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La formation continue joue un rôle déterminant dans le maintien de la qualité et de la compétence des magistrats tout au long de leur carrière.
La formation continue est une exigence obligatoire depuis 2008 et est offerte par la sous-direction de la formation continue de l’École nationale de la magistrature (ENM).
Elle est disponible dans un large éventail de formats, y compris des sessions, des cycles d’études approfondies, des stages individuels ou collectifs, et des formations diplômantes.
L’ENM dispose d’un corps enseignant permanent composé de coordonnateurs de formation (CDF) et de coordonnateurs régionaux de formation (CRF), qui sont des magistrats détachés à l’ENM pour une durée de trois ans renouvelables. Ce modèle pédagogique garantit une formation de haute qualité, adaptée aux besoins actuels des magistrats.
L’offre de formation continue nationale est élaborée en concertation avec le conseil pédagogique de l’ENM et arrêtée par le conseil d’administration. Elle vise à accompagner les magistrats dans les réformes législatives, à favoriser l’échange de savoirs et de bonnes pratiques, et à approfondir leurs connaissances en droit européen et international, entre autres.
L’offre de formation comprend plus de 600 actions chaque année, allant des sessions courtes de quelques jours aux cycles d’études approfondies. Les magistrats peuvent choisir parmi une variété de sujets et de formats pour répondre à leurs besoins spécifiques de développement professionnel.
Les formations en région visent à toucher un plus large public de magistrats en proposant des actions de formation adaptées aux réalités locales. Ces formations sont élaborées en collaboration avec les chefs de cour et sont dispensées par des coordonnateurs régionaux de formation et des magistrats délégués à la formation.
Les magistrats français ont également la possibilité de participer à des formations internationales proposées par des réseaux de formation partenaires de l’ENM. Ces programmes permettent aux magistrats d’acquérir une meilleure compréhension des systèmes judiciaires étrangers et de contribuer à l’échange de bonnes pratiques à l’échelle internationale.