Arrêté du 14 janvier 2004 fixant les programmes de l’enseignement d’information et communication en classe de première de la série « sciences et technologies de la gestion »

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Arrêté du 14 janvier 2004 fixant les programmes de l’enseignement d’information et communication en classe de première de la série « sciences et technologies de la gestion »

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Annexes (Articles Annexe 1 à Annexe 2)

Annexe 1

 

Annexe 2

 

Le ministre de la jeunesse, de l’éducation nationale et de la recherche,

Vu le code de l’éducation, notamment son article L. 311-2 ;

Vu le décret n° 90-179 du 23 février 1990, modifié par le décret n° 2003-181 du 5 mars 2003, instituant un Conseil national des programmes ;

Vu le décret n° 92-57 du 17 janvier 1992 relatif à l’organisation des formations dans les lycées ;

Vu l’arrêté du 14 janvier 2004 portant organisation et horaires des enseignements des classes de première et terminale de lycées sanctionnés par le baccalauréat technologique de la série « sciences et technologies de la gestion (STG) » ;

Vu l’avis des commissions professionnelles consultatives concernées du 26 mai 2003 ;

Vu l’avis du Conseil national des programmes du 4 novembre 2003 ;

Vu l’avis du Conseil supérieur de l’éducation du 25 novembre 2003,

Arrête :

Article 1

Le programme de l’enseignement d’information et communication dans la spécialité « communication » de la classe de première de la série « sciences et technologies de la gestion » est fixé conformément à l’annexe 1 du présent arrêté.

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Article 2

Le programme de l’enseignement d’information et communication dans la spécialité « gestion » de la classe de première de la série « sciences et technologies de la gestion » est fixé conformément à l’annexe 2 du présent arrêté.

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Article 3

Ces programmes entrent en vigueur à partir de l’année scolaire 2005-2006.

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Article 4

Le directeur de l’enseignement scolaire est chargé de l’exécution du présent arrêté, qui sera publié au Journal officiel de la République française.

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Annexes (Articles Annexe 1 à Annexe 2)

Annexe 1

Annexe 1

Information et communication

Spécialité Communication

Classe de première de la série Sciences et technologies de la gestion

I. Présentation générale

1. Les objectifs du programme

L’enseignement d’information et communication en classe de première spécialité communication a pour objectifs de permettre aux élèves :

– d’appréhender le comportement des individus dans le domaine des relations professionnelles ;

– de situer la place de l’individu dans les organisations, dans ses relations interpersonnelles et dans ses actions ;

– de percevoir le rôle de l’information dans les organisations et de comprendre l’exigence de qualité de cette information ;

– d’apprécier l’importance de la communication pour les individus comme pour les organisations ;

– de situer l’ensemble de leurs actions dans un contexte structuré et informatisé.

Ces objectifs nécessitent de recourir aux concepts issus des sciences humaines qui seront mobilisés dans les enseignements de gestion. Il s’agit donc de développer chez l’élève des aptitudes spécifiques, mobilisées dans un contexte organisationnel :

– analyser des situations de communication (interpersonnelles et organisationnelles) ;

– mettre en œuvre une communication écrite ou orale ;

– rechercher et analyser l’information pertinente ;

– organiser son action ;

– utiliser les technologies de l’information et de la communication (TIC) dans les actions de recherche, de production, de transmission et de diffusion de l’information.

L’enseignement d’information et communication doit permettre l’acquisition des notions fondamentales des sciences de la communication, de l’information et de l’organisation et leur mobilisation dans le contexte des organisations.

Il contribue d’une part à donner la maîtrise d’instruments de formalisation de l’information et de sa circulation au sein des organisations, d’autre part à fixer les bases technologiques permettant d’éclairer les logiques d’implantation, de configuration et d’usage des TIC. En classe de première, il s’agit d’installer durablement la culture technologique du réseau : en termes d’accès à l’information, de partage de données et d’applications, de responsabilité et de respect des règles d’utilisation

L’enseignement d’information et communication participe aussi à la culture citoyenne de l’élève. Avoir conscience des facteurs qui influencent sa perception et ses comportements, savoir communiquer, reconnaître l’importance de l’intégrité de l’information et des démarches que cela suppose, savoir organiser son action dans un cadre collectif, permettent à l’élève de réfléchir à sa place et à son rôle au sein d’une collectivité.

