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Les conclusions du rapport Cocquebert sur le financement des entreprises de l’industrie musicale ont été rendues publiques le 10 mars 2004. Pour aider le secteur de l’industrie musicale, le rapport opte pour le développement des prêts et avances sur recettes par les banques, le développement d’outils de contrôle de gestion (Progiciels…) et un renforcement des mesures financières de soutien aux entreprises pour assurer la diversité et la qualité de la production musicale (crédits d’impôt, mécénat…). Le rapport invite également à “essayer d’imaginer des dispositifs permettant une mutualisation des interventions au sein d’entreprises du disque, voire d’autres secteurs culturels, afin de les rendre plus attractives pour les financiers, en termes de coût de gestion et de répartition des risques. Les mesures consistant à mettre en place un Centre National du Disque, un prix unique du disque ou une contribution des fournisseurs d’accès internet, ont été d’emblée écartées face à l’avis d’une majorité des acteurs du marché du disque. A l’opposé, la réduction du taux de la TVA sur le disque est une mesure phare qui semble faire l’unanimité.
S’agissant du marché de la musique en ligne, le rapport Cocquebert constate qu’internet devrait être à terme, la solution de nombreux problèmes rencontrés dans le domaine de la distribution musicale. Néanmoins, le secteur de la musique en ligne pourrait “être contrôlé par un nombre restreint de très gros intervenants, entreprises disposant déjà d’une marque forte et leaders du marché informatique, reproduisant ainsi les problématiques de distribution et de visibilité auxquelles sont actuellement confrontés les indépendants”.
En dépit des mesures d’aides avancées, le rapport Cocquebert souligne que la crise traversée par l’industrie musicale risque de se prolonger pendant plusieurs années.
Télécharger le rapport (site du Ministère de la culture)