Il est indifférent qu’un éditeur poursuivi pour contrefaçon par un photographe fasse valoir que les signatures (crédits photographiques) figurant dans la plupart des supports incriminés sont regroupées en fin de document, ce qui constitue une pratique courante dans le monde de l’édition (pratique qui respecterait le droit moral des photographes).
Il est constant qu’un crédit photographique équivaut à une absence de signature dès lors que celui-ci ne permet pas de déterminer les clichés dont chaque photographe est l’auteur.
Mots clés : photographes
Thème : Droits des photographes
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Tribunal de Grande Instance de Paris | Date : 27 juin 2008 | Pays : France