Il contribue également à la construction du projet de l’élève en lui donnant les fondements nécessaires au choix de sa spécialisation en classe terminale et à sa poursuite d’études.

Dans le domaine de la mercatique

Sensibiliser les élèves aux comportements, attitudes, perceptions liés aux actes de consommation permet de leur faire comprendre les diverses influences sociales qui s’exercent sur les choix des consommateurs. Cette compréhension prépare l’étude de la démarche mercatique, en classe terminale, qui donne une place essentielle aux apports de la psychosociologie dans les domaines de l’étude du comportement des consommateurs et des échanges commerciaux (relation commerciale, communication). Par ailleurs, la connaissance des principes de base de la perception et de l’interprétation permet de mieux comprendre les contraintes de la communication commerciale ainsi que l’impact que celle-ci peut avoir sur les consommateurs.

Dans les domaines de la communication et de l’organisation

Le centrage des enseignements sur les notions d’information et de communication et la mise en œuvre de méthodes spécifiques préparent, dans un souci de continuité :

– l’étude de situations de communication plus complexes et plus diversifiées (communication de groupes, problèmes de communication…) sur les plans des contenus et des champs d’application ancrés dans le contexte des organisations ;

– la compréhension du passage de l’organisation individuelle à l’organisation au sein d’un groupe dans le cadre d’une action collective ;

– l’étude des problèmes de gestion et d’optimisation des ressources de l’entreprise (humaines, matérielles…) en prenant appui sur l’analyse administrative de processus simples.

2. L’architecture du programme

Le programme se compose de quatre parties.

Le comportement de l’individu

L’étude du comportement de l’individu permet de mettre en place un ensemble de notions empruntées à la psychologie sociale qui seront mobilisées dans les enseignements de communication ou de mercatique des classes de première et terminale.

La communication

L’étude de la communication a pour objectif d’apporter aux élèves les notions qui leur permettront :

– d’analyser une situation de communication interpersonnelle ou organisationnelle ;

– de communiquer, dans le contexte de l’organisation et en utilisant l’informatique de communication ;

– d’acquérir la maîtrise des espaces de travail collectifs et personnels disponibles sur les réseaux.

L’information

Cette partie a pour objectif d’apprendre à chaque élève à rechercher une information pertinente en lui donnant les moyens d’un choix raisonné des outils et démarches d’accès à l’information en fonction des objectifs recherchés et d’en assurer l’analyse.

Tout au long de leurs études et de leur vie professionnelle, les élèves devront être capables de trier, traiter, contrôler, restituer, critiquer et analyser les informations. Il est donc nécessaire de les y former par l’apprentissage des notions et des modes de raisonnement associés et par le développement d’une aptitude à l’analyse critique.

L’organisation

Cette partie situe l’action de l’individu dans une organisation et met en évidence la nécessité d’organiser son action au sein de l’activité d’un collectif. Il s’agit donc d’une première approche des sciences de l’organisation qui conduit à mobiliser de façon méthodique les outils adaptés afin de mener une activité avec efficacité.

Les quatre parties du programme présentent des caractéristiques communes.

– Elles ont pour objectif d’installer les premières notions de communication, de gestion de l’information et d’organisation, et les pratiques associées dans un contexte organisationnel.

– Elles ont pour point d’entrée une approche située au niveau de l’individu : communication interpersonnelle, compréhension des mécanismes de base de la communication organisationnelle et commerciale, opérations individuelles de traitement de l’information, organisation personnelle. Dans le cadre de leur poursuite d’études, les élèves mobiliseront ces notions et les enrichiront au niveau du groupe (service, groupe projet, équipe…) et au niveau de l’organisation dans son entier.

– Leur champ d’application est clairement l’organisation – entité finalisée composée d’un collectif d’individus – sous toutes ses formes et dans ses aspects internes et externes. Des exemples ou des applications peuvent, dans une première approche pédagogique, emprunter à des situations plus familières pour les élèves.

– Leurs domaines d’illustration et de mobilisation des connaissances sont ceux des champs commerciaux et administratifs afin que les élèves mesurent l’intérêt des apports notionnels et technologiques dans chacune des deux voies de poursuite d’études.

