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Les coauteurs de l’oeuvre audiovisuelle

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Les coauteurs de l’oeuvre audiovisuelle

La présomption du Code de la propriété intellectuelle

En application de l’article L113-7 du Code de la propriété intellectuelle, ont la qualité d’auteur d’une oeuvre audiovisuelle (ou d’une oeuvre radiophonique), les personnes physiques qui réalisent la création intellectuelle de cette oeuvre.

Sont présumés (sauf preuve contraire), coauteurs d’une oeuvre audiovisuelle réalisée en collaboration :

1° L’auteur du scénario ;

2° L’auteur de l’adaptation ;

3° L’auteur du texte parlé ;

4° L’auteur des compositions musicales avec ou sans paroles spécialement réalisées pour l’oeuvre ;

5° Le réalisateur.

Lorsque l’oeuvre audiovisuelle est tirée d’une oeuvre ou d’un scénario préexistants encore protégés, les auteurs de l’oeuvre originaire sont assimilés aux auteurs de l’oeuvre nouvelle.

Coauteurs d’un scénario : qui a fait quoi ?

Lors de la commande de l’écriture d’un concept à plusieurs coauteurs en vue de la production d’une série de téléfilms, il peut arriver qu’il devienne impossible de déterminer la part de chaque coauteur (1). En cas de désaccord, il conviendra de demander aux juges de statuer sur une répartition des droits sur le fondement de l’article L.113-3 du Code de la Propriété Intellectuelle.

Le juge fixera alors un pourcentage de part créateur à chaque coauteur sur le scénario, les dialogues. Cette répartition servira également aux coauteurs à percevoir leur rémunération proportionnelle (déclarations aux sociétés de gestion de droits – SACD).

(1) De surcroît lorsque les diffuseurs demandent des remaniements à la bible

> Décision n° 2709

Ambiguïté de la formule « Un film de … »

On connaît l’importance du générique de film. Il a, entre autres, pour fonction de déterminer quels sont les auteurs et éventuellement les coauteurs de l’oeuvre. Il pose une simple présomption qui peut être renversée. Dans une affaire déjà ancienne, les juges ont refusé la qualité  de co-auteur à M.X. sur deux séries cinématographiques en relevant l’ambiguïté de la formule “Un film d’Arnaud Y… avec le concours de M. X.” portée sur le générique et les jaquettes de l’œuvre.

La notion « avec le concours de ………………………..» révèle non pas la qualité de coauteur mais plus une participation en tant que conseil, d’entremise et de suggestion de M. X…, à l’exclusion de toute directive dans les tournage et montage, comme de toute fourniture de commentaire ou de traduction sur l’œuvre.

Enfin, la formule “Avec le soutien de ………….. ” suppose que l’aide a bénéficié d’un soutien financier ou autre d’un organisme (CNC, société de gestion de droits, organismes privés etc.).


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