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Contexte de l’affaireM. [L] [G] est devenu propriétaire d’un parking fermé n° 3 situé à [Adresse 2] – à [Localité 6]. Ce parking avait été initialement loué à M. [R] [X] par un bail signé le 26 décembre 2015. En raison de loyers impayés, M. [L] [G] a décidé d’assigner M. [R] [X] en référé le 31 mai 2024. Demandes de M. [L] [G]M. [L] [G] a formulé plusieurs demandes lors de l’assignation, incluant le paiement d’une somme de 1 661,24 € à titre de provision sur la dette locative, la constatation de la résiliation du bail, l’expulsion de M. [R] [X], l’autorisation de désactiver les émetteurs électroniques du parking, la fixation d’une indemnité mensuelle d’occupation de 108,59 €, et le paiement de 1 500 € en vertu de l’article 700 du code de procédure civile. Audience et mise à jour des demandesLors de l’audience du 23 septembre 2024, M. [L] [G] a actualisé la provision demandée à 2 096,32 €, correspondant à la dette locative au 18 septembre 2024. M. [R] [X], n’étant pas cité à l’audience, n’était pas représenté. Constatations du tribunalLe tribunal a constaté, à partir des documents présentés, que M. [R] [X] devait 2 096,32 € de loyers et charges au 18 septembre 2024. Il a également été établi que la clause résolutoire du bail avait produit ses effets, entraînant la résiliation du contrat. Décisions du tribunalLe tribunal a ordonné l’expulsion de M. [R] [X] et de tous les occupants, ainsi que l’enlèvement de ses biens à ses frais. L’indemnité d’occupation mensuelle a été fixée à 108,59 € jusqu’à la libération des lieux. M. [L] [G] a été autorisé à désactiver les émetteurs électroniques et à interdire l’accès au parking à M. [R] [X], sauf pour récupérer ses biens. Condamnations financièresM. [R] [X] a été condamné à payer 2 096,32 € à titre de provision, avec intérêts à compter du commandement de payer du 25 mars 2024. Il a également été condamné à verser une indemnité mensuelle d’occupation et 800 € en application de l’article 700 du code de procédure civile, ainsi qu’à couvrir les dépens liés à la procédure. Exécution de l’ordonnanceL’ordonnance de référé est déclarée exécutoire de droit, permettant ainsi à M. [L] [G] de mettre en œuvre les décisions prises sans délai. |
REPUBLIQUE FRANÇAISE
AU NOM DU PEUPLE FRANÇAIS
ORDONNANCE DE REFERE N°24/
Référés Cabinet 1
ORDONNANCE DU : 28 Octobre 2024
Président : Monsieur TRUC, Juge
Greffier : Madame LAFONT, Greffier
Débats en audience publique le : 23 Septembre 2024
N° RG 24/02594 – N° Portalis DBW3-W-B7I-5AAG
PARTIES :
DEMANDEUR
Monsieur [L] [G]
né le 21 Février 1980 à [Localité 4], demeurant [Adresse 3]
venant aux droits de la SCI JM INVEST
représenté par son mandataire la SAS FONCIA [Localité 5] dont le siège social est sis [Adresse 7] venant elle-même aux droits de la la FONCIA LE PHARE
représenté par Me Eliette SANGUINETTI, avocat au barreau de MARSEILLE
DEFENDEUR
Monsieur [R] [X]
né le 21 Juin 1981 à [Localité 5], demeurant [Adresse 1]
non comparant
M. [L] [G], devenu propriétaire du parking fermé n° 3 situé [Adresse 2] – à [Localité 6] et qui a été initialement donné en location à M. [R] [X] suivant bail du 26 décembre 2015, a fait assigner ce dernier en référé par acte du 31 mai 2024 aux fins d’obtenir :
-le paiement d’une somme de 1 661,24 € à titre de provision sur la dette locative arrêtée au 24 mai 2024, outre intérêts à compter du commandement de payer du 25 mars 2024 ;
-la constatation de l’acquisition de la clause résolutoire et de la résiliation du bail ;
-l’expulsion du locataire et de tout occupant de son chef ;
-l’autorisation de désactiver les émetteurs électroniques et de faire interdiction au locataire d’accéder au parking,
-la fixation d’une indemnité mensuelle d’occupation d’un montant de 108,59 € due jusqu’à la libération effective des lieux ;
-le paiement de 1 500 € en application de l’article 700 du code de procédure civile.