– Elles prennent en compte des technologies de l’information et de la communication par l’étude des concepts, des méthodes et des outils qui leur sont propres.

II. Programme

Le programme est constitué de deux éléments indissociables :

– un tableau en trois colonnes présentant les thèmes du programme, le sens et la portée de l’étude, les notions et contenus à construire ;

– des indications complémentaires. Rédigées à l’intention plus particulière des professeurs, elles ont pour objet de fournir une grille de lecture indispensable à la mise en œuvre du programme. Elles précisent les objectifs de l’étude, la délimitation des contenus à construire, les articulations à mettre en évidence ainsi que les compétences méthodologiques à faire acquérir.

THÈMES

SENS ET PORTÉE DE L’ÉTUDE

NOTIONS ET CONTENUS

à construire

A. LE COMPORTEMENT DES INDIVIDUS

(Durée indicative : 25 heures)

Le comportement des individus a un impact majeur sur les relations interindividuelles. Son étude est donc un préalable à l’enseignement de la communication et de l’information. Elle a pour objectif d’introduire les notions qui seront mobilisées dans les parties suivantes du programme. Son approche doit rester simple, concrète et à aucun moment ne retient l’élève et sa famille comme sujet d’étude.

Introduction :

interaction individu/groupe

Le comportement des individus résulte à la fois de facteurs collectifs ou sociaux et de facteurs individuels ou psychologiques qui interagissent.

Comportement.

Influence réciproque individu/groupe.

1. Les facteurs du comportement

1.1. Facteurs socioculturels

Les facteurs socioculturels donnent aux individus des repères qui leur permettent de s’adapter socialement et qui agissent sur leur comportement :

– Structures de socialisation

– les différentes structures de socialisation sont celles dans lesquelles l’individu s’inscrit ou auxquelles il se réfère, avec un impact variable sur son comportement.

Dans cette optique, il est donc essentiel de différencier groupe d’appartenance et groupe de référence ;

Famille, institutions, organisations, groupes d’appartenance, groupes de référence.

– Cultures

– les cultures sont porteuses de normes, de valeurs et de modes de vie.

Cultures, normes, valeurs, modes de vie.

1.2. Facteurs psychologiques

Les facteurs psychologiques sont la deuxième composante qui influe sur le comportement de l’individu. Ils peuvent être analysés en fonction de deux aspects :

Personnalité.

Différences interindividuelles.

Principaux traits de personnalité :

– introversion/extraversion ;

– autonomie/soumission ;

– stabilité/instabilité ;

– logique/affectif. Émotion.

Variables individuelles de la personnalité

– les variables individuelles de la personnalité caractérisées par les traits de personnalité ;

Dimension affective

– la dimension affective de la relation entre individus qui se manifeste par les émotions.

2. La dynamique comportementale

Les processus de la perception et la relation attitude – comportement peuvent être étudiés à partir de l’étude des facteurs de comportement.

2.1. Sensation et perception

Les processus de sensation et de perception qui relient l’individu à son entourage mettent l’individu dans une dynamique comportementale qui sera plus particulièrement mise en évidence dans l’étude de la communication et dans le traitement individuel de l’information.

Un simple rappel des diverses sensations permet de montrer qu’elles peuvent être influencées par le groupe d’appartenance.

Universalité et relativité des processus de sensation.

Le processus de perception est troublé par des biais situationnels, individuels ou sociaux à mettre en évidence et à caractériser.

Processus de perception : attention, interprétation, compréhension, mémorisation Biais de la perception : situationnels, individuels et sociaux (stéréotypes, préjugés).

2.2. Attitude et comportement

L’attitude, résultante de facteurs socioculturels et psychologiques, constitue une prédisposition à porter un jugement ou à adopter un comportement particulier à l’égard d’un objet déterminé. Elle peut être prédictive de comportements, en particulier professionnels ou de consommation.

Attitude.

Composantes de l’attitude : affective, cognitive et conative (comportementale).

Formation de l’attitude.

Lien attitude-comportement.

B. LA COMMUNICATION

(Durée indicative : 50 heures)

1. Les notions de base

Information et communication sont des notions étroitement liées mais cependant distinctes : l’information prend une signification, pour un acteur donné, au travers d’une communication. La communication est un processus interactif de construction du sens.

