Votre panier est actuellement vide !
Nouvelle faille juridique à exploiter pour obtenir la nullité d’un contrat de fourniture de matériel : le défaut de communication de la marque et du type de matériel. Un acheteur de panneaux photovoltaïques a obtenu la nullité de son contrat de fourniture ainsi que le contrat de crédit afférent.
L’article L 121-23 du code de la consommation exige que soit mentionnée la désignation précise de la nature et des caractéristiques des marchandises ; or, le bon de commande litigieux ne précisait pas la marque des panneaux devant être installés et leur puissance unitaire. Ces éléments sont indispensables à la description des caractéristiques des produits vendus. Le respect des dispositions des articles L 121-23, L121-4 et R 121-5 du code de la consommation est exigé à peine de nullité du contrat de vente. Le contrat principal était dès lors entaché de nullité.
L’établissement de crédit n’a pu établir que l’acheteur avait confirmé l’obligation contractée en acceptant la réception des marchandises commandées et leur installation. Si la confirmation ou la ratification volontaire d’une obligation emporte la renonciation aux moyens et exceptions que l’on pourrait opposer contre l’acte nul (article 1338 du code civil), la confirmation est subordonnée à la conclusion d’un acte révélant que son auteur a eu connaissance du vice affectant l’obligation et l’intention de le réparer (Cass Civ 1ère 27/02/2013 n° 12-15972). En l’occurrence, il n’était pas démontré que l’acheteur était conscient et informé des causes de nullité invoquées lorsqu’il a laissé le prestataire exécuter les travaux prévus. Le contrat de crédit affecté a été annulé de plein droit car le contrat en vue duquel il a été conclu était lui-même judiciairement annulé.
La nullité du contrat de crédit entraîne la remise des parties en l’état antérieur à sa conclusion et donc le remboursement, par l’emprunteur, du capital versé. La banque a également fautivement omis de vérifier l’opération qu’elle finançait alors qu’à la simple lecture du bon de commande, elle aurait dû constater les carences évidentes que celui-ci présentait au regard des dispositions protectrices du consommateur, se persuader ainsi que le contrat principal s’en trouvait nul ou à tout le moins annulable, et refuser en conséquence de mettre les fonds à la disposition du vendeur. Cette faute a privé la BNP de son droit à restitution.
[toggles class=”yourcustomclass”]
[toggle title=”Télécharger la Décision”]Télécharger [/toggle]
[toggle title=”Contrat sur cette thématique”]Vous disposez d’un modèle de document juridique sur cette thématique ? Besoin d’un modèle ? Complétez vos revenus en le vendant sur Uplex.fr, la 1ère plateforme de France en modèles de contrats professionnels[/toggle]
[toggle title=”Vous avez une expertise dans ce domaine ?”]Référencez votre profil sur Lexsider.com, la 1ère plateforme de mise en relation gratuite Avocats / Clients[/toggle]
[toggle title=”Poser une Question”]Posez une Question Juridique sur cette thématique, la rédaction ou un abonné vous apportera une réponse en moins de 48h.[/toggle]
[toggle title=”E-réputation | Surveillance de marques”]Surveillez et analysez la réputation d’une Marque (la vôtre ou celle d’un concurrent), d’une Personne publique (homme politique, acteur, sportif …) sur tous les réseaux sociaux (Twitter, Facebook …). Testez gratuitement notre plateforme de Surveillance de Marque et de Réputation numérique.[/toggle]
[toggle title=”Paramétrer une Alerte”]Paramétrez une alerte de Jurisprudence sur ce thème pour être informé par email lorsqu’une décision est rendue sur ce thème[/toggle]
[/toggles]