Your cart is currently empty!
[well type=””][icon type=”fa fa-cube” color=”#dd3333″] Réflexe juridique
En matière de contrefaçon de marque, les juges tiennent notamment compte de la taille de la marque contrefaite lorsqu’elle est associée à la marque de la société poursuivie. [/well]
La société Caravane, titulaire de la marque française et européenne « Caravane » pour désigner, entre autres, des canapés, a obtenu la condamnation pour contrefaçon de la société Roche Bobois. Le groupe avait commercialisé des canapés sous l’appellation « Karawan ».
Les juges ont considéré que la société Roche Bobois avait utilisé le signe « Karawan » à titre de marque et non à titre de référencement d’un modèle, dès lors qu’elle en a fait usage pour distinguer et individualiser ses produits auprès du consommateur. Les juges n’ont pas à rechercher si le consommateur, habitué à ce que les enseignes d’ameublement utilisent des dénominations spécifiques pour chacun de leurs modèles ou gamme de produits, attribue effectivement à de telles dénominations une fonction d’identité d’origine du produit.
Le mot « Karawan » et son mode d’utilisation résultaient d’un choix de la société Roche Bobois, afin de distinguer et d’individualiser ses produits auprès du consommateur et non d’assurer un simple référencement. En effet, le signe « Karawan » figurait en grosses lettres capitales, en haut des affiches de présentation des produits, tandis que la dénomination « Roche Bobois » était écrite en lettres plus petites, tout en bas de l’affiche, de sorte qu’elle se trouvait éclipsée par le signe litigieux. Ce dernier est en outre reproduit sur les présentoirs et sur les catalogues diffusés au public. Sur le moteur de recherches Google, les mots-clés « canapés » et « karawan » dirigeaient immédiatement vers la gamme des produits litigieux, de sorte que le signe « Karawan » était prééminent sur les publicités.
Sur le plan visuel les deux signes Caravane et Karawan sont très proches , l’un comportant huit lettres et l’autre sept, possédant 5 caractères communs (A-R-A–AN) et présentant la même structure ; la substitution du W au V qui sont deux lettres voisines ne crée pas une dissemblance déterminante ; si les deux signes se distinguent visuellement par la lettre C pour l’un et K pour l’autre et quand bien même il s’agit de la lettre d’attaque, les deux lettres se prononcent de la même manière, les deux signes commençant dès lors par la même attaque phonétique, ‘cara/kara’ de sorte que la présence de ces deux lettres ne créent pas de distinctivité de nature à écarter un risque de confusion.
[toggles class=”yourcustomclass”]
[toggle title=”Télécharger la Décision”]Télécharger [/toggle]
[toggle title=”Contrat sur cette thématique”]Vous disposez d’un modèle de document juridique sur cette thématique ? Besoin d’un modèle ? Complétez vos revenus en le vendant sur Uplex.fr, la 1ère plateforme de France en modèles de contrats professionnels[/toggle]
[toggle title=”Vous avez une expertise dans ce domaine ?”]Référencez votre profil sur Lexsider.com, la 1ère plateforme de mise en relation gratuite Avocats / Clients[/toggle]
[toggle title=”Poser une Question”]Posez une Question Juridique sur cette thématique, la rédaction ou un abonné vous apportera une réponse en moins de 48h.[/toggle]
[toggle title=”E-réputation | Surveillance de marques”]Surveillez et analysez la réputation d’une Marque (la vôtre ou celle d’un concurrent), d’une Personne publique (homme politique, acteur, sportif …) sur tous les réseaux sociaux (Twitter, Facebook …). Testez gratuitement notre plateforme de Surveillance de Marque et de Réputation numérique.[/toggle]
[toggle title=”Paramétrer une Alerte”]Paramétrez une alerte de Jurisprudence sur ce thème pour être informé par email lorsqu’une décision est rendue sur ce thème[/toggle]
[/toggles]