Différence entre communication et information.

1.1. Types de communication

Toute communication est caractérisée par son type et par plusieurs composantes qui en font un processus complexe.

Communication interpersonnelle, de groupe, de masse.

1.2. Composantes de la communication

Communiquer ne consiste pas seulement à transmettre un message informatif, mais aussi à mettre en commun des significations, quel que soit le type de communication étudié.

Acteurs, message, canal, contexte, stratégies, sens.

1.3. Enjeux de la communication

Les acteurs de la communication mettent en œuvre des stratégies conscientes ou inconscientes pour informer, influencer, créer et maintenir une relation, faire passer une image, etc.

Construction de la relation et transmission d’information.

2. La communication interpersonnelle

2.1. Construction du sens

La construction du sens s’élabore dans l’interprétation, la sélection, voire la déformation du message.

Dans la communication interpersonnelle, les signes verbaux et non-verbaux, les manifestations (ou le déficit) d’écoute, d’empathie, sont interprétés par les acteurs et contribuent au partage des significations, à la construction du sens.

Signes verbaux.

Registre de langage.

Signes non-verbaux (apparence, postures, gestes, attitudes, regards, mimiques, débit de parole, ton de la voix, silences, etc.).

Écoute, empathie, interprétation, interactions.

2.2. Expression de l’identité des acteurs

Chacun communique avec son identité, caractérisée à la fois par son comportement, son attitude, ses représentations mentales, ses valeurs, sa culture, sa personnalité.

Communiquer, c’est se situer par rapport à l’autre, établir (ou entretenir) une relation, tout en se construisant soi-même.

Influence du comportement individuel et de la personnalité.

2.3. Rôle des normes de communication

Dans chaque culture, chaque groupe social, il existe des rituels qui ont pour fonction principale de réguler et de faciliter les interactions.

Les codes sont des ensembles de signes dont la signification est partagée par une communauté. Ils peuvent évoluer dans le temps, être différents d’un groupe social à un autre, d’un contexte à un autre, d’une culture à une autre.

Rituels (de salutation, de séparation, de remerciement, de présentation).

Codes.

Relativité des codes dans l’espace et dans le temps.

2.4. Importance du contexte sur la communication

Le contexte est le cadre dans lequel s’élabore la construction du sens. Il est porteur de représentations, normes, règles, modèles, rituels, etc. Chacun y intervient du point de vue de son statut, de sa place, dans un type de relations donné. Le contexte influe sur la relation et la construction du sens.

Cadre, territoire, espace, distance de communication.

Temps.

Statut, rôle, place, type de relation.

2.5. Ressorts de l’influence

L’influence est l’une des fonctions de la communication.

Elle relève du besoin naturel de partager du sens, de convaincre. Elle utilise des stratégies conscientes ou inconscientes qui s’appuient sur différents ressorts. Dans certaines conditions, l’influence peut devenir manipulatrice.

Argumentation logique, appel à l’affectif et à l’émotionnel, appel au sentiment d’appartenance.

3. La communication des organisations

3.1. Communication interne et externe

L’étude de la communication interne et externe a pour objectif de montrer la place et la fonction de toutes les formes de communication dans une organisation : information, implication du personnel, cohésion, renforcement de l’image de l’organisation, affirmation d’une identité. La communication, aussi bien interne qu’externe, a une dimension stratégique essentielle.

Communication interne et externe.

3.1.1. Étendue et diversité des communications des organisations

La communication des organisations peut être analysée en fonction de différents axes. Il est ainsi utile de différencier communication formelle et communication informelle. Cette dernière joue en effet un rôle spécifique et important dans toute organisation.

Communication formelle et informelle.

Il y a aussi lieu de distinguer la communication institutionnelle destinée à promouvoir l’organisation dans son ensemble de la communication commerciale tournée vers le marché.

Communication institutionnelle et commerciale.

3.1.2. Constituants de la communication des organisations

Toute action de communication dans une organisation est le résultat d’une analyse préalable rigoureuse qui prend en compte :

– l’objectif : information, construction d’image, modification des comportements ;

– la cible : interne (personnel, associés) ou externe (clients, partenaires, environnement) ;

– le canal : media et hors media ;

– le support.