A l’audience du 23 septembre 2024, M. [L] [G], par l’intermédiaire de son conseil, a réitéré ses demandes, actualisant la provision sollicitée à 2 096,32 €, montant de la dette locative au 18 septembre 2024.
M. [R] [X], non cité à sa personne, n’était pas représenté à l’audience.
L’affaire a été mise en délibéré au 28 octobre 2024 pour la décision être prononcée à cette date.
Attendu qu’il résulte des débats et de l’examen des pièces produites, notamment du contrat de location du parking fermé n° 3 situé [Adresse 2] – à [Localité 5] en date du 26 février 2015 liant les parties, d’un commandement de payer du 25 mars 2024 et d’une lettre de mise en demeure du 25 avril 2024 restés infructueux ainsi que d’un décompte locatif, que M. [R] [X] est redevable de loyers et charges à hauteur de 2 096,32 €, hors frais, au 18 septembre 2024 ; qu’il sera condamné à s’acquitter de cette somme à titre de provision à valoir sur sa dette locative qui n’apparaît pas sérieusement discutable ;
Attendu qu’au vu du contrat de bail et du commandement de payer visant la clause résolutoire du contrat et resté infructueux, il y a lieu de constater que la clause résolutoire a produit ses effets que le bail est résilié ;
Attendu qu’il y a lieu d’ordonner l’expulsion de M. [R] [X] et de tout occupant de son chef, outre l’enlèvement et la disposition des meubles et objets mobiliers garnissant les lieux à ses frais, risques et périls conformément aux dispositions de l’article R 433–1 du code des procédures civiles d’exécution ;
Attendu qu’il convient de fixer l’indemnité d’occupation mensuelle à la somme de 108,59 € due jusqu’à la libération effective et définitive des lieux loués ;
Attendu que M. [L] [G] sera autorisé à faire désactiver les émetteurs électroniques du parking et à interdire à M. [R] [X] l’accès du parking sauf pour y venir récupérer les biens lui appartenant pouvant s’y trouver ;
Attendu qu’il convient de condamner M. [R] [X] au paiement de 800 € au titre de l’article 700 du code de procédure civile ainsi qu’aux entiers dépens qui comprendront le coût du commandement de payer ;
JUGEANT PAR ORDONNANCE PRONONCEE PAR MISE A DISPOSITION AU GREFFE, REPUTEE CONTRADICTOIRE ET EN PREMIER RESSORT
Constatons la résiliation du bail relatif au parking fermé n° 3 situé [Adresse 2] – à [Localité 5] par l’effet de sa clause résolutoire ;
Ordonnons l’expulsion de M. [R] [X] et celle de tous les occupants de son chef des lieux loués, et ce dès la signification de la présente ordonnance avec le concours de la force publique si nécessaire ;
Autorisons M. [L] [G], en cas d’expulsion de M. [R] [X], à procéder à l’enlèvement et à la disposition des meubles et objets se trouvant dans les lieux et à les séquestrer aux frais, risques et périls de commerce conformément à l’article R 433–1 du code des procédures civiles d’exécution ;
Condamnons M. [R] [X] à payer à titre de provision à M. [R] [X] 2 096,32, montant de la dette locative arrêtée au 18 septembre 2024, avec intérêts au taux légal à compter du commandement de payer du 25 mars 2024 ;
Condamnons M. [R] [X] à payer, à titre provisionnel, à M. [L] [G] une indemnité mensuelle d’occupation d’un montant de 108,59 € due jusqu’à parfaite libération des lieux ;
Autorisons M. [L] [G] à faire désactiver les émetteurs électroniques du parking et à interdire à M. [R] [X] l’accès du parking sauf pour y venir récupérer les biens lui appartenant pouvant s’y trouver ;
Condamnons M. [R] [X] à payer à M. [L] [G] la somme de 800 € en application de l’article 700 du code de procédure civile ainsi qu’aux entiers dépens qui comprendront le coût du commandement de payer ;
Rappelons que la présente ordonnance de référé est exécutoire de droit.
LE GREFFIER LE PRÉSIDENT