Appellation Musée de France : musée de la Mine de Saint-Etienne

·

·

Appellation Musée de France : musée de la Mine de Saint-Etienne

Le musée de la Mine de Saint-Etienne dispose de l’appellation « Musée de France« .
L’appellation « Musée de France » est attribuée à des musées qui remplissent certaines conditions établies par la loi, notamment en termes de gestion et de mise en valeur de leurs collections. Cette appellation est reconnue pour son importance dans la conservation et la diffusion du patrimoine culturel et historique en France.

→ Nom du Musée : musée de la Mine

→ Adresse du Musée : 3 boulevard Franchet d’Esperey 

Type de lieu : puits Couriot parc-musée de la mine ; parc Joseph Sanguedolce

Localisation : Saint-Etienne / Loire / Auvergne-Rhône-Alpes / 42000 /

Site internet

→ Téléphone : 04 77 43 83 23

Thématiques du Musée  : Ethnologie : Métiers et Outils;Histoire : Musée thématique;Sciences et techniques : Industrie

Histoire

Edifié à partir de 1913, Couriot est devenu dans les années 1940 le plus grand puits d’extraction de charbon du bassin minier. Il est visible aujourd’hui tel qu’il l’était lors de sa fermeture en 1973. Placé en lisière de la ville en bordure du chemin de fer par lequel était expédié le charbon, il domine Saint-Étienne avec ses deux crassiers, qui rappellent le rôle majeur de la houille dans l’aventure industrielle du bassin. Il ouvre au public en 1991.

Atouts : Le parcours dans les bâtiments du puits permet de découvrir le travail des hommes et leur vie quotidienne. Simplement aménagées, les salles semblent avoir juste été abandonnées par les mineurs. Quarante ans après la fermeture du puits, les odeurs de graisse et de charbon sont toujours là. Où que le regard se porte, l’on ressent ainsi partout la présence des hommes et de leur travail, même si les machines sont maintenant endormies, et la mine définitivement refermée. Édifié en 1948, le grand lavabo est l’espace majeur du parcours patrimonial. Ce vestiaire des mineurs ne laisse personne indifférent. Des centaines de paniers suspendus habillés de vêtements et des bancs métalliques évoquent les mineurs qui s’y pressaient à chaque changement de poste. Les uns s’y mettaient en tenue de travail avant de descendre au fond, et les autres s’y douchaient pour reprendre leur tenue de ville. La salle bruissait des plaisanteries des hommes, des nouvelles des familles qu’ils s’échangeaient et de la satisfaction du travail accompli… en dépit de la fatigue. A deux pas du lavabo, la lampisterie est l’espace où les hommes recevaient leur lampe allumée avant la descente. Ce passage obligé permettait le pointage des hommes. Les mineurs remettaient un jeton portant leur numéro de matricule en échange de leur lampe, et au retour y déposaient leur lampe contre ce dernier. Il était ainsi possible de savoir à chaque instant qui était au fond. Dans les derniers temps de Couriot, de manière autonome, les mineurs y prenaient leur lampe électrique qu’ils fixaient sur leur casque et la batterie qui l’accompagnait. C’est dans cet espace qu’est présentée une partie de la collection de lampes du musée. La salle de la machine d’extraction est un autre espace majeur du puits. C’est d’ici que le machiniste commandait les va-et-vient des deux cages du puits qui reliait le « jour » et le « fond », à 720 m de profondeur. Avec ses deux gros moteurs électriques, la machine est restée dans sa position d’avril 1973, date de la fermeture du puits. Bennes de charbon remontées du fond contre bennes vides dans un ballet incessant. Puis à chaque changement de poste, descente de la nouvelle équipe et remontée de celle qui a achevé son travail. Le travail du machiniste demandait une attention de tous les instants et une parfaite coordination avec les deux « recettes », où s’effectuait le chargement des cages. En léger écart des autres bâtiments, la salle des compresseurs mérite également d’être découverte. Dans une salle entièrement carrelée, deux énormes machines assoupies y produisaient l’air comprimé nécessaire au fond. L’impressionnant pont roulant permettait en cas de nécessité de manutentionner les pièces lourdes qui les composent. On peut aussi découvrir non loin de celle-ci l’atelier de réparation des locomotives électriques.

Artiste(s) :

Classement au Patrimoine :


0 0 votes
Je supporte LegalPlanet avec 5 étoiles
S’abonner
Notification pour
guest
0 Commentaires
Le plus ancien
Le plus récent Le plus populaire
Commentaires en ligne
Afficher tous les commentaires
Chat Icon
0
Nous aimerions avoir votre avis, veuillez laisser un commentaire.x