Objectif.

Cible.

Canal.

Support.

3.2. Analyse de la communication des organisations

3.2.1 Éléments communs à la communication orale, écrite et visuelle dans le contexte des organisations

Dans les organisations, une communication raisonnée tient compte des normes propres au monde du travail ou aux relations commerciales, quels que soient ses objectifs et quelle que soit la forme de communication.

Les pratiques de communication des organisations orale, écrite, visuelle, audiovisuelle et électronique présentent des constantes et des variantes qu’il s’agit de mettre en évidence à travers des exemples réels.

Objectifs explicites, souci de qualité et d’efficacité, contribution à l’image de marque.

Codes et registres de langage.

Choix d’un vocabulaire et d’une formulation adaptés à la situation, au destinataire, à l’objectif.

Choix d’une argumentation. Influence des supports.

3.2.2. Communication orale

– Spécificités liées aux normes sociales, aux valeurs, aux habitudes professionnelles

Dans les organisations, le rôle des acteurs, leur statut, les valeurs et les normes sociales ont un impact sur les pratiques de communication orale en termes de rituels, signes verbaux et non verbaux et de codes.

– Spécificités liées à l’exigence d’efficacité

Écoute active, reformulation, restitution (prise de notes).

Procédés de l’argumentation orale.

3.2.3. Communication écrite

Dans les organisations, la communication écrite, visuelle, audiovisuelle a des spécificités et des contraintes qu’il est important de reconnaître.

Argumentation propre aux écrits des organisations : accroche, structure logique, maintien de l’attention, mécanismes d’influence.

Relation entre le style d’expression écrite et l’image de l’organisation.

– Spécificités liées à l’exigence de qualité rédactionnelle

La communication écrite et visuelle d’une organisation a un impact important sur son image.

– Spécificités liées à l’exigence de qualité formelle

En communication écrite, la construction du sens et la lisibilité des messages dépendent de plusieurs facteurs :

– une argumentation construite ;

– une structure formelle ;

– le choix d’un support et d’un style de présentation du document.

La communication écrite dans les organisations mobilise donc :

– une méthodologie raisonnée conduisant de l’analyse de la situation de communication à la production du message ;

– le recours à des modes d’écriture, de présentation et de diffusion variés, manuscrits ou automatisés.

3.2.4. Communication visuelle et audiovisuelle

Cette partie introduit l’étude de signes (mots, images), d’éléments symboliques (couleurs, typographie, densité d’écriture), elle met aussi en avant le langage des sens (sons, animation).

Mise en page, unité de présentation, combinaison image/texte.

Couleurs, typographie, densité d’écriture, animation, sons.

3.3 Communication et réseaux informatiques

3.3.1. Principes de la communication en réseau

– Notion de réseau

Les réseaux offrent la possibilité de diffuser des documents électroniques, d’accéder à des applications, de communiquer des messages en mode synchrone ou asynchrone, en ligne ou hors ligne, en mode diffusion (liste de diffusion) ou questions-réponses (forums).

Composants du réseau : postes de travail, serveurs, équipements d’interconnexion.

Services offerts par les ordinateurs hôtes du réseau : serveur de fichiers, d’impression, d’applications.

– Architecture du réseau

Le réseau est organisé à partir d’éléments matériels, d’interfaces et de protocoles qui servent à établir les communications et à assurer le transfert fiable de l’information.

Rôles des principaux protocoles réseaux sur Internet.

– Accès aux ressources

Les ressources du réseau sont repérées par des adresses. Les adresses Internet désignent les hôtes (ordinateurs) sur le réseau, les adresses réticulaires permettent d’accéder à un document sur la toile ; les adresses électroniques identifient un correspondant.

Principes d’accès aux ressources du réseau.

Adressage des hôtes sur le réseau, des ressources et des correspondants.

3.3.2. Spécificités de la communication électronique

– Spécificités liées au recours aux technologies de l’information et de la communication

La communication électronique modifie les pratiques de communication des organisations : message moins formel dans sa présentation et sa formulation, plus concis dans son contenu, répondant à une recherche d’efficacité. Elle présente un ensemble d’avantages (gain de temps, coût moindre, choix de la communication en temps réel ou différé, suppression des limites spatiales et temporelles) et d’inconvénients (excès d’informations et de documentation, problèmes de confidentialité et de sécurité des informations).

