Sommaire Désistement des époux [L]Les époux [L] ont formellement exprimé leur désistement d’instance et d’action, une décision qui a été acceptée par les défendeurs impliqués dans l’affaire. Conséquences du désistementEn conséquence de ce désistement, les dépens de l’instance éteinte sont à la charge de la partie qui se désiste, sauf si un meilleur accord est trouvé entre les parties concernées. Décision du juge de la mise en étatLe juge de la mise en état a statué par ordonnance contradictoire, en premier ressort, et a rendu sa décision publiquement, avec mise à disposition au greffe. Constatation de l’extinction de l’instanceLe juge a donné acte aux époux [L] de leur désistement, déclarant ce dernier comme parfait et constatant ainsi l’extinction de l’instance ainsi que le dessaisissement du tribunal. Responsabilité des dépensLes dépens liés à cette instance sont laissés à la charge de M. [S] [L] et de Mme [T] [Z], épouse [L], sauf si un meilleur accord est trouvé entre les parties. |
Questions / Réponses juridiques :
Quelles sont les conséquences juridiques d’un désistement d’instance et d’action ?Le désistement d’instance et d’action est une procédure par laquelle une partie renonce à poursuivre une action en justice. Selon l’article 386 du Code de procédure civile, « le désistement d’instance est l’acte par lequel une partie renonce à poursuivre l’instance ». Ce désistement entraîne plusieurs conséquences : 1. Extinction de l’instance : L’instance est considérée comme éteinte, ce qui signifie que le tribunal n’a plus compétence pour statuer sur l’affaire. Cela est confirmé par l’article 387 du même code, qui stipule que « le désistement d’instance emporte extinction de l’instance ». 2. Dépens : En vertu de l’article 696 du Code de procédure civile, « les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste, sauf meilleur accord des parties ». Cela signifie que, par défaut, les époux [L] devront supporter les frais de la procédure, à moins qu’ils ne conviennent d’un autre arrangement. 3. Droit de rétractation : Il est important de noter que le désistement peut être rétracté dans certaines conditions, notamment si l’autre partie n’a pas encore été informée de ce désistement, conformément à l’article 387-1 du Code de procédure civile. Quelles sont les formalités à respecter lors d’un désistement d’instance ?Le désistement d’instance doit respecter certaines formalités pour être valide. Selon l’article 384 du Code de procédure civile, « le désistement d’instance doit être notifié à l’autre partie ». Les étapes à suivre incluent : 1. Notification : La partie qui se désiste doit notifier son désistement à l’autre partie, ce qui peut se faire par voie d’huissier ou par lettre recommandée avec accusé de réception. 2. Dépôt au greffe : Le désistement doit également être déposé au greffe du tribunal, comme l’indique l’article 385 du Code de procédure civile, qui précise que « le désistement d’instance est enregistré au greffe ». 3. Ordonnance du juge : Enfin, le juge doit rendre une ordonnance constatant le désistement, ce qui a été fait dans le cas présent. Cette ordonnance est essentielle pour officialiser l’extinction de l’instance. Quelles sont les implications financières d’un désistement d’instance ?Le désistement d’instance a des implications financières significatives, notamment en ce qui concerne les dépens. Comme mentionné précédemment, l’article 696 du Code de procédure civile stipule que « les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste ». Cela signifie que : 1. Responsabilité des dépens : Les époux [L] sont responsables des frais engagés durant la procédure, y compris les frais de justice et les honoraires d’avocat, sauf si un accord différent est trouvé avec les défendeurs. 2. Possibilité d’accord amiable : Les parties peuvent convenir d’un partage des dépens ou d’une exonération, ce qui est une option à envisager pour éviter des frais supplémentaires. 3. Recours en cas de désistement abusif : Si le désistement est jugé abusif ou dilatoire, la partie adverse peut demander des dommages-intérêts, conformément à l’article 700 du Code de procédure civile, qui permet au juge d’accorder des frais à la partie qui a dû défendre ses droits. Quel est le rôle du juge dans le processus de désistement ?Le juge joue un rôle crucial dans le processus de désistement d’instance. Selon l’article 384 du Code de procédure civile, « le juge doit être informé du désistement d’instance pour en constater l’effet ». Les responsabilités du juge incluent : 1. Constatation du désistement : Le juge doit vérifier que le désistement a été effectué conformément aux règles de procédure et qu’il est parfait, c’est-à-dire qu’il ne soulève pas de contestations. 