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Dans l’une de ses éditions, L’Express a publié les noms et prénoms d’une trentaine de personnes avec l’indication de leurs fonctions de responsables de loges maçonniques. Saisie par les personnes désignées, la Cour d’appel a jugé que les convictions philosophiques appartiennent à la conscience de chacun, que leur révélation publique non consentie par les intéressés constituent une atteinte à leur vie privée. La Cour de cassation a censuré cet arrêt : la révélation de l’exercice de fonctions de responsabilité ou de direction au titre d’une quelconque appartenance politique religieuse ou philosophique ne constitue pas une atteinte à la vie privée.
Mots clés : vie privée,convictions religieuses,francs maçons,divulgation
Thème : Respect de la vie privee
A propos de cette jurisprudence : juridiction : Cour de cassation, 1ère ch. civ. | Date : 12 juillet 2005 | Pays : France