Impact des TIC sur la forme, le contenu, le mode de communication.

Identification et évaluation des risques et des potentialités d’une communication électronique.

– Spécificités liées à la sécurité et à la confidentialité des communications

La sécurisation des systèmes d’information mobilise des moyens destinés à la protection active et passive du système informatique afin d’en préserver l’intégrité, la disponibilité et de garantir la confidentialité des informations qu’il héberge.

Dispositifs de sécurisation physique.

Gestion des groupes d’utilisateurs.

Droits d’accès aux ressources du réseau.

La malveillance sur les réseaux peut prendre de multiples formes : il convient de les identifier et de s’en protéger. La lutte contre les différents types de virus, l’authentification de l’information à l’aide d’une signature électronique ainsi que le cryptage des données participent à cet effort.

Protection contre les virus et les actes de malveillance.

C. L’INFORMATION

(Durée indicative : 40 heures)

L’information constitue un élément capital pour l’individu et pour les groupes. Elle subit des transformations en liaison avec l’évolution des technologies de l’information et de la communication.

En effet, celles-ci ont des répercussions sur la vie sociale en général et celle des organisations en particulier. Il est utile de les repérer et de les analyser en adoptant une attitude réfléchie et prudente.

1. L’information et les concepts associés

1.1. Définition

L’information (au sens générique du terme) peut avoir diverses significations. On nomme donnée l’information qui est l’objet d’un traitement informatique ; on qualifie d’information le stimulus provenant de l’extérieur qui est interprété par l’individu ; l’information interprétée, structurée et mémorisée devient connaissance.

Donnée, information, connaissance.

1.2. Caractéristiques

L’information a une nature spécifique (quantitative, qualitative). Elle prend des formes différentes et provient de sources différentes. Son statut est : « plus ou moins confidentielle », « diffusable »…. Elle présente des qualités telles que la précision, la rapidité d’accès et l’actualité.

Son coût est plus ou moins élevé en fonction de ses qualités.

Nature et formes.

Origine et statut.

Qualités : précision, rapidité d’accès, actualité, pertinence.

Coût.

1.3. Rôles de l’information

L’information est indispensable pour comprendre les événements extérieurs, prendre des décisions. Elle joue un rôle primordial dans la découverte, l’interprétation et la compréhension de l’environnement. Elle permet à l’individu de se situer dans celui-ci (repérage temporel et spatial), d’analyser et d’anticiper les situations auxquelles il doit faire face.

Il convient de :

– mettre l’accent sur l’évolution du rôle de l’information (support de l’action, mémoire des opérations, aide à la décision) ;

– mettre en évidence le rôle clé de l’information pour la gestion ;

– souligner l’impact des technologies de l’information et de la communication sur l’évolution de son rôle.

L’information, outil de communication interne et externe.

L’information, outil d’aide à la décision.

L’information, instrument du travail collaboratif.

2. La recherche d’information

Cette partie du programme est destinée à montrer l’intérêt et à proposer les moyens de la maîtrise de l’acquisition de l’information. En ce sens, elle a une vocation essentiellement méthodologique visant au repérage :

– du contexte dans lequel s’inscrit une recherche d’information ;

– de la nature des informations recherchées ;

– des sources disponibles ;

– des opérations de traitement auxquelles elles sont soumises ;

– de l’analyse critique des résultats obtenus.

2.1. Identification du besoin d’information et typologie des sources

L’examen de l’origine du besoin d’information est un moyen d’aborder et de relever certaines des caractéristiques de l’information recherchée. Le contexte de référence permet de repérer l’éventuelle diversité des points de vue et de délimiter l’objet de la recherche.

Identification du problème, des objectifs et des contraintes (techniques, financières, temporelles).

Nature et type des informations recherchées.

Typologie des sources :

– internes et externes ;

– primaires, secondaires.

2.2. La recherche documentaire

– Sources d’information

La connaissance de la diversité des sources d’information constitue un préalable. L’identification des sources met l’accent sur leur pertinence par rapport au besoin d’information exprimé :

– bibliothèques et centres de documentation spécialisés ;

– système d’information d’une organisation ;

– toile mondiale.