2. Rédaction de l’ordonnance : Le juge rédige une ordonnance qui constate le désistement, comme cela a été fait dans le cas présent. Cette ordonnance est essentielle pour officialiser l’extinction de l’instance. 3. Gestion des dépens : Le juge peut également se prononcer sur la répartition des dépens, en laissant la charge à la partie qui se désiste, sauf meilleur accord des parties, conformément à l’article 696 du Code de procédure civile. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
JUDICIAIRE
DE PARIS
■
9ème chambre 2ème section
N° RG 15/00386 – N° Portalis 352J-W-B67-CEKKX
N° MINUTE :
[1]
[1] Copies délivrées le 10/12/2024
A Me CONSTANTIN-VALLET
Me METAIS
Me GUIZARD
Me TOUTAIN DE HAUTECLOCQUE
Me RONZEAU
ORDONNANCE DE DESISTEMENT
rendue le 10 Décembre 2024
DEMANDEURS
Monsieur [S] [L]
[Adresse 2]
[Localité 8]
représenté par Maître Charles CONSTANTIN-VALLET de la SELARL CONSTANTIN-VALLET, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #E1759
Madame [T] [Z] épouse [L]
[Adresse 2]
[Localité 8]
représentée par Maître Charles CONSTANTIN-VALLET de la SELARL CONSTANTIN-VALLET, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #E1759
DÉFENDEURS
S.A. BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE
[Adresse 1]
[Localité 10]
représentée par Maître Philippe METAIS du PARTNERSHIPS BRYAN CAVE LEIGHTON PAISNER (France) LLP, avocat au barreau de PARIS, avocat plaidant, vestiaire #R030
S.A.R.L. LA FINANCIERE VELEOR
[Adresse 5]
[Localité 10]
représentée par Maître Laurent GUIZARD de la SELARL GUIZARD ET ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS, avocats plaidant, vestiaire #L0020
S.C.P. SANCHEZ-ORTIZ JORDANA-GOUMARD & GARRAU-MOUNET
[Adresse 3]
[Localité 6]
représentée par Me Valérie TOUTAIN DE HAUTECLOCQUE, avocat au barreau de PARIS, avocat postulant, vestiaire #D0848, et la S.C.P. LAYDEKER SAMMARCELLI MOUSSEAU, avocat au barreau de BORDEAUX, avocat plaidant
Maître [I] [F]
[Adresse 7]
[Localité 10]
représenté par Maître Thomas RONZEAU de la SCP RONZEAU & ASSOCIES, avocats au barreau de PARIS, avocats postulant, vestiaire #P0499
S.C.P. BAZAILLE BONAMOUR & SEVE
[Adresse 4]
[Localité 9]
représentée par Me Valérie TOUTAIN DE HAUTECLOCQUE, avocat au barreau de PARIS, avocat postulant, vestiaire #D0848, et Me Bertrand de BELVAL, de la SELARL DE BELVAL, avocat au barreau de LYON, avocat plaidant
___________________________________
Vu l’assignation délivrée par M. [L] et Mme [Z], son épouse, les 9 décembre 2014, 15 décembre 2014 et 17 décembre 2014 à l’encontre de la BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE, de la société LA FINANCIERE VELEOR, de la SCP SANCHEZ-ORTIZ JORDANA-GOUMARD et GARRAU-MOUNET, de Maître [F] et de la société BAZAILLE BONAMOUR & SEVE ;
Vu les conclusions de désistement d’instance et d’action des époux [L], en date du 19 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la BNP PARIBAS PERSONAL FINANCE, en date du 6 décembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la société TOTEM CAPITAL, anciennement dénommée LA FINANCIERE VELEOR, en date du 3 décembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par Maître Farrando, en date du 27 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la SCP SANCHEZ-ORTIZ JORDANA-GOUMARD et GARRAU-MOUNET, en date du 20 novembre 2024 ;
Vu les conclusions d’acceptation de ce désistement par la SCP BAZAILLE BONAMOUR & SEVE, en date du 5 décembre 2024 ;
Vu les articles 394 à 399 du code de procédure civile.
Il convient de donner acte aux époux [L] de leur désistement d’instance et d’action, accepté par les défendeurs.
Les dépens de l’instance éteinte incombent à la partie qui se désiste, sauf meilleur accord des parties.
Le juge de la mise en état, statuant par ordonnance contradictoire, en premier ressort, publiquement et par mise à disposition au greffe,
Donne acte à M. [S] [L] et à Mme [T] [Z], épouse [L], de leur désistement d’instance et d’action ;
Déclare ce désistement parfait ;
Constate l’extinction de l’instance et le dessaisissement du tribunal ;
Laisse les dépens à la charge de M. [S] [L] et de Mme [T] [Z], épouse [L], sauf meilleur accord des parties.
La greffière Le juge de la mise en état