Your cart is currently empty!
Avocat en clause attributive de compétence : Maître Laurent GIMALAC a plaidé avec succès dans cette affaire portant sur l’opposabilité d’une clause attributive de compétence. Un chirurgien-dentiste a signé deux bons de commande avec une société pour le positionnement de son site internet sur le moteur de recherche Google. Suite à un litige de paiement, le médecin libéral a contesté avec succès l’opposabilité de la clause attributive de compétence du contrat d’annonceur.
Aux termes de l’article 48 du code de procédure civile, toute clause qui, directement ou indirectement, déroge aux règles de compétence territoriale est réputée non écrite à moins qu’elle n’ait été convenue entre des personnes ayant toutes contracté en qualité de commerçant et qu’elle n’ait été spécifiée de manière très apparente dans l’engagement de la partie à qui elle est opposée. Selon l’article L 121-1 du code de commerce, sont commerçants ceux qui exercent des actes de commerce et en font leur profession habituelle.
Un médecin libéral n’a pas la qualité de commerçant, il exerce à titre habituel des actes médicaux et non des actes de commerce. Si le blanchiment dentaire est réalisé pour des raisons esthétiques et est rémunérateur, il reste néanmoins un acte médical devant être réalisé par un praticien en cabinet dentaire et ne saurait être assimilé à un acte de commerce. Par ailleurs, la signature d’un bon de commande aux fins de référencement internet par un chirurgien-dentiste ne constitue pas un acte de commerce. Les conditions posées par l’article 48 du code de procédure civile étant cumulatives, il suffit que l’une d’entre elles ne soit pas remplie pour que la clause attributive de compétence soit réputée non écrite. En l’espèce, la clause attributive de compétence figurant au bon de commande signé a été réputée non écrite.
Aux termes de l’article 79 du code de procédure civile, lorsqu’une cour d’appel infirme du chef de la compétence, elle statue sur le fond du litige si la décision attaquée est susceptible d’appel dans l’ensemble de ses dispositions et si la cour est juridiction d’appel relativement à la juridiction qu’elle estime compétente. Dans les autres cas, la cour, en infirmant du chef de la compétence la décision attaquée, renvoie l’affaire devant la cour qui est juridiction d’appel relativement à la juridiction qui eût été compétente en première instance.
[toggles class=”yourcustomclass”]
[toggle title=”Alerte jurisprudence sur ce thème” class=”in”]
Créer une alerte Jurisprudence (par email) sur ce thème, la confidentialité de votre email est garantie
[/toggle]
[toggle title=”Modèles de Contrats sur ce thème”]
Téléchargez vos Modèles de contrats professionnels sur Uplex. Les mises à jour et l’archivage sécurisé sur le Cloud Contrat MyUplex sont offerts. Sur ce thème : Modèle de CGV entre professionnels
[/toggle]
[toggle title=”Vous êtes Avocat ?” class=”in”]
Vous êtes Avocat ? Quel que soit votre domaine d’intervention, référencez vos affaires remportées et diffusez vos communiqués de presse corporate sur Lexsider : votre visibilité est garantie et vos futurs clients pourront vous contacter directement.
[/toggle]
[/toggles]