Caractéristiques des sources d’informations et modes d’accès.

Moyens de repérage de l’information.

– Méthodologie de recherche

L’approche des principaux outils documentaires (catalogues de bibliothèques, de médiathèques, index, bibliographies, outils de recherche en ligne) s’appuie sur leur usage dans une mise en situation effective.

Le recours aux expressions logiques utilisant les symboles de priorité, de troncature et les opérateurs logiques (et, ou, pas) permet d’améliorer l’acuité et l’efficacité des recherches.

Critères de sélection formels et intellectuels.

Moteurs d’indexation, annuaires thématiques, méta moteurs, groupes de news.

Expression logique, opérateurs logiques.

2.3. L’enquête

L’enquête permet de collecter des données lorsque les sources d’information secondaires n’existent pas. Un questionnaire simple structure le recueil des informations à obtenir auprès des personnes interrogées.

Enquête.

Structuration du questionnaire.

Types de questions.

Traitement des réponses.

2.4. Contrôle et évaluation de la recherche

Les résultats d’une recherche sont contrôlés et évalués sous plusieurs angles : efficacité de la recherche et pertinence des résultats, qualité des informations collectées. Lors de l’évaluation des résultats d’une recherche d’information, il est important d’adopter un esprit critique.

Identification des critères d’évaluation :

– fiabilité et pertinence : auteur, source, date, contenu, etc. ;

– ressources mobilisées : temps, coût.

D. L’ORGANISATION

(Durée indicative : 35 heures)

La notion d’organisation est caractérisée par une grande diversité d’aspects : formels, structurels, méthodologiques mais aussi humains.

Différents sens du terme organisation :

– une entité structurée ;

– un processus méthodologique.

Place et influence des facteurs humains.

1. Les activités de l’individu dans l’organisation

1.1. Notion d’organisation

On distingue ici trois niveaux d’analyse de l’organisation :

– l’entité (caractérisée par sa structure, la division du travail, son projet, sa culture) ;

– le groupe ;

– l’individu.

Le champ d’étude est limité aux activités individuelles au sein des organisations.

Trois niveaux d’analyse : l’entité, le groupe, l’individu.

1.2. Activités individuelles

Les activités individuelles s’inscrivent dans la logique de l’activité globale de l’organisation. Elles découlent de la prise de décision et des structures mises en place, mais aussi de l’initiative, de l’innovation et de la créativité personnelles.

Différences entre missions, activités, tâches.

Activités individuelles, activités collectives.

Complémentarité information/décision/action.

À côté d’activités à caractère répétitif ou procédural, la créativité permet de développer des innovations, de proposer des améliorations.

Créativité et innovation.

2. L’organisation des activités individuelles

2.1. Principes d’organisation

2.1.1. Identification des buts recherchés

Les activités ont des objectifs variés : résoudre un problème, prendre une initiative, suivre un programme prédéfini, etc.

Contexte.

Enjeux pour l’organisation.

La recherche du sens de l’activité individuelle doit conduire à la situer par rapport au but recherché et, si nécessaire, par rapport aux activités des autres.

Diversité des objectifs : résolution d’un problème, prise d’initiative, intégration dans une programmation.

2.1.2. Prépondérance du temps

L’activité est soumise à des délais de réalisation.

Une bonne gestion du temps a des incidences directes en termes de coût et de qualité. Quelques règles simples constituent une première approche de la gestion du temps.

Hiérarchisation des tâches :

– antériorités, échéances, délais ;

– priorité, urgence, importance.

Prévision, planification.

2.1.3. Efficacité organisationnelle

Les activités des individus dans les organisations s’inscrivent dans une perspective de performance, individuelle et collective, exprimée par différents critères.

Efficacité, efficience, qualité.

2.2. Démarche d’organisation des activités individuelles

2.2.1. Préparation de l’activité

La préparation de l’activité suppose une phase de réflexion préalable permettant :

– d’énoncer clairement les objectifs à atteindre ;

– de repérer et d’évaluer les différentes contraintes ;

– d’identifier les ressources, matérielles, humaines et informationnelles ;

– d’identifier les méthodes de travail à mettre en œuvre et les outils disponibles ou non.


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