il faut toute l’habileté du premier conservateur des collections arlésiennes, Pierre Véran, pour éviter la dispersion des œuvres, tandis que se multiplient pillages et destructions. Par décret impérial de 1805, l’église Sainte-Anne est finalement dévolue à l’exposition des antiquités sous l’appellation musée d’Art païen. En 1935, face à l’accumulation d’objets, un deuxième lieu est choisi, l’ancienne chapelle des Jésuites, pour recevoir les collections d’art chrétien. Dans les années 1970, devant l’impossibilité de présenter correctement des collections en perpétuelle expansion, la décision est prise d’édifier un nouveau musée archéologique. Le principe fixé est celui d’une construction neuve, d’une conception novatrice affirmant une présence forte capable de soutenir le dialogue avec les chefs-d’œuvre de l’Antiquité. Le projet doit impérativement trouver un point d’ancrage avec un élément archéologique majeur de la ville : le choix des Alyscamps ne pouvant être retenu, c’est le cirque romain qui s’impose. Tandis que commence la fouille de cet immense édifice de 450 mètres de long et 101 mètres de large, la ville d’Arles fait progressivement l’acquisition foncière des parcelles situées autour du cirque, une presqu’île de six hectares, formant une friche urbaine délaissée entre le centre ancien et le quartier excentré de Barriol. Vingt ans d’efforts sont nécessaires entre la présentation du programme en 1968 et la pose de la première pierre en 1988 pour aboutir à la naissance du musée.

Atouts : Intégralité des collections arlésiennes du néolithique jusqu’à l’antiquité tardive. Art chrétien et art païen : les collections d’art chrétien sont les plus riches après celles de Rome, série de sarcophages d’époque constantinienne unique en France (IVe siècle), tous provenant des nécropoles paléochrétiennes d’ Arles, Saint-Genest de Trinquetaille et Saint-Honorat des Alyscamps , épigraphie, céramique, monnaies de l’atelier d’Arles des IVe et Ve siècles , sculptures du Moyen Age. Statue colossale d’Auguste, en marbre (vers 12 – 10 avant J.-C.) provenant du théâtre antique. Dès l’entrée, le “Lion de l’Arcoule”, en pierre, du Ier siècle av. J.-C., symbolise la ville dont onze grandes maquettes présentent le site dans le tissu urbain antique : hypogée de la montagne des Cordes ou Epée de Roland, le monument mégalithique le plus important de Provence. Buste présumé de Jules César. Statue de captif en bronze. Bas-relief d’une victoire. Clipeus virtutis (bouclier votif d’Auguste). À la suite d’une importante crue du Rhône en décembre 2003 une mission conduite par le département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines (DRASSM) fait la découverte, sur la rive droite du Rhône, de l’épave d’un bateau à fond plat, un chaland gallo-romain. Plusieurs missions d’expertises, de sondage et de fouilles conduites entre 2005 et 2010 par les archéologues de l’association Arkaeos, le centre Camille-Jullian (laboratoire d’archéologie de l’université d’Aix-Marseille et du CNRS) et le musée,permettent de révéler un bateau admirablement bien conservé, englouti dans les eaux du Rhône avec son dernier chargement, le mobilier de bord des bateliers et ses équipements de navigation. D’un intérêt exceptionnel sur le plan scientifique, cette épave présente également tous les atouts,d’un point de vue muséographique, pour être montrée au public. Baptisé “Arles-Rhône 3”, ce chaland a est sorti des eaux du Rhône en 2011 pour être restauré et il rejoint le club très fermé des bateaux trouvés complets (ou presque) en fouille, renfloués et présentés au sein d’un musée (comme le Vasa de Stockholm, la Mary Rose de Portsmouth, les bateaux vikings d’Oslo…).

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